La
Centrafrique
qui accuse un déficit de 3,680 millions de dollars
a été au centre du Sommet extraordinaire de la Ceeac à Libreville. Et
prorogation de la Transition du 31 décembre 2015 au 31 mars
2016
25
novembre 2015 - lenouveaugabon.com
Le
président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique
centrale (Ceeac), Ali Bongo Ondimba, a ouvert ce mercredi à Libreville, le
Sommet extraordinaire de la Ceeac sur la République centrafricaine.
Ali
Bongo a indiqué que la « délicate » mission assignée aux chefs
d’Etat de la sous-région est d’examiner les voies et moyens pour asseoir le
processus électoral en République centrafricaine.
A
cet effet, il s’agit de valider le nouveau calendrier électoral proposé par les
autorités centrafricaines, boucler le budget électoral qui accuse un déficit de
trois millions six cent trente mille dollars, et assurer de l’adhésion de toutes
les parties prenantes à ce processus de sortie de crise, pour envisager les
perspectives post-électorales.
« Nous
devrons, tout particulièrement, nous appesantir sur la nécessité de renouveler
notre appui politique à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations
Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) », a
précisé Ali Bongo Ondimba. Pour lui, il est capital que le Conseil de Sécurité
des Nations Unies dotât la Minusca de tous les moyens dont elle a besoin et, si
nécessaire, renforcer son mandat, pour lui permettre de remplir plus
effectivement sa complexe mission dans un environnement volatile.
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Centrafrique
qui accuse un déficit de 3,680 millions de dollars, annonce le communiqué final
du sommet des chefs d’Etat membres de l’institution d’intégration régionale tenu
mercredi à Libreville.
25112015
- gabonactu.com
« La République gabonaise a annoncé
une contribution de 1 milliard de FCFA. D’autres pays membres se sont engagés à
contribuer dans un futur proche », précise le communiqué final du sommet
rendu public par le Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad
Allam-Mi.
Par
ailleurs, « à la demande des trois hautes autorités de la Centrafrique,
notamment la cheffe de l’Etat, le Premier ministre et le président du Conseil
national de la transition, la transition politique en République centrafricaine
est prorogée pour la période allant du 31 décembre 2015 au 31 mars 2016 »,
précise le communiqué.
La
CEEAC a en revanche demandé à la classe politique centrafricaine d’être plus
patriotique en montrant un amour profond pour leur propre
pays.
« Les
fauteurs de troubles seront envoyés à la CPI », averti le communiqué final
de ce sommet d’un jour tenu en présence du chef de l’Etat congolais, Denis
Sassou Nguesso, médiateur international de la crise centrafricaine et Ali Bongo
Ondimba, président en exercice de la CEEAC.