Centrafrique : l'envoyé de l'ONU, le général Babacar Gaye, se dit plein d'espoir pour les perspectives de paix. Il appelle les protagonistes à déposer les armes

 

Le chef de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), le général Babacar Gaye

Le chef de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (MINUSCA), le général Babacar Gaye. Photo: ONU

 

31 décembre 2014 – Le Représentant spécial du Secrétaire général en République centrafricaine, Babacar Gaye, s'est déclaré plein d'espoir pour les perspectives de paix dans ce pays, mettant en avant des signes de progrès en matière de dialogue.

« Si je devais résumer en un mot ce que m'inspire la journée du 30 décembre 2014, ce mot serait 'espoir' », a dit Babacar Gaye lors d'une conférence de presse mardi dans la capitale centrafricaine Bangui.

Il a fait référence à la déclaration de la Présidence du Conseil de sécurité du 18 décembre qui a réitéré l'appel du Conseil en faveur du désarmement de toutes les parties et du dialogue comme seule voie vers une paix durable.

« Nous avançons dans la direction indiquée par le Conseil de sécurité », a dit M. Gaye, mettant en avant les récentes consultations et le prochain Forum de Bangui, qui lui font croire au processus de paix.

La Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a été mandatée pour protéger la population, pour soutenir le processus politique et la restauration de l'autorité de l'Etat. L'envoyé de l'ONU a pointé les « avancées tangibles » en matière de protection de la population.

Il a également noté que malgré des affrontements à Berbarati, les forces de maintien de la paix étaient intervenues de manière « très robuste ». « Des criminels notoires ont été arrêtés. Ils ont déjà été transférés ou vont être transférés à Bangui », a-t-il ajouté.

Les efforts de réconciliation se sont poursuivis dans l'est et le centre du pays, avec notamment un accord à Bambari entre les parties prenantes pour ramener la paix dans la ville. Babacar Gaye a souligné le rôle de la Mission de l'ONU en matière de prévention.

 

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Centrafrique: l’envoyé de l’ONU a appelé les protagonistes à déposer les armes

 

www.45enord.ca - par Jacques N. Godbout,  Avec le Centre d’actualités de l’ONU le 1 janvier 2015 à 0:01.

 

Au Forum de Bangui, le Général Babacar Gaye, le Représentant du Secrétaire Général des Nations Unies en RCA et chef de la Minusca, a appelé les protagonistes de la crise centrafricaine à déposer les armes.

Le général a appelé à emprunter la voie du dialogue, en l’occurrence le Forum de Bangui destiné à la réconciliation et qu’il qualifie de chance pour la Centrafrique.

Le chef de la Minusca s’est déclaré plein d’espoir pour les perspectives de paix dans ce pays, mettant en avant des signes de progrès en matière de dialogue.

« Si je devais résumer en un mot ce que m’inspire la journée du 30 décembre 2014, ce mot serait ‘espoir' », a dit Babacar Gaye lors d’une conférence de presse mardi dans la capitale centrafricaine Bangui.

Il a fait référence à la déclaration de la Présidence du Conseil de sécurité du 18 décembre qui a réitéré l’appel du Conseil en faveur du désarmement de toutes les parties et du dialogue comme seule voie vers une paix durable.

« Nous avançons dans la direction indiquée par le Conseil de sécurité », a dit M. Gaye, mettant en avant les récentes consultations et le prochain Forum de Bangui, qui lui font croire au processus de paix.

La Mission multidimensionnelle intégrée pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a été mandatée pour protéger la population, pour soutenir le processus politique et la restauration de l’autorité de l’Etat. L’envoyé de l’ONU a pointé les « avancées tangibles » en matière de protection de la population.

Il a également noté que malgré des affrontements à Berbarati, les forces de maintien de la paix étaient intervenues de manière « très robuste ». « Des criminels notoires ont été arrêtés. Ils ont déjà été transférés ou vont être transférés à Bangui », a-t-il ajouté.

 

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Centrafrique : le Conseil appelle les parties à accélérer la réconciliation nationale

 

Une patrouille de la MINUSCA à Bangui, en République centrafricaine

Une patrouille de la MINUSCA à Bangui, en République centrafricaine. Photo : MINUSCA

 

Nations Unies, 18 décembre 2014 – Les autorités de transition en République centrafricaine doivent hâter les préparatifs du Forum de Bangui pour la réconciliation nationale, a déclaré jeudi le Conseil de sécurité des Nations Unies.

Le Forum de Bangui, qui doit se tenir en janvier 2015, aura pour objectif de forger un consensus au niveau national dans le pays.

Dans une déclaration présidentielle, les membres du Conseil ont également exhorté l'ensemble des acteurs du processus électoral, notamment les autorités de transition et l'Autorité nationale des élections, à accélérer les préparatifs des élections présidentielles et législatives devant se tenir au plus tard en août 2015. Le Conseil a en effet insisté pour que ces élections, sensées marquer la fin de la transition, soient libres, régulières, transparentes et ouvertes à tous.

Par ailleurs, le Conseil a réitéré son appel à toutes les parties et tous les protagonistes, notamment les dirigeants de l'ex-Séléka et des groupes anti-Balaka ainsi que de tous les autres groupes armés, « de déposer immédiatement et définitivement les armes, de libérer tous les enfants qu'ils ont enrôlés et d'emprunter la voie du dialogue, seul moyen viable d'arriver à une réconciliation et une paix durables et condition essentielle de la mise en œuvre effective du mandat de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) ».

Le Conseil de sécurité a également rappelé que la MINUSCA « a pour mandat de protéger, sans préjudice de la responsabilité principale des autorités de transition, la population civile du risque d'atteinte à l'intégrité physique, dans les limites de ses moyens et de ses zones de déploiement, notamment grâce à des patrouilles actives ».

 

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Centrafrique : l'ONU exhorte les autorités à maintenir le cap

 

Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous

Le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous. Photo ONU/Paulo Filgueiras

 

Nations Unies, 9 décembre 2014 – A l'occasion d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations Unies sur la situation en République centrafricaine mardi, le Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux opérations de maintien de la paix, Hervé Ladsous, a noté que le pays entrait dans une phase critique sur fond de progrès du processus politique.

« La République centrafricaine entame une phase critique à un moment où l'attention internationale sur la crise commence à s'estomper. Les risques restent élevés, des perturbations supplémentaires dans le processus politique et/ou la situation sécuritaire pourraient mettre le processus de transition en péril », a déclaré M. Ladsous devant les membres du Conseil.

Le chef des opérations de maintien de la paix a noté que le processus politique allait de l'avant grâce aux efforts du Médiateur de la crise en République centrafricaine, le Président congolais Sassou Nguesso, des Nations Unies et de l'Union africaine.

« Suite aux accords conclus entre les parties prenantes dans le pays, la région et les partenaires internationaux ont demandé au Médiateur de prolonger la période de transition de six mois jusqu'à août 2015 », a-t-il ajouté, notant également que les préparatifs sont activement en cours pour la tenue du Forum de Bangui sur la réconciliation nationale au début de l'année prochaine.

« Tout retard supplémentaire au-delà du mois d'août 2015 pourrait compromettre la transition elle-même », a estimé Hervé Ladsous. « J'exhorte les autorités centrafricaines à maintenir le cap et les partenaires régionaux et internationaux du pays à rester engagés de manière soutenue et coordonnée afin de fournir à la République centrafricaine l'assistance nécessaire pour assurer l'efficacité et la durabilité de ses actions. »

S'agissant du Forum de Bangui, le chef des opérations de maintien de la paix a noté que ses contours commençaient à prendre forme. « Il y a un consensus croissant sur la nécessité de traiter l'ensemble des questions qui sont au cœur de la crise, y compris le désarmement, la démobilisation et la réintégration des groupes armés, et les préparatifs pour la réforme du secteur de la sécurité, notamment la reconstitution de l'armée centrafricaine, les FACA, les questions relatives à la gouvernance politique et économique, la lutte contre l'impunité et le statut d'environ un million de réfugiés et de personnes déplacées, dont beaucoup veulent retourner dans leurs foyers », a-t-il dit.

Selon M. Ladsous, le Forum de Bangui « devrait aussi viser comme point de départ le processus de réconciliation à long terme à tous les niveaux de la société, avec des mécanismes établis pour surveiller la mise en œuvre des principales recommandations du Forum. »

Le chef des opérations de maintien de la paix a également relevé que divers chefs du mouvement ex-Séleka ont publiquement exprimé leur soutien au processus de dialogue national, y compris à la tenue du Forum de Bangui.