Démenti
du FPRC Ex-SÉLÉKA suite aux propos de Jean-Jacques Demafouth
Par
le Général Arda Hakouma, Chef d’Etat-Major, FPRC Ex-
SÉLÉKA
Communiqué
No 00125 du FPRC Ex-SÉLÉKA- Centrafrique
C’est
avec stupeur et indignation que nous apprenons à travers les médias les
accusations répétées et non fondées de Jean Jacques Demafouth contre le FPRC
Ex-SÉLÉKA sur la situation sécuritaire et la profanation des symboles de
l’Église chrétienne dans les régions que nous avons libérées. Il accablait de
mensonges sur les médias internationaux contre certains Dirigeants de
l’Ex-SÉLÉKA de prôner le WAHHABISME, le BOKO HARAMISME, de recruter les
JIHADISTES et de limiter notre mouvement aux seuls natifs des régions de VAKAGA
et de BAMINGUI-BANGORAN.
Nous
condamnons fermement toutes ces affirmations fausses, voire toutes ces
allégations fallacieuses qui relèvent de la pure manipulation dans le but
d’égarer l’opinion nationale et internationale sur le caractère noble de notre
mission d’instaurer une Paix Durable dans notre pays la République
Centrafricaine, afin que chaque citoyen, ne soit plus considéré en fonction de
sa religion, de ses origines ethniques, de sa région, comme c’est le cas
actuellement avec un Gouvernement essentiellement composé de frères, sœurs et
cousins de Catherine SAMBA PANZA.
Nous
sommes mieux indiqués pour affirmer notre profond attachement aux lieux saints.
Jamais nous ne saurons profaner un quelconque lieu de culte dans les régions qui
sont sous notre autorité. Aussi, toute exaction, tout pillage et toute violation
des Droits de l’Homme sont sévèrement punis.
Dans
la plupart des villes des régions sous contrôle du FPRC Ex-SÉLÉKA, la vie a
repris son cours normal et les populations vaquent sereinement à leurs
occupations.
Le
FPRC Ex-SÉLÉKA regroupe les compatriotes issus de toutes les régions et de
toutes les confessions religieuses de notre pays. Nous sommes fiers de cette
diversité ethnique, culturelle et religieuse, à l’image de notre Nation. Nous
affirmons solennellement notre attachement à la laïcité chère à notre Père
Barthélémy BOGANDA, Fondateur de la République Centrafricaine. Cela ne sert à
rien de distraire l’opinion publique sur des prétendus conflits qui risquent
d’opposer les fidèles des différentes religions.
Jean
Jacques DEMAFOUTH a construit son capital politique sur une base d’assassinats,
de mensonges et d’incompétence, qui lui a valu aujourd’hui son limogeage du
service des renseignements français. Il a induit lamentablement en erreur le
vice président autoproclamé de transition de Centrafrique, Monsieur Charles
MALINAS, ambassadeur de France en Centrafrique en lui fournissant des fausses
fiches de renseignement.
Qu’on
se rappelle que le parcours de Jean Jacques DEMAFOUTH est jalonné de cadavres :
Le Général MBAIKOUA, l’assassinat des Gendarmes de KEMBE dont GBODO,
l’assassinat du Général DJADDER, l’assassinat de la Française qui travaillait
pour le compte d’une ONG Humanitaire qui aurait été revendiqué par lui et
Christophe GAZAMBETTI, tous les crimes commis par lui en tant que chef de
l’APRD.
Les
armes de la campagne de DDR, qu’il a menée, lui ont servi à réarmer les éléments
de l’APRD pour poursuivre ses funestes visées. La réhabilitation des Forces
Armées Centrafricaines qu’il réclame aussi à cor et à cri n’ont d’autres buts,
selon lui, de lui servir de tremplin pour l’exécution de son plan machiavélique
de renverser Catherine SAMBA PANZA afin de conquérir le pouvoir, avec la
complicité active de l’actuel Premier Ministre MAHAMAT KAMOUN.
Ainsi,
il ne fait l’objet d’aucun doute que Jean Jacques DEMAFOUTH avec les membres de
sa confrérie créée pour la cause, incarnent par définition le malheur de
Catherine SAMBA PANZA et de la République Centrafricaine. Qu’ils ne fassent pas
d’illusions nous les connaissons tous et les avons à l’œil.
Selon
les informations concordantes, les manœuvres dilatoires en faveur de KARIM
MECKASSOUA, vice président du FDPC de ABDOULAYE MISKINE, qui visaient à lui
confier la Présidence de la troisième transition qui devait intervenir dès le 24
Juin 2015, ont été éventées à l’issue de la rencontre de
Rome.
MECKASSOUA
profite de ses relations controversées, sur le plan international, pour mieux
camoufler son rejet par la population. Il n’a même pas réussi à obtenir un score
honorable dans son propre fief à Bangui, où il a été battu à plate
couture.
Sa
présence à la tête du pays créerait plus de confusion et plongerait encore
davantage le pays dans des troubles à l’issue incertaine que sa candidature
serait un désastre pour toute la sous région.
Ses
relations exécrables avec certains chefs d’Etat africains risqueraient de
provoquer l’isolement de la RCA au sein des organisations de la sous région tels
que la CEMAC, CEEAC et l’Organisation des Pays de la Région des Grands Lacs.
Chers
compatriotes Centrafricains. Que personnes ne viennent nous distraire. Restons
tous unis pour reconstruire ensemble notre pays, la République Centrafricaine
afin qu’elle retrouve sa place sur l’échiquier international. Le FPRC Ex-SÉLÉKA
est déterminé à s’y atteler jusqu’à atteindre cet
objectif.
Cependant,
nous rassurons l’opinion nationale et internationale de notre volonté sincère de
respecter l’Accord de Paix et de cessation des hostilités de Nairobi de Janvier
2015 et de Brazzaville de 2014 si et seulement si l’esprit de ses Accords est
respecté.
Fait
à Kagabandoro (RCA), le 08 avril 2015