FACE
À L’INNOVATION SOCIALE TOUADERA EST TOUT DÉSIGNÉ.
Point
de tâtonnements, point d’errements, il faut des compétences requises.
Nous
avons déjà dit que notre ÉTAT est en faillite. L’ÉTAT n’est pas capable
aujourd’hui de se prendre en charge sur ses fonds propres. Ce format de base est
le diagnostic fondamental qui doit être compris par tous et sera retenu comme le
leitmotiv dans tous les processus de décisions à prendre et les actes à poser.
Ceci dit : qui est capable de travailler avec compétence en se conformant aux
exigences de ce changement que les centrafricains appellent de toutes leurs
forces : on s’attend au fait à une innovation sociale, par exemple la
co-construction des politiques publiques, la co-construction des services
cruciaux et ainsi que la pluralité de l’économie.
Toutes
les compétences ne sont pas nécessairement compétentes dans toutes les
situations. Le changement s’invite généralement dans une situation de crise, il
vise à apporter une rupture et il fait appel à des compétences requises pour le
pilotage.
Le
changement que réclament les centrafricains est d’ordre innovateur et
participatif. Il touche les couches sociales, les structures de l’État avec une
modification radicale du système de gestion publique et implique tous les
acteurs sociaux. Les centrafricains demandent une transformation totale de
l’existant, une métamorphose, passer d’un état à un autre pour une meilleure
conduite des affaires de l’État qui transcende avec le passé lugubre et mafieux
qui a anéanti notre ÉTAT.
Les
centrafricains demandent d’évoluer, de développer et de progresser, cela
implique donc un changement. Quand on se mobilise pour une cause c’est pour
exiger ou produire un changement. Le gouvernement constitué doit s’appuyer sur
des personnes d’autorité compétentes afin d’apporter le changement souhaité. Le
choix des hommes et des femmes devient un enjeu très
délicat.
Parce
qu’il plane dans l’air l’idée d’un gouvernement d’union nationale quelque soit
l’issu des élections. Qu’on ne nous construise pas une usine à gaz à fort taux
de pollution de CO2 qui viendra pourrir notre vie et plomber l’élan social de
l’innovation.
Des
individus ayant des compétences inadaptées, des sensibilités chicanières et puis
qui n’ont pas d’ascendants communs. Au diable, éviter de nous refaire un
gouvernement de ces anciens ministres brevetés que nous connaissons déjà et qui
n’ont rien réussi. Le gouvernement d’union nationale ne peut pas être constitué
que de ces anciens ministres candidats-là.
Vous
serez sûrement tentés de nous dire qu’il n’ y a que les imbéciles qui ne
changent pas, ils sauront changer. Dites leur un seul instant qu’ils sont
coupables de la faillite de l’État, ils plaideront tous non coupables comme à la
CPI.
Nous
ne sommes pas à notre premier gouvernement d’union, une telle situation où nous
avons eu 30 candidats pour la magistrature et vu les moyens financiers colossaux
qu’ils ont eu à déployer et qu’ils ont échoué, l’idée de récupérer leurs
dépenses n’est pas à s’en douter. Ils sont prisonniers de leurs dépenses. Ces
dépenses leur pèsent sur le cœur comme un homme qui a perdu son propre enfant
dans le feu de chasse aux gibiers, qu’il a lui-même
organisé.
Préparons-nous
à vivre un K.O gouvernemental sans précédant post crise avec ces personnes qui
passeraient tout leur temps à chercher plutôt le devant de la scène que de
s’aligner derrière le leader qui porte la vision de rassemblement, qui crée les
attentes, l’émotion et l’engagement face au changement
attendu.
Le
gouvernement d’union doit répondre aux attentes des centrafricains, à savoir des
compétences nouvelles et une équipe nouvelle. Il ne s’agit pas de refaire le
toit avec ces mêmes bois tordus tirés des décombres du toit écroulé.
Ces bois, on ne peut pas tout jeter
vous le direz mais il faut à 95% de nouveaux bois solides contre 5% de ces
anciens s’ils ne sont pas surtout tordus et nous pesons bien le mot « surtout
».
Il
ne sert à rien de se jeter dans la pavée en pensant qu’on doit tout faire sans
faire un choix judicieux des axes stratégiques. La stratégie est la réponse à la
politique et les actions sont la réponse à la stratégie. La politique générale
ici, c’est redresser l’État et les axes stratégiques seront les suivants
:
-
rétablir l’administration, une administration compétente et acquise au
changement (mobilisation motivée des agents, éviter la résistance au changement,
quand les agents de l’État pensent toujours que rien ne va changer au
monde)
- rétablir les comptes de l’État, l’État doit être capable de se
prendre en charge sur ses fonds propres (plus important dans un contexte de
crise sur fond de budgets serrés et de pression accrue)
- rétablir la
sécurité sur tout le territoire pour permettre la libre circulation des
personnes et de leurs biens (sans sécurité, pas d’activités humaines
véritables)
C’est
par ces axes là que seront planifiées les actions sur le terrain ; tous les
moyens humains, financiers et matériels seront déployés dans une seule direction
en vue de créer l’énergie nécessaire pouvant porter le
changement.
Ici
l’initiateur du projet de changement joue un rôle très important. Communiquer et
communiquer sans cesse, décentraliser le leadership, provoquer l’adhésion par la
vente des enjeux du changement. Créer enfin de
l’enthousiasme.
Certes,
TOUADERA n’est pas le démurge ni le messie mais sa sensibilité naturelle et sa
disponibilité personnelle lui vaut la marque de fabrique qui sied à cette
mission qui se veut de saisir l’occasion pour ouvrir à notre pays la voie de
l’innovation sociale qui incarne la gouvernance.
TOUADERA
a un cœur qui compatit et le cœur qui compatit est le germe du sens de
l’humain.
TOUADERA
connaît les hommes pour les avoir formés et il est capable de mettre l’union
parmi les peuples de son pays. Il saura faire moins valoir la grosse tête et
pensera aux blessures et aux souffrances de ce peuple. Il est lui-même de ce bas
peuple.
Et son expérience
d’avoir servi pendant 5 années à la primature face à un pouvoir exclusif, est
une qualité.
Et
la bible dit, tout arrivera comme dans le rêve et TOUADERA fut.
Et la bible
d’y ajouter « heureux les doux car ils posséderont la terre
».
Touadèrèment
votre,
Robert
ENZA, Entrepreneur politique.
(07/02/2016)