FPRC
de Nourredine
Adam
frappé, confirmation du gouvernement de transition
radiondekeluka.org
-- dimanche 11 octobre 2015 12:59
Le
ministre de la Sécurité publique et Porte parole du gouvernement de transition,
Dominique
Saïd Panguéndji, a certifié ce samedi 10 octobre que les forces
internationales déployées en République Centrafricaine, Casques bleus et soldats
français de l'opération Sangaris, ont stoppé militairement une progression des
hommes armés assimilés aux combattants du Front Populaire pour la Renaissance de la
Centrafrique (FPRC), branche de l'ex-Séléka sous commandement du général
Nourredine
Adam.
La
nouvelle est rendue publique dans une déclaration. Le membre du gouvernement de
transition a affirmé que les détonations provenaient des forces internationales
qui ont frappé les forces non conventionnelles arrivées à une dizaine de
kilomètres de Sibut dans la Kémo sur l'axe Grimari. Selon M. Saïd
Panguindji, ces groupes armés, qui ont tenu à marcher sur la
capitale centrafricaine Bangui, ont été stoppés dans leur avancée par les forces
onusiennes et les soldats français de Sangaris.
« Effectivement,
il y a une progression des hommes armés en direction de Sibut. Informé, le
gouvernement appuyé par les forces internationales, la Sangaris et la Minusca,
sont allés au contact des hommes armés. Un ultimatum leur a été donné, signifié
de retourner par le chemin d'où ils sont venus. L'ultimatum s'est expiré et les
forces internationales, Minusca et Sangaris associées, sont à l’œuvre pour
mettre en déroute les assaillants », a affirmé le porte-parole
du gouvernement.
Le
porte-parole du gouvernement a appelé également les populations de Sibut et de
ses environs au calme et à la retenue. Dominique
Saïd Panguindji a signifié qu'il s'agit d'un avertissement de
dernière rigueur.
« Ceci
est un message clair qui est envoyé en direction des groupes armés pour leur
dire qu'aujourd'hui, l'équilibre de la force n'est pas en leur faveur et qu'ils
ont plutôt intérêt à revenir autour de la table de négociation pour privilégier
des solutions politiques, des solutions apaisées », a martelé
Dominique
Saïd Panguindji.
Depuis
plusieurs jours, plusieurs dizaines d’hommes armés de la faction rebelle du
FPRC, espérant pouvoir atteindre Bangui, étaient empêchés d'entrer à Dékoa dans
la Nana Gribizi.
Sibut,
secouée par les affrontements, renoue avec le calme ce
dimanche
Ce
dimanche, le calme est revenu à Sibut après les violents combats qui ont opposé
samedi en début d'après midi à une quinzaine de kilomètre de la ville sur l'axe
Grimari, les forces internationales aux hommes armés, identifiés comme étant des
hommes du FPRC.
Contactées
au téléphone ce 11 octobre 2015, les autorités politiques et administratives de
Sibut ont affirmé que le calme est revenu dans la ville après les fortes
détonations d'armes de guerre entendues lors des combats dans les périphéries.
La population a repris les activités quotidiennes comme l'atteste Lazare
Morales Ngaya, préfet de la Kémo.
« La
ville de Sibut est calme. La population vaque librement à ses
occupations », précisant que « les
opérations se sont déroulées entre 15 et 18 kilomètres de Sibut sur l'axe
Grimari ».
Aucun
bilan de ces affrontements n'est disponible pour l'heure. L’hôpital préfectoral
de la ville n'a pas encore enregistré des cas de blessures ni de mort d'hommes,
à en croire une source locale. « Il
y a eu un accrochage mais jusque-là, il n'y a pas encore un bilan. Nous allons
descendre sur le terrain pour voir clair dans la situation et pour savoir quelle
est la position de ces groupes armés », a expliqué le préfet de
la Kémo.
Par
ailleurs, d'autres témoins parlent de lourdes pertes infligées aux éléments
du FPRC.
Les
autorités préfectorales administratives et militaires ont mené des démarches en
vue de déceler l'intention des hommes armés. « Dès
leur arrivée, je suis obligé de faire une descente avec le commandant de
compagnie de la gendarmerie avec ses gendarmes. J'ai rencontré leur porte-parole
qui se trouve être Bordas. Il m'a dit réellement leur message d'arriver à Bangui
par la brousse », a indiqué le préfet Lazare
Morales Ngaya.