Violent accrochage Sangaris-Séléka en Centrafrique : plusieurs rebelles tués dans l'attaque d'un détachement français à Boguila.

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RCA: violent accrochage entre Sangaris et des rebelles à Boguila

 

Par RFI  - Publié le 06-05-2014 Modifié le 06-05-2014 à 12:09

Un accrochage s'est produit, lundi 5 mai, entre les forces françaises et un groupe armé à Boguila, dans le nord-ouest de la Centrafrique, a-t-on appris ce mardi auprès de l'état-major des forces françaises. Une région théâtre, il y a une dizaine de jours, d'une attaque meurtrière contre un hôpital.

Depuis l'attaque du 26 avril contre l'hôpital de Boguila, les autorités locales, la préfète de l'Ouham, la représentante du département au sein de Parlement de transition réclamaient une intervention dans la région. C'est certainement ce qui a poussé l'opération Sangaris à lancer une mission de reconnaissance entre Bossangoa et Paoua, dans des zones où la force française n'était pas déployée. « Un nouveau raid meurtrier était en préparation », assure une source militaire.

Avant même d'arriver à Paoua, où les hommes de Sangaris devaient rejoindre la Misca, les Français ont été alertés. Une quarantaine de miliciens circulant en Pick-up et en motos, lourdement armés, ont été repérés descendant depuis la localité de Bémal à l'extrême Nord-Ouest, prés de la frontière avec le Tchad. Bémal, c'est là où s'étaient repliés les éléments identifiés comme étant des Seleka responsables de l'attaque de Boguila, il y a 10 jours. Ce qui a fait dire à l'état-major que le groupe repéré lundi était peut-être « la bande » à l'origine des exactions rapportées ces derniers jours.

Trois heures de combats sans perte côté français

Le groupe a été intercepté à l'entrée de Boguila en fin d'après-midi. Immédiatement assure l'état-major, « les miliciens ont engagé le combat. Ils ont tenté une manœuvre de débordement ». En clair, ils ont essayé d'encercler les Français.

Sangaris a alors riposté avec force : tirs de mortiers, tirs de missiles antichars Milan et une frappe aérienne réalisée à partir d'un avion venant de Ndjamena. Les combats ont duré jusqu'à la tombée de la nuit. Selon un bilan donné par les militaires français il y a eu « plusieurs morts dans les rangs des assaillants et des véhicules détruits », sans plus de précision pour le moment. Toute la nuit, les patrouilles se sont poursuivies, mais une partie du groupe de miliciens serait parvenue à s'échapper.

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Centrafrique : des militaires français attaqués, plusieurs rebelles tués

Par La rédaction numérique de RTL, Avec AFP | Publié le 06/05/2014 à 08h35

Un détachement de la force française Sangaris a été attaqué par une colonne lourdement armée de rebelles ce mardi dans le nord-ouest de la Centrafrique.

Par La rédaction numérique de RTL, Avec AFP | Publié le 06/05/2014 à 08h35

 

Un détachement de la force française Sangaris a été attaqué par une colonne lourdement armée de rebelles ce mardi dans le nord-ouest de la Centrafrique.

 

"Des éléments de Sangaris ont été attaqués par un groupe armé important, d'une quarantaine d'individus, engagés dans un raid sur une route provenant du nord de la RCA et allant en direction du village de Boguila", a précisé ce mardi 6 mai le colonel Gilles Jaron, porte-parole de l'État-major.

 

Les affrontements se sont produits à environ 450 km au nord-ouest de la capitale, Bangui, et ont duré près de trois heures, avec appui aérien d'avions de chasse français venus de N'Djamena.

 

Missiles anti-chars utilisés

 

La colonne de rebelles était équipée de motos, de pick-up et lourdement armée, selon le colonel Jaron. Ils ont immédiatement engagé le combat "pour s'emparer de notre position".

 

"Face à l'agressivité de cet adversaire, la force française a eu recours à de l'armement lourd, mortiers, missiles anti-chars", selon le responsable militaire. Les combats se sont interrompus à la tombée de la nuit, une partie de la colonne adversaire ayant été détruite, d'autres attaquants s'étant "exfiltrés". L'état-major à Paris a annoncé la mort de plusieurs rebelles.

 

La nuit a été calme et les soldats de Sangaris procédaient à des patrouilles dans cette zone difficile d'accès, où la force africaine Misca était absente et où des exactions ont été rapportées. L'opération française de pacification de la Centrafrique a débuté le 5 décembre.

 

 

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Centrafrique: plusieurs rebelles tués dans l'attaque d'un détachement français

Par Le Figaro.fr avec AFP -Mis à jour le 06/05/2014 à 08:37

 

Des combats ont opposé lundi au nord-ouest de la Centrafrique un détachement de la force française Sangaris et une colonne lourdement armée qui a attaqué et dont plusieurs éléments ont été tués, a indiqué aujourd'hui l'état-major à Paris.

 

Les affrontements se sont produits à environ 450 km au nord-ouest de Bangui et ont duré quelque trois heures, avec appui aérien d'avions de chasse français venus de N'Djamena, selon cette source.

 

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Attaque contre des militaires français en Centrafrique

 

LeMonde.fr – 06 mai 201

Des combats ont opposé, lundi 5 mai dans le nord-ouest de la République centrafricaine (RCA), un détachement de la force française Sangaris, indique l'état-major de l'armée français à Paris.

« Des éléments ont été attaqués par un groupe armé important, d'une quarantaine d'individus, engagés dans un raid sur une route provenant du nord de la RCA et allant en direction du village de Boguila », a précisé un porte-parole de l'état-major. Il n'y a pas eu de blessé côté français.

« ARMEMENT LOURD, MORTIERS, MISSILES ANTI-CHARS »

La colonne de rebelles était équipée de motos, de pick-up et lourdement armée, selon le colonel Jaron. Ils ont immédiatement engagé le combat « pour s'emparer de notre position ». « Face à l'agressivité de cet adversaire, la force française a eu recours à de l'armement lourd, mortiers, missiles antichars. Il y a eu un appui aérien d'avions de chasse venus de N'Djamena », selon le responsable militaire. Les affrontements se sont produits à environ 450 kilomètres au nord-ouest de Bangui et ont duré quelque trois heures.

Les combats se sont interrompus à la tombée de la nuit, une partie de la colonne des adversaires ayant été détruite ; plusieurs assaillants ont été tués, le reste s'est enfui. La nuit a été calme et les soldats de Sangaris procédaient à des patrouilles dans cette zone difficile d'accès, où la Mission internationale de soutien à la Centrafrique sous conduite africaine (Misca) est absente et où des exactions ont été rapportées.

L'hôpital de Boguila a été le théâtre d'une attaque meurtrière le 26 avril qui a fait 22 morts, dont trois employés de Médecins sans frontières (MSF). Face à la dégradation de la situation sur le terrain, l'ONG a d'ailleurs annoncé lundi qu'elle suspendait pendant une semaine ses activités en RCA, au Tchad, au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC). « Il pourrait s'agir de la bande armée à l'origine des exactions (...)

L'hôpital de Boguila a été le théâtre d'une attaque meurtrière le 26 avril qui a fait 22 morts, dont trois employés de Médecins sans frontières (MSF). Face à la dégradation de la situation sur le terrain, l'ONG a d'ailleurs annoncé lundi qu'elle suspendait pendant une semaine ses activités en RCA, au Tchad, au Cameroun et en République démocratique du Congo (RDC). « Il pourrait s'agir de la bande armée à l'origine des exactions [rapportées ces derniers jours] », a précisé l'état-major.

L'opération française de pacification de la République centrafricaine a débuté le 05

décembre 2013.