LE PARTI
USD-COMODES : Une RCA très
fragilisée face à une pseudo- transition politiquement mafieuse.
Comme dit Jules
Vallès « si la vie des résignés ne dure pas plus que celle des
rebelles, autant être rebelle au nom d’une idée », fin de
citation.
Stop, il faut que
cela cesse. Nous ne pouvons plus continuer de vivre dans cette situation où des
individus malintentionnés et non affiliés à notre société déstabilisent l’État
et anéantissent nos espoirs de vivre ensemble.
Nous n’acceptons
pas la géométrie de ces ensembles tribaux qui veut qu’ils soient identiques en
tous points entre eux : même race, même religion, même phantasmes, même
patois, même mythologie. Forcément ils sont de très petites dimensions, ils se
condamnent eux-mêmes. Ils ne savent pas que dès lors que nous sommes divisés,
nous sommes manipulables. Nous devons d’être une république des jacobins,
quelque soit nos problèmes.
Notre pays est très
fragilisé en ce moment. On a l’impression que
Sur le plan humain
et social c’est effarant : pas de gardiens de la paix, pas de gendarmes,
pas d’armée nationale, pas de fonctionnaires consciencieux, pas d’intellectuels
engagés, pas de politiciens résolus, inertie et incapacité sur tous les plans et
dans tous les domaines.
Sur le plan
entrepreneurial : abondance des partis politiques, des associations et des
ONG, des entreprises sociales improductives dont la plupart des activités
contribuent à cacher aux centrafricains les pires réalités de leur vie ;
c’est-à-dire ne rien comprendre, entretenir la division, vivre de l’informel et
de la dépendance ; et donc vivre dans la pauvreté.
Sur le plan
développement : pas d’éducation, pas de santé, pas d’écoles, pas
d’université, pas d’entreprises, pas de routes, pas de logements, pas de
bâtiments, pas d’électricité, pas d’eau potable, pas de marchés, pas de centre
de loisir, le chômage, la précarité, etc.
Sur le plan
territoire : le 6è, 2è, 1è, et le 7è arrondissement de Bangui
constituent passablement le territoire de la transition.
Le 5è, 4è et
8è sont des territoires indépendants.
Le 3è
arrondissement est un territoire occupé par un groupe bien armé jusqu’aux dents.
Pour preuve, Haroun Gaye de Km5 a fait reculer Babakar Gaye de
A
l’arrière-pays : Kagabandoro est un territoire occupé par un groupe
armée, la transition n’est pas là-bas. Bambari également occupé par un
groupe armé, et ce n’est pas Samba Panza qui dirait le contraire, elle a
essuyé une humiliation lors qu’elle s’est hasardée sur ce territoire étranger
sans obtenir un visa. Boda un territoire divisé en deux entre deux
communautés, l’une musulmane et l’autre les autochtones. Enfin le reste du pays,
c’est des tiers-états.
De la transition,
le CNT compte 105 Conseillers au rang de ministres, de
Voici là le niveau
de degré de fragilisation dans lequel se trouve le pays. Un pays anéanti par des
groupes armés et anéanti par une pseudo-transition pénétrée dans la mafia
politicienne en coalition mafieuse avec les groupes armés.
La fragilité de
notre pays est telle si on ne fait pas fi, il nous sera difficile de sortir de
cette merde. Cette transition ne peut pas réussir la restauration de l’État.
Sans l’État, il n’y a aucune chance possible de réaliser les élections. Quand la
transition parle d’élections, c’est juste un effet d’annonce. Elle parle plutôt
de la prolongation de la transition qui comporte pour elle un intérêt essentiel.
La faiblesse de
notre pays est telle qu’une pauvre femme, mère au foyer qui attend tout de son
mari comme
Tout se passe comme
si les centrafricains ne sont pas capables de se forger un destin et pour
l’avenir de leurs enfants. On ne doit plus se laisser faire. Nous ne voulons
plus de cette transition post DJOTODIA qui nous a totalement
anéanti.
Robert ENZA,
Entrepreneur politique.