LE TANDEM CHOC, JOSEPH
YAKETE/JEAN-SERGE BOKASSA. PETITS
PORTRAITS DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT DE SARANDJI 1
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LE TANDEM CHOC,
JOSEPH YAKETE/JEAN-SERGE BOKASSA
Selon ce qu'on raconte ci et là, le nouveau gouvernement de Faustin Archange Touadera
ne semble pas faire l'unanimité. Les critiques fusent de partout concernant les
ministères phares tels que: La défense et la sécurité publique, l'administration
du territoire. Le poids serait lourd pour les deux ministres. Contrairement à
ces allégations, l'idée de mettre un civil à la tète de la défense semble faire
l'unanimité, Joseph Yakete ne serait pas totalement ignorant en la matière.
Politologue et observateur de la vie politique Centrafricaine semble bien
connaitre les causes de cette descente aux enfers. Faut-il préciser que la tache
serait immense ? A cette question, l'on répondra volontairement oui, la sécurité
étant le cheval de bataille du Président, le Ministre Joseph Yakete sera
probablement à la hauteur pour éradiquer l'insécurité sur toute l'étendue du
territoire. Pour l'accomplissement de sa mission, il sera aidé par les quatre
millions de Centrafricains qui ne veulent plus de cette situation. Clairement,
cela veut dire que chaque Centrafricain mettra la main à la patte. Qui est le
nouveau ministre de la défense ? La réponse selon
Wikipédia.
2.
MINISTRE DE LA DÉFENSE NATIONALE: M. JOSEPH YAKETE
Joseph
Yakété, né le
14 novembre 1960 à Sibut en Centrafrique, il arrive en Europe en 1989 pour faire
ses études supérieures. D'abord en Allemagne, puis à Paris où il entre à
l'institut de Sciences Politiques. Parallèlement, il s'engage dans les rangs du
Parti socialiste français. Adhérent depuis 1997, Joseph YAKETE devient
collaborateur parlementaire de député, puis conseiller municipal en 2008. En
2003, après l'obtention de son doctorat de sciences politiques - «Les mutations
sociologiques de l'électorat du Parti Socialiste du congrès d'Epinay à 1997» il
se lance dans la rédaction d'un ouvrage «Socialisme sans discriminations»
préfacé par François Hollande. Parallèlement il devient cadre fédéral du PS à
Paris. La situation de son pays, la Centrafrique, marquée par des années de
conflit et de corruption du pouvoir l'amène à fonder le FORAC (Forum pour le
Rassemblement Centrafricain). Ce parti a pour priorité de réformer en profondeur
la gouvernance et redonner paix, sécurité et stabilité à ce pays de 4,5 millions
d'habitants. Il est soutenu pour la présidentielle dès le premier tour par 15
partis politiques centrafricains qui constituent l'Union de la Gauche pour
l'élection présidentielle FORAC-UGCP.
4.
MINISTRE DE L’INTÉRIEUR, DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE ET DE L'ADMINISTRATION DU
TERRITOIRE.
JEAN-SERGE
BOKASSA, né le
25 février 1972 à Bangui, est le quinzième enfant de Jean-Bédel Bokassa. Il
s'engage en politique en 2003, et est nommé ministre de la Jeunesse et des
Sports de 2011 à 2013.
Il
n'est engagé dans aucun parti. Bien qu'il met en avant une « aversion pour la
violence », il défend le principe des actions des anti-balakas durant la
troisième guerre civile centrafricaine de 2013.
Il se
présente à l'élection présidentielle centrafricaine de 2015 en tant que candidat
indépendant.
Il
obtient 6,56 % des suffrages.
Il
soutient alors Faustin Touadéra pour le second tour.
En
attendant plus de détails sur les membres du nouveau gouvernement, nous vous
invitons chers compatriotes , de bien vouloir suivre nos regards, vous
constaterez que nous sommes froids. Affaire à suivre !!!
LA
RÉDACTION DE TAKA PARLER
http://takaparlenews.over-blog.com/2016/04/le-tandem-choc-joseph-yakete-jean-serge-bokassa.html
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PETITS
PORTRAITS DES MEMBRES DU GOUVERNEMENT DE SARANDJI 1. FAT A T-IL TENU SES
PROMESSES?
Publié
par CENTRAFRIQUE LIBRE le 15
avril 2016
Après
avoir nommé Sarandji au poste de premier ministre, le président Faustin Archange
Touadera avait annoncé la couleur du premier gouvernement de son
quinquennat.
Désirant de rompre avec les pratiques du passé à l’origine de la banque route de
son pays, le professeur Touadera avait défini comme critères :
l’intégrité, la probité, les compétences, le respect de l’équilibre
géographique, une forte présence des femmes et la participation de tous les
partis et famille politique dans son premiera gouvernement. Compte rendu et
commentaires sur le profil de l’équipe de l’exécutif
centrafricain.
23,
c’est le nombre des ministres du gouvernement Sarandji. Pour arriver à ce
resserrement, le président Faustin Archange Touadera a du se conformer
aux vœux des centrafricains de rompre avec le jeu du partage éternel du gâteau
nommé RCA. En faisant cette rupture, FAT a non seulement créé des frustrations
et des déçus dans son propre camp, mais également dans celui du collectif des
candidats du premier tour qui l’avaient rejoint à finale.
Le
mathématicien a fait mentir au passage ses détracteurs qui l’accusaient de
laxiste à l’égard de ces derniers. Ils étaient tous pressentis pour entrer au
gouvernement selon ces désormais pseudos observateurs.
Soulignons
que le président Touadera a eu l’habilité de n’avoir signé aucun pacte,
ni fait des promesses à ses alliés. Au finish il a eu les mains libres pour ne
choisir que trois membres du collectif.
Le
ministre de l’Intérieur et de l’Administration du territoire M. Jean Serge
Bokassa est à peine quadragénaire. Ancien député, ancien ministre de la
Jeunesse et des sports dans le gouvernement Touadera sous le magistère de
Bozizé, JSB est la révélation de la présidentielle de
2016.
Fils
de l’ancien président Bokassa, Jean Serge représente la Lobaye qui est
l’une des grandes préfectures à avoir massivement voté Touadera à la
présidentielle. Courageux et ne maniant pas la langue de bois, Jean Serge
Bokassa est avec Joseph Béndounga l’un des rares leaders à descendre
dans la rue pour dénoncer le laxisme des forces internationales et exiger le
retour des Forces Armées Centrafricaines suite aux tueries massives du 26 mai
2014.
Reste
maintenant à savoir s’il va relever le défi du retour de la sécurisation de
toute l’étendue du territoire, la reprise des frontières terrestres de son pays,
la réhabilitation de l’administration et les réformes des forces de défense
intérieures.
Le
ministre de la Défense Nationale M. Joseph Yaketé, la cinquantaine
entamée est docteur en sciences politique. Politologue et ancien cadre du parti
socialiste français, JY prend la place du très populaire magistrat
retraité Joseph Bindoumi qui a réussi à pacifier de nombreux quartiers de
Bangui grâce au déploiement des petites unités des Forces
Armées.
Un
des représentants de la diaspora française, Yaketé qui ne manque pas de
volonté est originaire de la préfecture de la Kémo. Il a la charge de créer une
armée républicaine, pluriethnique en se basant sur les cendres des Forces armées
centrafricaines.
Charles
Armel Doubane
ministre des Affaires Etrangères, la quarantaine bien entamée est sans
doute le plus expérimenté de l’équipe. Ancien militant de l’association des
étudiants centrafricains ANECA, Doubane est devenu cadre de l’ADP qui l’a
envoyé au gouvernement sous Patassé alors qu’il n’avait que
30ans.
Doubane
fut par la suite élu député à Zémio dans le Haut Mbomou. Nommé plusieurs fois
ministre sous Bozizé, cet énarque fut enseignant chercheur à l’université
de Bangui.CAD fut ambassadeur de la RCA à l’ONU à l’arrivée de la Séléka
qui l’avait promu ministre des affaires étrangères, poste qu’il a refusé. Resté
ambassadeur à New york Charles Armel Doubane a participé à l’élaboration
des résolutions onusiennes tendant à l’origine de l’arrivée des casques bleus en
RCA.
M.
Félix Moloua est directeur national de la campagne adjoint du candidat
Touadera. Discret et jugé humble, le désormais ministre de l’économie, du
Plan et de la Coopération a été directeur du cabinet de ce département sous le
ministre Sylvain Maliko.
Le
ministre des Finances et du Budget, Henri Marie Dondra dit HMD est
l’ancien Directeur général de FAGACE( Fond Africain de Garantie et de
Coopération Economique). HMD a passé de nombreuses années dans cette
institution à Cotonou au Bénin où il est passé de simple cadre au poste de DG
grâce au travail et son sens élevé du devoir. En quittant FAGACE alors qu’il a
encore trois ans de contrat et un salaire de plus de 15 millions par mois,
HMD a fait un sacrifice suprême pour le bénéfice de son pays qui ne va
lui offrir qu’ à peine 1 million de FCFA correspondant au salaire des ministres.
Dondra est également le président fondateur de l’association les
Refondateurs et est originaire de la Basse Kotto.
Ministre
de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Flavien Mbatta
était directeur de cabinet à la Cour Constitutionnelle de la transition
pendant les élections. Il a occupé ce même poste durant plusieurs années sous le
magistère de François Bozizé. Réputé travailleur et intègre, qualités qui
sont rares au sein de la magistrature centrafricaine, Mbatta aura la
lourde tâche de créer une véritable institution judiciaire afin de rompre aux
phénomènes d’impunité qui hantent les centrafricains. Ce dernier est
ngbakamandja de Bocangolo une des 6 Sous préfecture de l’Ombella
M’Poko.
M.
Leopold Mboli Fatrane, banquier
de formation et DG sortant de BISIC, une des trois grandes banques de la RCA a
été promu ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique. Ce travailleur
acharné fut ministre de l’énergie sous le magistère de Touadera lorsqu’il
était premier ministre.LMF est Zandé et originaire de la préfecture du
Haut M’Bomou. Son plus grand défi sera de pallier au problème d’électricité qui
frappe 9 ménages sur 10 dans ce pays, mais également, il aura la lourde tâche
d’assainir le secteur minier.
Ministre
de l’Environnement, du Développement durable, des Eaux, Forêts, Chasses et
Pêches, Mme Arlette Sombo Dibele avocate de formation est une dame
de fer qui est originaire de la Sangha Mbaéré, préfecture qui possède de
nombreux hectares de forêts et de richesses minières et fauniques. Cette juriste
n’aura pas un autre choix que de réglementer ce domaine qui a trop souffert de
la mauvaise gouvernance.
Le
ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la
Recherche Scientifique Moukadas Nour, est un inconnu du grand
public en dépit de son âge (60ans). Docteur en sociologie de l’université
d’Abidjan en Côte d’Ivoire, originaire de la Nana Gribizi, cet enseignant
chercheur est toujours resté loin du champ politique. Il aura la charge de
réformer l’éducation nationale dans ce pays où le taux d’analphabétisme a trop
augmenté suite aux remous sociaux répétitifs. MN devra aussi lutter contre le
désintéressement des jeunes pour l’apprentissage du
savoir.
Ministre
de la Santé publique, de l’Hygiène et de la population, Mme Fernande
Ndjengbot médecin est une ancienne ministre de la santé sous Bozizé.
Elle a été envoyée au gouvernement par le Rassemblement Démocratique
Centrafricain de Désiré Kolingba.
Le
ministère de l’Agriculture et du Développement rural est désormais tenu par
l’ingénieur agronome très expérimenté Honoré Feizouré. Il était chargé de
mission à l’agriculture pendant la transition où il a beaucoup appris à côté de
l’incontournable ministre d’Etat Marie Noëlle Koyara qui a été plusieurs
fois ministre de ce département.
Ancien
DG de l’ACDA, HF a la réputation d’un travailleur acharné. Il devra
davantage prouver que l’agriculture est la première source du développement de
la RCA. Il est originaire de Bossangoa, chef-lieu de la préfecture de
l’Ouham.
M.Yerima
Youssoufa Mandjo, ministre
de l’Elevage et de la Santé animale, poste qu’il a déjà occupé sous le
magistère de Bozizé est issu de la minorité peuhl. Originaire de Niem
Yéléwa dans la Nana Mambéré, YYM aura la lourde tâche de collaborer avec
la présidence dans le dossier du DDRR qui concerne un grand nombre d’éleveurs
peuhls qui ont troqué les bœufs contre les armes. Autre chantier à entreprendre
la remise en place de la FNEC( Fédération Nationale des Éleveurs Centrafricains,
mais surtout la réhabilitation des structures de distribution des produits de
soins animaliers sur tout le territoire centrafricain.
Le
ministère de la Fonction publique, de la Modernisation de l’Administration, du
Travail de l’Emploi et de la protection sociale échoit au jeune linguiste
et universitaire Abdoulaye Moussa. La quarantaine, AM est
originaire du Bamingui Bangoran.
Le
département de l’Equipement, des Transports, de l’Aviation civile et du
désenclavement : revient à M. Théodore Jousso, fonctionnaire de l’ASECNA
à la retraite. Ce dernier fut ministre du transport sous le magistère de
Bozizé. TJ est originaire de Kouango dans la
Ouaka.
Le
Ministre de la Promotion de la Jeunesse, du Développement des Sports et du
Service Civique est M . Sylvère Ngarso. Représentant du MLPC de Martin
Ziguélé, SN est informaticien de formation. Sa nomination met fin à
la malédiction de ces dernières années qui amenait les dirigeants centrafricains
à offrir ce poste aux rebelles ou aux groupes armés.
Le
ministère des postes et Télécommunications, chargé de la promotion des TIC a été
confié M. Justin Gourna Zacko. Ingénieur des télécommunications,
JGZ s’occupait du projet de la fibre optique. Il a été envoyé au
gouvernement Sarandji par le parti CRPS de Mme Nicolas Tiangaye.
Le ministre Gourna est mandja de Batangafo qui est l’une des 6
Sous-préfectures de l’Ouham.
Consacrée
ministre des Affaires sociales et de la Réconciliation nationale après plusieurs
années d’expériences sur le terrain en France et en Centrafrique, Mme
Virginie Mbaïkoua est une femme battante et dévouée pour la cause de la
RCA.VM est originaire de Paoua dans l’Ouham péndé, même si elle a mis en
difficulté Mme Nadia Béa nouvellement élue député de Bimbo 2 où elle
possède une résidence privée.
Mme
Mbaïkoua a une bonne connaissance des milieux associatifs et est réputé
humble. Tous ces atouts sont une force pour amorcer le combat du retour
des déplacés et l’impérieuse nécessité de réconcilier tous les
centrafricains.
M.
Gaby Francky Leffa entrepreneur
dans le domaine du bâtiment et les travaux publics est promu ministre de
l’Habitat, du Logement social et de l’Urbanisme. Titulaire d’un diplôme du
premier cycle dans le domaine du bâtiment, GFL a été envoyé dans le
gouvernement Sarandji par Michel Amine, le président de
l’UNDP.
Le
ministère des Arts, du Tourisme, de la Culture et de la Francophonie continuera
d’être piloté par une femme comme c’était déjà le cas pendant la transition.
Mme Gisèle Pana est l’envoyée du PARC du professeur Gaston Mandata
Nguerekata.
M.
Côme Hassane, magistrat
de formation est nommé ministre du Commerce et de l’Industrie. Ce juriste
est originaire de Birao dans la Vakaga.
Au
ministère de La Communication et l’Information, M. Charles Paul Lemassé
Mandya aura la lourde tâche de relever ce secteur qui a été longtemps
négligé par les dirigeants centrafricains. 57 ans après son indépendance, la RCA
est aujourd’hui le seul pays au monde à ne disposer qu’une seule chaine de
télévision qui n’émet que dans un rayon de 20 km autour de Bangui. La radio
centrafricaine n’émet pas également au-delà de 100 km de la capitale. Les
journaux sont au format A4 alors que tous les pays du monde utilisent le format
tabloïd. Directeur de la communication du candidat Touadera pendant la
campagne présidentielle, la RCA compte désormais sur CPLM pour dynamiser
ce secteur.
Le
ministre de l’Entrepreneuriat national, de l’Artisanat et de la Promotion des
Petites et Moyennes entreprises est M. Bertrand Touaboy. Envoyé par URCA
de Dologuélé, ce jeune scientifique jouit d’une bonne réputation.
Il est originaire de Bossangoa.
Enfin,
le ministre Secrétaire Général du Gouvernement, chargé des Relations avec les
Institutions de la République, des Suivies d’ évaluation des politiques
publiques M. Jean Christophe Nguinza doctorant en droit, a été envoyé au
gouvernement par le RPR de N’Guendet. CN est gbaya de Boda
deuxième ville de la Lobaye après Mbaïki.
Ce
gouvernement a la particularité de n’avoir aucun ancien membre des groupes armés
en son sein, chose qui n’est pas facile dans ce pays où toutes les
recommandations relatives au désarmement sont restées lettres
mortes.
Pour
calmer les esprits démoniaques nés de ce changement de cap et de fermeté, le
président Touadera a utilisé son talent de pédagogue pour assurer lui- même une
médiation avec les chefs coutumiers des zones sensibles et les leaders des
groupes armés.
C’est
ainsi que les sultans Angavo de Birao et Kamoun de N’Délé ont fait
le déplacement de leurs villes respectives pour le palais de la renaissance où
ils ont eu un tête à tête avec le président
Touadera.
Ce
dernier a également joint plusieurs chefs rebelles pour leur assener que pour le
bien-être de tous les centrafricains, on n’a pas besoin d’avoir un gouvernement
pléthorique et que par le passé cette procédure n’a apporté aucun changement
dans le développement de la RCA.
Touadera
leur a également annoncé qu’il rattachera le Haut-Commissariat du Désarmement
Démobilisation, Réinsertion et Rapatriement à la présidence pour éviter les
dérives du passé et bien gérer cet épineux dossier.
Jolino
de NDABA