mercredi
18 mars 2015 12:11 - radiondekeluka.org
Les élections groupées en
République Centrafricaine se tiendront aux mois de juin-juillet 2015 comme fixé
par la communauté internationale. La déclaration est faite par le chef du
gouvernement de transition, Mahamat
Kamoun, lors de l'interview exclusive accordée ce mercredi à
RNL. L'annonce de Mahamat
Kamoun intervient deux jours après sa participation à la 7e
rencontre du Groupe international de contact sur la République Centrafricaine
(GIC-RCA) qui s'est tenue lundi 16 mars 2015 à Brazzaville au Congo.
« Nous autorités de la transition, travaillons dans
l'optique que les choses se passeront à la date fixée. Maintenant que nous
sortons de Brazzaville avec cette ferme volonté de la communauté internationale
de nous accompagner, il n'y a pas de raison. L'Union européenne vient de mettre
à la disposition de l'Autorité nationale des élections (ANE) 8 millions d'Euros
[Ndlr :
Ce premier décaissement va
servir à l'enregistrement des électeurs, la mise en place des démembrements de
l'ANE dans les préfectures restant, l'établissement des listes électorales et le
lancement de la procédure d'appel d'offre pour le choix de l'opérateur technique
qui aura à organiser les élections.
L'Union européenne, qui a
été dans une sorte d'attentisme jusqu'à ce que le budget global des élections
soit bouclé, a mis un peu d'eau dans son vin pour accepter de décaisser 20
millions d'Euros [Ndlr :
Le Premier ministre de la
transition rassure que le consensus sera la règle d'or autour des différentes
étapes pouvant aboutir à ces élections générales dans les délais.
« Là où il y a des ajustements
d'ordre juridique ou autre, nous appellerons toute la classe politique
centrafricaine et forces vives de la nation pour leur faire comprendre la
nécessité d'aller plus vite et prendre des dispositions qui
s'imposent », a-t-il précisé.
Mahamat Kamoun se réserve de se
prononcer sur la probable question d'un vide constitutionnel dans le pays. Il
estime que le gouvernement va tout mettre en œuvre pour éviter un
troisième report en ce qui concerne la date de l'organisation des échéances
électorales. « Au jour
d'aujourd'hui, je ne peux pas vous parler de vide constitutionnel. Nous avons
déjà obtenu un report et nous savons aussi qu'un deuxième report de la date de
la transition n'est pas possible », a insisté Mahamat Kamoun.