André Nzapayéké condamne les
derniers évènements en RCA
mercredi 2 avril 2014
12:43
Le gouvernement centrafricain
condamne avec fermeté les évènements meurtriers de Fatima, Bégoua et Gobongo.
Selon le Premier ministre, André Nzapayéké, « …ces actes relèvent du terrorisme
et vise incontestablement à plonger le pays dans le chaos pour
compromettre le processus de transition ». Le chef du gouvernement a fait cette
mise au point mardi au cours d’une conférence de presse à la présidence de la
République.
C’est un chef de gouvernement
visiblement affecté par les violences meurtrières survenues le weekend dernier à
Bangui qui était en face des journalistes. André Nzapayéké a pris la mesure de
la gravité des évènements et, est toutefois resté évasif en ce qui concerne le
Pk12.
« Un incident grave a eu lieu au Pk12
impliquant un contingent de la MISCA qui a du répondre à des attaques à la
grenade. Le bilan provisoire est lourd. Des dizaines de morts et de blessés, des
dizaines de maisons incendiées, des hommes et des femmes mutilées par les éclats
d’une roquette lancée sur le quartier Gobongo par des hommes armés. Un bilan qui
pourrait s’alourdir, vu le nombre de blessés admis dans les hôpitaux dans un
état grave ».
Sur la question du gel des salaires
dont les rumeurs circulaient depuis un moment à Bangui, le Premier ministre
répond qu’il n’en est pas question. « Nous nous engageons à résorber les trois
mois. Au fur et à mesure que nous allons avancer, nous paierons dès que nous le
pourrions un et demi, deux mois » a-t-il précisé.
André Nzapayéké a justifié les
mesures visant à opérer un contrôle physique des fonctionnaires et agents de
l’Etat par une meilleure gestion.
« En ce concerne le fichier du personnel,
nous ne sommes pas là pour lutter contre les intérêts des travailleurs. Une
bonne maîtrise du fichier du personnel permettrait à la transition de mieux
faire son travail, de mieux programmer le redéploiement du personnel, la
réouverture des écoles, le fonctionnement des hôpitaux et les ressources de
l’Etat », a martelé le Premier ministre.
Concluant sur les troupes
internationales, le chef du gouvernement Nzapayéké a déclaré : « il est aussi de
notre devoir, nous, centrafricain de ne pas transformer les forces
internationales venues nous aider en ennemis ».
Source :
radiondekeluka.org