ARRESTATION D’AMINE MICHEL
PRESIDENT DE L'UNDP A L'AEROPORT DE BANGUI MPOKO
_______________________________
Centrafrique :
Interpellation de Michel Amine, l'Undp dénonce une arrestation arbitraire et
politique
Michel Amine,
président Undp-Rca
© Koaci.com-Jeudi 9 avril - En réaction à l’arrestation de son président fondateur, à l’aéroport de Bangui, l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), dénonce une arrestation arbitraire.
Dans
un communiqué de presse reçu par koaci, et signé de Me Andegue Onana Daniel
Désiré, le conseil de Michel Amine, prend la communauté internationale à témoin
pour « cette gravissime violation des droits et libertés de son Président
Fondateur, notamment ceux prescrits par la déclaration universelle des droits de
l’homme ».
La
formation politique de Michel Amine dit se réserver le droit de tirer les
conséquences de cet arrestation, qui intervient au moment où, « le peuple
centrafricain, les autorités et Institutions de transition, la société civile,
les autorités religieuses et traditionnelles, divers acteurs institutionnels
nationaux et internationaux, avec le déterminant concours de la communauté
internationale fortement mobilisée, s’évertuent à éradiquer la crise humanitaire
sans précédent dont le pays est en proie, renouer avec la paix et la sécurité,
restaurer l’Etat de Droit, puis finaliser le processus démocratique qui mettra
un terme à la Transition avec l’imminente organisation d’élections libres et
transparentes ».
Selon
le communiqué de presse, Michel Amine est dans un état de santé qui nécessite «
urgemment » des soins en France.
Koaci.com,
Yaoundé.
Michel Amine mis en
examen à Bangui
Par
afriqueactualite.com - 08/04/2015
Selon la gendarmerie
nationale, ce candidat à la présidentielle centrafricain, craint pour sa
puissance financière, est détenteur d'au moins trois passeports différents. Il a
été arrêté mardi à Bangui
Le passeport
centrafricain de Michel Amine
Michel Amine,
Président de l’union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), candidat
à l’élection présidentielle prochaine en Centrafrique, a été arrêté, mardi à
Bangui.
Il est 17h lorsque
M. Michel Amine tente d'embarquer à bord du vol Air France à destination de
Paris (France). Il y sera arrêté puis gardé à vue au commissariat du Port Amont
à Bangui.
«M. Amine a été
intercepté par la police de l'aéroport Bangui M'Poko au moment où il remplissait
les formalités d'usage pour embarquer à destination de Paris où il doit
effectuer des soins avant de revenir pour la campagne électorale», a
expliqué Jules Mamadou, de la cellule de communication du parti
UNDP.
Selon la
gendarmerie nationale, ce candidat, craint pour sa puissance financière, est
détenteur de 3 passeports différents.
© DR
Le passeport
camerounais de Michel Amine
« Il a été interpellé
pour avoir fait usage d'un passeport camerounais à l'aéroport alors qu'à Ledger
(un hôtel 5 étoiles de la capitale où il a l'habitude de se loger lors de ses
séjours en terre natale), il a présenté un autre passeport étranger, afghan
dit-on», confie un
responsable de la gendarmerie.
Contacté par
téléphone, M. Amine nie les faits et qualifie d'arbitraire son
arrestation.
«Mon
arrestation est purement arbitraire. Le commandant de la gendarmerie qui m'a
interpellé ne m'a rien notifié, et n'a présenté aucun mandat d'amener. Du
parquet où j'ai été conduit dans un premier temps, le procureur de la république
qui avait d'ailleurs déjà quitté le bureau, s'est étonné de mon arrestation lors
qu'on l'a joint au téléphone. Je comprends alors que c'est le ministre de la
sécurité publique qui m'a mis en examen...», a expliqué Michel
Amine.
Il a également nié
détenir plus de deux passeports. « J'ai un passeport centrafricain et un
passeport camerounais. J'ai toujours voyagé avec ces deux documents. Je suis
plusieurs fois parti de Bangui avec ce passeport camerounais accompagné de mon
titre de séjour et je n'ai jamais été inquiété. Pourquoi le problème ne se pose
qu'aujourd'hui. Je suis centrafricain de souche mais adopté au Cameroun. D'où ma
double nationalité. Il n'est jamais interdit à un individu d'avoir deux
passeports... », a-t-il ajouté.
© DR
Le passeport
afghan de Michel Amine
Au sein de son parti,
on pointe du doigt les anciens membres du bureau politique qui venaient d'être
démis de leur fonction pour escroquerie et abus de confiance. « Depuis que le
président Amine a pris la décision de les renvoyer du parti, ils ont promis de
tout mettre en œuvre pour le nuire. C'est ce qu'ils viennent de démontrer en
montant ce coup. Nos sources nous ont indiqué qu'ils ont monnayé cette
arrestation... », confie Jules Mamadou.
Jeune parti
politique nouvellement créé en Centrafrique et dont les activités ont été
officiellement lancées en juillet
C'est d'ailleurs
l'un des points saillants de son programme politique basé sur le changement des
mentalités et le renouvellement de la classe politique.
L'avènement dans
la scène politique centrafricaine de M. Amine, âgé de 44 ans, crée
d'interminables remous. La classe politique ne cesse donc de s'interroger sur
l'origine des billets de banque qu'il distribue à longueur de journée toutes les
fois qu'il arrive à Bangui, au point d'inquiéter fortement ses challengers
politiques. Il faut compter le nombre de personnes faisant le pied de grue à son
hôtel à longueur de journée pour espérer rentrer avec quelques billets de banque
à la maison.
Certains
observateurs voient en Michel Amine la face cachée du monde arabe, estimant
qu'il est impossible à un seul individu d'être possesseur d'une telle fortune.
D'autres n'hésitent pas à dire que tout l'argent qu'il possède lui est donné par
certains pays arabes comme le Koweït ou l'Afghanistan, qui veulent passer par
lui pour conquérir, à l'avenir, la RCA, un pays potentiellement riche en
ressources naturelles
ARRESTATION D’AMINE MICHEL:
« IL A FAIT USAGE D’UN FAUX PASSEPORT CAMEROUNAIS QUI A ETE DELIVRE AU
CAMEROUN EN TOUTE ILLEGALITE » DIXIT SAMEDI NICAISE KARNOU, MINISTRE DE LA
SECURITE DE LA RCA
Publié par CENTRAFRIQUE
LIBRE le 08 avril 2015
Quelques heures après
l’arrestation du président de l’UNDP Amine Michel pour utilisation d’un faux
passeport d’après les sources sécuritaires de l’aéroport Bangui M’Poko,
Centrafrique libre a réussi à rencontrer le ministre de la Sécurité M. Samedi
Nicaise Karnou qui a accepté de répondre à nos questions.
Centrafrique Libre :
Bonsoir monsieur le ministre la police vient de mettre la main sur Michel Amine,
qu’est ce qui s’est exactement passé ?
SNC:M. Amine Michel
président d’un parti politique de droit centrafricain est entré sur le
territoire avec un passeport centrafricain et en voulant quitter le territoire,
il a fait usage d’ un faux passeport camerounais qui a été délivré au Cameroun
en toute illégalité. Je l’ai invité au bureau et il a reconnu les faits.
Rappelons qu’il a été intercepté à l’aéroport par une équipe de policiers très
efficaces. A ce jour il faut également noter qu’on a retrouvé dans le passeport
de M. Amine Michel,
une carte de séjour temporaire avec la nationalité camerounaise qui a été
délivrée par les autorités françaises. Les autorités camerounaises pour
l’instant ne reconnaissent pas pour l’instant ce passeport et lui-même est passé
à l’aveu dans mon cabinet reconnaissant qu’il est en violation des textes en
vigueur. M. Amine a
été mis à la disposition du parquet qui en train d’enquêter sur d’autres charges
qui pourraient concerner la traçabilité des mouvements qu’il effectue de part
les pays du monde en toute illégalité. Il est dans de bonnes mains, il est dans
une procédure et donc il n’y aura que le parquet à travers les enquêtes qui nous
dira dans les jours à venir ce qui lui est exactement
reproché.
CL: Vous parlez de traçabilité
pourriez vous être plus explicite ?
SNK : Vous savez lorsqu’il y
a un mouvement entre deux villes, et lorsque M. Amine rentre sur le territoire
avec un passeport centrafricain et qu’il veut ressortir avec un passeport
camerounais pour Douala, cela pose un problème avec les autorités de ce
pays. La loi en ce qui concerne les mouvements de personne exige que le même
titre soit utilisé pour une entrée et pour une sortie du territoire, afin de
permettre aux deux autorités de pouvoir suivre le mouvement de la personne.
Lui-même s’est rendu compte qu’il était en illégalité, il s’est dit, disposé à
répondre de ses actes. C’est le lieu d’informer la population centrafricaine que
ce genre d’actes ne seraient restés impunis. Ce n’est pas seulement Amine
Michel mais tous ceux qui se mettront au travers de la loi qui seront
appréhendés de la même manière.
CL/M. le ministre n’y a-t-il
pas un lien entre le limogeage collectif des membres du bureau de son parti
politique l’UNDP et les nuisances occasionnées par ses militants devant l’hôtel
Ledger où il avait pris ses quartiers ?
SNK : Il n’y a aucun lien,
nous travaillons avec les règles qui régissent les mouvements des personnes et
des biens dans les différentes frontières de la RCA. La question de son parti
politique n’engage que lui et l’administration. Nous ce qui nous préoccupe c’est
d’être vigilant sur la surveillance de l’intégralité du territoire
centrafricain. M. Amine n’est pas le seul à être interpellé, il y a
six sujets tchadiens qui sont entrés illégalement sur le territoire
centrafricain et qui sont actuellement détenus au commissariat du port. Vous
n’allez pas me dire que c’est pour des raisons politiques. Tous les gens
arrêtés suivent la même procédure. Il y a aussi un sujet nigérien et bien
d’autres, vous pouvez vous rendre un matin à la Direction de la Police
Judiciaire ou au port pour vous rendre compte de l’efficacité du travail que
nous faisons sur les questions de la sécurisation intérieure de la
RCA.
CL: Vous n’êtes pas choqué qu’un candidat à la
présidentielle centrafricaine voyage avec le passeport d’un autre pays,
notamment le Cameroun ?
Ce n’est pas la question de
l’utilisation d’un passeport camerounais qui pose problème. Mais lorsqu’on
utilise des passeports qui ne sont pas reconnus par les autorités, cela pose un
problème et la personne tombe du coup sous les sceaux de la
loi.
Interview réalisée par Wilfried
Maurice SEBIRO
____________________________________________
RCA
: Un candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle arrêté à l'aéroport
de Bangui
8
avril 2015
3 08 /04 /avril /2015 00:16
Bangui
7 avril (CAP) - Le sulfureux président de l’Union Nationale pour la Démocratie
et le Progrès (UNDP) Amine
Michel, anciennement connu comme Michel
Bagaza, a été arrêté en fin d’après-midi à Bangui, alors
qu’il s’apprêtait à embarquer sur le vol régulier AF 775 Bangui-Paris via
Yaoundé d’Air France après un bref séjour au pays.
Les
services de sécurité et la police des frontières se sont rendu compte que
Michel
Amine est détenteur de multiples passeports avec des identités,
année et lieux de naissance différents. C’est ainsi que selon un policier ayant
requis l’anonymat, il se serait fait enregistrer à l’Hôtel Ledger de Bangui où
il était descendu avec un passeport afghan alors qu’il tentait de quitter le
pays en exhibant un passeport centrafricain. En fouillant sa sacoche, les
policiers découvrent un passeport camerounais.
C’est
fort de ces faits graves que les services de police ont fini par mettre la main
sur ce véritable presdigitateur qui aux dernières nouvelles a été placé en garde
à vue au commissariat du port fluvial de Bangui avant d’être sans douté présenté
au procureur de la république.
Depuis
son apparition sur la scène politique nationale, Michel
Amine s’est surtout distingué comme un curieux personnage
fantasque, brassant des millions de F CFA en espèces sonnantes et trébuchantes
qu’il distribue à tour de bras, ce qui attire bien évidemment une foule de
courtisans et de crève la faim tout en lui assurant un réel succès et beaucoup
d’adhésions à son parti l'UNDP dont il vient étrangement de dissoudre le bureau
politique pour multiples malversations et mauvaise gestion des
finances.
Très
souvent interpelé sur l’origine de tout cet argent qu’il brasse, il n’a jamais
été vraiment convaincant sur la provenance manifestement douteuse de cette
fortune. Personnage mythomane sorti du néant et visiblement limité
intellectuellement – personne au demeurant n’a pu établir clairement son cursus
scolaire car on ne lui connaît aucun promotionnaire ni collègue d’école primaire
ni du secondaire encore moins du supérieur - Michel
Amine prétend être ingénieur pétrochimiste diplômé de l'Ecole
polytechnique de Montréal alors que c'est faux, et tantôt homme d’affaire
opérant dans le business des armes pour un pays de la CEMAC. Plusieurs citoyens
camerounais à qui il doit beaucoup d'argent le recherchent pour le traduire en
justice.
Une
chose est sûre : il a aussi été pensionnaire de la prison des Baumettes
à Marseille dans les années 2006 – 2007 d’après un compatriote résidant
dans la cité phocéenne. Son arrestation va contribuer à assainir quelque peu les
rangs du nombre honteusement pléthorique des candidats à la prochaine élection
présidentielle en Centrafrique pour ce pays d’à peine 1,800 millions d’électeurs
pour quelques 4,5 millions d’habitants seulement.
____________________________________________
LE PRESIDENT DE L'UNDP détenu
actuellement au port pour soit disant détention de double nationalité, acte qui
n'est pas un délit en RCA
Alors que le monde entier est
mobilisé et continu de se mobiliser pour casser la dictature et la mauvaise
gouvernance, pratiques que les régimes dictatoriaux ont mis en avant et qui ont
conduit la République Centrafricaine dans la situation de crise la plus
inhumaine en terre africaine, le gouvernement de Madame Catherine Samba Panza, se livre au rétablissement de ses pratiques. Entourée
des mêmes personnes qui ont toujours tiré les ficelles de l’exercice de la
dictature, ne connaissant rien d’autre que la dictature et le non-respect des
droits humains, ce régime vient de nous livrer la preuve rien ne doit changer.
C’est ainsi que le peuple Centrafricain vient de vivre la preuve que la méthode
anti démocratique doit rester la règle dans notre pays
Alors que Monsieur AMINE
Michel, Président du parti UNDP et candidat déclaré de ce parti aux prochaines
élections, s’apprêtait à prendre l’avion à l’aéroport Bangui M’poko pour revenir venir en France, ce dernier a été purement
simplement prié de repartir dans Bangui et de se présenter aux autorités
judiciaires sans aucune notification ou raison.
Cette méthode digne des régimes
qui conduit notre pays dans le chaos ne saura être tolérée pour quelque motif
que ce soit.
Il faut condamner énergiquement
ces pratiques d’un autre temps et exigeons la remise en liberté sans
conditions de monsieur AMINE Michel que l'on l'aime ou pas.
Ici il est question de droit et
liberté humains. Ces actes des dirigeants centrafricains est le réflex contre
les droits et libertés.
Source: "Conseil National Des
Centrafricains"< cnc2015.rca@gmail.com>
Tuesday, April 7, 2015 9:23
PM