CENTRAFRIQUE
: TOUS LES PATRIOTES DOIVENT SE RASSEMBLER POUR EMPÊCHER LA DÉSTABILISATION
DU PAYS
Joseph
Akouissonne - ANI, 22/06/2016
LES
ENNEMIS DE LA CENTRAFRIQUE A L’ŒUVRE : LE POUVOIR DE TOUADERA
MENACE ?
Tous
les jours, en Centrafrique, la kyrielle des bruits de bottes. La série des
razzias et des assassinats, perpétrés par les ex- Sélékas et autres bandes
armées. Plus remontés et déterminés que jamais.
Arrogants,
menaçants et défiants le pouvoir légitime. S’égrènent, comme des funestes
chapelets, de la terreur et de la déstabilisation. Visiblement, les ex- Sélékas
ne veulent pas du DDRR. Ils veulent le pouvoir, tout le pouvoir en Centrafrique.
Ils agissent comme si, la réconciliation et la paix (SIRIRI) seraient leurs
ennemis.
Ils
refusent, la main tendue par un Président, massivement élu par le peuple. Un
peuple qui a décidé de tourner la page d’un passé sinistre, sanglant et
funeste. Un peuple qui ne veut plus, replonger dans le chaos, avec un pays
exsangue. Les exigences de la Séléka cachent mal leur funeste projet
séparatiste. Sous prétexte de protéger la minorité musulmane, les ex-Sélékas ont
introduit, en Centrafrique une guerre confessionnelle entre Catholiques et
Musulmans. Interprétation fallacieuse. Car les instabilités centrafricaines, ont
avant tout, des causes essentiellement sociales et de mauvaises gouvernances
incurables. L’incurie des gouvernants, successifs ont fait le reste :
Maintenir, la République, Centrafricaine dans le sous / développement et la
disette. Ainsi, le pays est devenu la proie, de tous les aventuriers de la
gâchette. Amateurs de coups d’États. Assoiffés de pouvoir et d’appât du gain.
Laissant végéter la population dans une paupérisation sans
nom.
LE
PRÉSIDENT TOUADERA AU PIED DU MUR
Un
dicton énonce ceci : « C’est au pied du mur que l’on reconnait le
maçon » Vous y êtes Monsieur le Président. Par son vote massif et
démocratique en votre faveur, le peuple vous a doté d’outils solides. Pour bâtir
le Nouveau Centrafrique. Ce Nouveau Centrafrique, ne surgira, et se consolidera,
que si la paix (SIRI) et la réconciliation règnent entre les Centrafricains. Que
si la souveraineté territoriale, est assurée et garantie. Les régions de
Nord-est envahi et occupée par des séparatistes mercenaires musulmans, venus du
Tchad, du Darfour du Soudan et du Niger. Qui terrorisent et massacrent les
populations. Établissent des têtes de pont, pour assouvir, leurs funestes
projets séparatistes.
S’il
est vrai que les populations du Nord, et du Nord-est, se sont senti négligées,
par les administrations centrales successives. C’est surtout à cause des
mauvaises gouvernances, minées par les détournements de fonds et les
corruptions. Ainsi les aides internationales destinées au désenclavement de ces
régions ont été accaparées, par des dirigeants prédateurs avec une appétence à
l’argent incommensurable. Rafai, Obo Birao N’Délé, toute la région du
Haut-Mbomou est si loin de la capitale, qu’on en arrive à oublier leur
existence. Un sentiment d’injustice s’est donc rependu dans la population à
dominante musulmane. En outre, il faut noter la proximité de cette région, avec
des pays majoritairement musulmans. Beaucoup de rebellions qui ont
ensanglantées la République Centrafricaine sont parti du Nord, et du Nord-est.
Pour se protéger de ses propres rebelles, Idriss Deby Itno le dictateur du
Tchad, a besoin sur son flanc sud, d’une République Centrafricaine sous
contrôle. C’est pourquoi, il entretient en sous main, les chaos passés et
avenir. Pour réussir le DDRR et ramener la paix, Touadera doit clarifier ses
rapports avec ses voisins. Surtout le Tchad. Les coups d’États de Patassé de
Bozizé et de Djotodia ont été financés et organisés, à partir du
Tchad.
QUI
FINANCE LES EX-SELEKAS ET LES BANDES ARMÉES ?
On
ne pose jamais assez la question, du financement des bandes armées en
Centrafrique. On ne se demande jamais qui manipule qui en RCA. L’ONU et la
France jouent elles franc jeu au pays des Bantous ? Ayant mandat des
Nations Unies pour protéger les populations et ramener la
paix.
Elles
se sont laissé engluer dans le bourbier centrafricain. Tout le monde
murmure à Bangui et dans les chancelleries, que les ex-Sélékas sont financés par
les mines qu’ils occupent en Centrafrique.
Le
Tchad, le Soudan et les monarchies pétrolières sont aussi les bailleurs de fonds
de la Séléka. Nourredine Adam le chef rebelle, qui est sous le coup de
poursuites pour crimes de guerre, fréquente assidument les pays du Golf pour
collecter de l’argent. Il est même en contact avec Boko-Haram. Bozizé et
Djotodia se taisent. Alors que Bangui et à feu et à sang.
Que
certaines régions du pays ne sont jamais si près de la sécession. Les bandes de
voyous, soi-disant, milice d’auto défense des musulmans du PK 5, qui terrorisent
les populations de ces quartiers. En rackettant en tuant et en défiant le
gouvernement. On est stupéfait de voir, un ramais de hors la loi, mettre en
échec, les forces internationales, les forces de sécurité intérieures et les
FACAS embryonnaires. Un grand danger menace le Centrafrique. Le temps n’est plus
aux divisions fratricides.
Les
égos, la soif du pouvoir et de l’argent, doivent laisser la place à un esprit
patriotique chevillé au corps. « Tous ensemble, » la devise de
Barthélemy Boganda doit devenir d’urgence, la pensée qui fortifie l’unité
nationale. Tous ensemble pour ramener la paix et empêcher la dislocation de la
République Centrafricaine. Tout ensemble pour sauver les Centrafricains du
désastre menaçant. Les élections de 2015-2016 ont clairement et
massivement exprimées la volonté des Centrafricains de retrouver la paix. De se
consacrer dans la sérénité au développement de leur pays.
S
i
les ex-Sélékas et les bandes armées ne déposent pas les armes sans condition.
Pour se soumettre au DDRR, et se rendre à la table des négociations de la
paix (SIRIRI) ils seront considérés comme les ennemis du Centrafrique. Touadera
doit agir avec détermination. Il aura les Centrafricains avec lui pour
redresser le pays. Il doit demander à la France de suspendre la réduction
des SANGARIS. Les FACAS ne sont pas encore totalement opérationnelles. On voit
bien que depuis l’annonce de la diminution, du nombre des soldats de la force
Sangaris. Les Sélékas repassent à l’action et menacent la démocratie
naissante.
CENTRAFRIQUE
NA NDOUZOU ALLA ZIA NI A TI APE !
(Centrafrique debout ne laissez pas tomber !)