Vendredi 3 octobre 2014 - blog d’Hervé
Chabaud !
Le ministère
de la Défense a communiqué le vendredi 2 octobre 2014, un point de la situation
en République centrafricaine (RCA). Plusieurs accrochages ont été
relevés.
A Bangui, au
cours d’une patrouille avec des unités de police constituées de la MINUSCA le
vendredi 26 septembre 2014: ” l’arrestation d’individus armés de grenades a
soulevé un début d’émeutes et de prises à partie dans la région de PK5,
auxquelles la force a mis fin en ripostant. En fin de journée, les forces de
sécurité intérieures appuyées par la force Sangaris ont arrêté des groupes armés
qui progressaient dans le même secteur et incendiaient des maisons en réaction à
des actes de brigandage”. Ces incidents ont montré la bonne réactivité des
forces de sécurité centrafricaines et le faible soutien de la population à ces
groupes armés.
Le ministère
indique aussi qu’à Bambari : ” la force Sangaris ainsi que la MINUSCA ont été
prises à partie le 1er octobre par des groupes lourdement armés qui cherchaient
à attaquer le camp de l’ONU. Dans le même temps, la force Sangaris a dû
s’interposer en protection de la population au Sud de la ville, alors qu’un
autre groupe armé la menaçait. L’action combinée des forces Sangaris et de la
MINUSCA ont contraint ces différents groupes à se replier. Dans leur retrait,
ces derniers ont pillé deux sites d’organisations non gouvernementales qui
apportent des soins sur le camp de réfugiés. Le calme a été rétabli dans la
zone”.
Les tensions
dans l’Est du pays, sont expliquées comme liées des conflits
interconfessionnels, à des divisions au sein du mouvement ex-Séléka, et à
l’imbrication de différentes communautés. “Cette situation a amené la force
Sangaris à engager une ré-articulation de son dispositif, dont le centre de
gravité sera progressivement ramené l’Est du pays ainsi que dans le couloir
central”.
Le ministre
conclut que dans l’ensemble du pays, la force Sangaris poursuit son action en
appui de la MINUSCA et des forces de sécurité intérieures (FSI). La France
indique aussi que : “La force de l’ONU poursuit sa montée en puissance : des
forces burundaises ont ainsi rejoint Sibut le 26 septembre et le dispositif
congolais à Boda devrait être rapidement renforcé, ouvrant la perspective d’un
désengagement de la force Sangaris à Boda dans les jours à venir. Dans l’Ouest,
la force Sangaris prépare également son désengagement de
Bossangoa”.
http://lhistoireenrafale.blogs.lunion.presse.fr/2014/10/03/opex-la-situation-de-la-force-sangaris-en-centrafrique/