L’UE
aide à la reconstruction de la Centrafrique
L'Union Européenne
apporte son appui à la Centrafrique. Pour la reconstruction du pays, la
Commission européenne a annoncé lundi le lancement de trois projets de soutien,
avec le fonds fiduciaire appellé "Bêkou".
Le fonds
"Bêkou" de la Commission européenne, dispose d'un budget initial de 64 millions
d'euros pour la reconstruction de la Centrafrique
En sangho, la
langue principale du pays "Bêkou" signifie "espoir". Comme quoi les
Centrafricains peuvent espérer remettre leur pays sur pied. Ce fonds servira à
financer trois projets de soutien. Il y a d'abord le projet d'appui à la santé.
Il permettra un meilleur accès aux services sanitaires pour 760.000 personnes,
mais aussi la formation du personnel de santé, la fourniture de stocks de
médicaments, ainsi qu'un appui au ministère de la Santé. Le second projet sera
axé sur l'amélioration des conditions économiques et sociales des quartiers
défavorisés de la capitale Bangui. L'accent sera mis sur la réhabilitation des
infrastructures publiques comme les égouts, les routes, le réseau
d'approvisionnement en eau. Autre point important la formation des habitants des
quartiers pour des travaux publics.
Les femmes ne
sont pas oubliées
Le troisième
projet devrait permettre aux femmes d'être financièrement indépendantes.
Conseils, formations, accès à des prêts, le projet prévoit un certain nombre de
volets pour permettre aux femmes de mettre en place leurs propres activités
économiques.
La présidente
de transition Catherine Samba-Panza est citée dans des affaires de corruption et
d'enrichissement illicite
Le fonds
"Bêkou" créé en juillet dernier par la Commission européenne, dispose d'un
budget initial de 64 millions d'euros. Parmi les pays contributeurs il y a la
France, l'Allemagne et les Pays-Bas.
Corruption et
enrichissement illicite
Cet appui de
l'Union européenne arrive alors que la présidente de transition est citée dans
des affaires de corruption et d'enrichissement illicite. Il s'agit entre
autres du virement sur un compte privé de la seconde tranche d'un don de plus
d'un milliard de FCFA octroyé en mars dernier à son pays par l'Angola. Bambou
Faustin est le vice président de la commission équipement et communication au
sein du Conseil National de Transition:
"S'il y a une
inquiétude qui est exprimée c'est évident que cela peut tendre à décourager les
donateurs. Mais nous au niveau du Conseil National de Transition ce que nous
faisons c'est de faire en sorte que ce qui est déjà arrivé soit géré comme il se
doit et que cela arrive au niveau des populations concernées".
La Centrafrique
dépend actuellement de l'aide étrangère, une aide dont elle a besoin pour être
de nouveau sur pied.
DW-World.de
30/09 2014