Observation sur
le premier tour d’élection présidentielle groupé 2015.
Le
premier tour d’élection présidentielle groupé du 30 Décembre 2015, présente en
tout état de cause et, par conséquence :
La démographie ethnique aura pesé lourd dans le dénouement du scrutin
présidentiel historiquement en Centrafrique.
Le
premier constat :
Le repris de soit, à ses proches ethniquement parlant, à son quartier de peur
d’être mal vu par ses voisins, au-delà de la proximité ethnique avec les
candidats se révèle favorable pour les uns et défavorable pour les autres. Cette
élection à révéler une réelle leçon de la vie politique aux Centrafricains, un
échec en qualité de dirigeant des partis politiques. Surtout pour ceux qui se
voient déjà Roi, sans tenir compte des souffrances endurées par le peuple. Les
Centrafricains ont plus que râle-le-bol des pratiques hasardeuses de la
politique. Avec des communications politiques aussi mensongères que flagrantes, dénouées d’irresponsabilités.
Etre connue sur la scène politique nationale, parce que j ai occupé un poste de
premier rang dans le passé, et par ailleurs ayant la chance d’être invité sur
les télévisions internationales en se pavanant ! Ou pour des conférences
débats en débitant des inepties. De fait, part les mêmes occasions de raser les
mures sans dignité pour quelconque reconnaissance, à cela recherché des alliés
d’infortune « Ne suffit plus pour
gagner une élection par KO ! » Le peuple centrafricain pour sa
part aspire le respect. En espérant un avenir de bien être à minima. Le peuple
Africain en générale dans ce 21ième siècle. Les attentes de la jeunesse Africaine,
de surcroit la jeunesse Centrafricaine, on aussi des désirs qu’on les leurs
donnes les moyens pour percer, afin de définir un avenir acceptable. Simplement
appliquer, les cinq lettres du MESSAN (s’Instruire, se Vêtir, se Soigner, se Nourrir et se Loger), mais pas quand les gaves des
paroles démagogiques en vue de conquérir le pouvoir !.
Sans
oublier, tout doit changé lorsque le jeu politique est devenu très ouvert à la
suite de la neutralisation des ambitions présidentielles des groupes rebelles en
Centrafrique qui avait entre-temps opportunément pris le contrôle, et abrégé
notre jeune démocratie, symboliquement en 1993, qui n’on perduré jusqu'à la
situation chaotique que nous avons vécus jusqu'à ce jour. Nous n’aurons pas une N ième chance en Centrafrique, il
faut que tout les Centrafricains doivent êtres conscients. La Centrafrique est
indivisible et elle doit demeurée pour les Centrafricains. Lors de scrutin du 30
Décembre 2015 dernier, on veut véhiculer dans l’esprit de beaucoup des
Centrafricains, que le jeu son fait par KO d’avance. Des communications toutes azimutes,
méprisant les souffrances du peuple.
Une
compagne électorale sans projet, sans
vision d’avenir pour le Pays, que des égos des personnes. Communication
Politique arrogante, Compagne Spectaculaire…etc. Pourtant parmis des candidats,
certains réussissent à mieux mobiliser des badauds, très longuement astreindrent
dans des espaces réduites dans leurs mouvements pour des raisons de sécurités.
Pour eux c’est le moment propice de sortir, de se défouler et faire un peut la
fête gratuitement, d’autre le moment de grappiller des perdîmes…etc. Ne donne
pas forcement victoire à celui ou celle qui réussit à entrainé un tel ou tel
mouvement populaire. En l’absence des mesures, et des sondages d’opinion envers
les électeurs qui ont effectivement voté, il est rigoureusement impossible de
mieux qualifiés de manière exacte leurs choix pour un tel ou tel candidat. Celui
qui à mobilisé plus pour avoir plus des voix, tout proportion garder, idem pour
les votes à caractère ethnique. On peut présumer cependant des influences
déterminantes de ce facteur. Plus,
le nombre des candidats concentrés pour une région, les conséquences se fait
sentir sur un facteur divisible dans les traductions des voix des urnes,
radicales dans les résultats pour le challengeur. Ce qui me pousse à me poser
cette question :
Le
caractère démocratique des votes ethniques est-il un antidote dans la recherche
de la démocratie ?
La
Démocratie devrait…en principe se poser sur une base de projet politique en adéquation avec
un projet d’orientation et de la gouvernance ! Faire partis d’une ethnie ou autre
considération de proximités…etc.
N’est pas un sujet de projet politique pour la gouvernance d’un
Etat.
Quoiqu’il
en soit nous avons deux challengeurs en concurrence afin de briguer la
magistrature suprême.
Le
peuple est en attente et en observation sur les premiers actes. Le premier
président à l’issu de cette fin de la N transition que notre Pays a
traversé :
Devrait
poser en premier lieu :
Sera-t-il
légitime !?
Oui, je dirais sur le plan institutionnel, car je suis un démocrate. Mais par
ailleurs, prudence pour les Centrafricains devenues matures malgré eux. Ce
nouveau Président doit innover, relevé la compétence des élites dirigibles, et
doter d’ingéniosité pour Gouverner, afin de gagner sa légitimité vis-à-vis des
Centrafricains.
Que
notre Pays soit béni avec son peuple.
Lyon
le 26-01-2016
Diaspora
Mr.
Aubin-Roger KOMOTO