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- mercredi 4 février 2015 17:30
Les consultations à la base ont
été un véritable succès dans le Bamingui Bangoran (nord de la Centrafrique). La
réussite de cette activité a été présentée ce mercredi au cours d'une conférence
de presse animée par les membres de la délégation en mission dans cette
préfecture.
Le ministre résidant
du Bamingui Bangoro et chef de la mission, Abdalah Kadre, se réjouit de
l'atteinte des objectifs fixés.
« Je peux vous dire qu'initialement les
consultations à la base devaient se tenir dans les sous-préfectures de Ndélé et
Bamingui. Lorsque nous sommes arrivés sur le terrain, nous avons adopté une
stratégie de proximité. Nous avons travaillé à Bamingui, à Ndélé et dans les
deux gros villages Kotissako et Ndolokpata. Les objectifs sont
atteints », s'est félicité le ministre Abdalah
Kadre.
« Je pense que nous avons obtenu toutes les
informations nécessaires qui ont été confinées dans le rapport élaboré. La
principale préoccupation des populations, c'est la paix. Et pour qu'il y' ait la
paix, il faut qu'il y' ait désarmement, démobilisation, réinsertion et
rapatriement (DDRR) », a souligné le membre du
gouvernement.
Le Haut représentant
de la France en République Centrafricaine, Charles Malinas, et le commandant
de la force française Sangaris, le général Eric Bellot des Minières ont pris
part à la conférence de presse.
Par ailleurs à
Bambari, chef lieu de la Ouaka au centre-est de la Centrafrique, les non
musulmans réclament le retour des facilitateurs pour les consultations à la
base. La communauté non musulmane a marché ce mercredi pour exiger la tenue des
consultations populaires. Les marcheurs ont remis un mémorandum au chef de
bureau local de la Mission onusienne en Centrafrique,
Minusca.
« Nous avons organisé une marche de soutien pour
solliciter le retour des facilitateurs pour les consultations à la base en vue
des préparatifs du forum national. Souvenez-vous que les musulmans avaient
opposé un refus catégorique à la mission empêchant ainsi la tenue des
consultations à la base le mois dernier », a indiqué, sous couvert
de l'anonymat, l'un des organisateurs de la marche.
Dépêchée vers la fin du mois de janvier à Bambari, la mission avait été empêchée de rentrer dans la ville par la communauté musulmane.