Abbé
Alain Blaise Bissialo, Président du comité de paix et de médiation, Curé de la
Paroisse Christ-Roi de Tokoyo à Bangassou (RCA) lâchement agressé :
Des
réactions instantanées
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RCA: violence, toujours et
encore...
Je
viens d'apprendre que l'abbé Alain-Blaise Bissialo, de la mission catholique de
Bangassou "est entre la vie et la mort, suite à une agression au couteau la nuit
dernière au presbytère. Son pronostic vital serait
engagé".
Ceux
d'entre vous qui continuent de prêter attention à la situation de notre pays et
au martyr du peuple centrafricain se souviennent de l'implication de l'abbé
Bissialo dans le dialogue inter-communautaire, inter-religieux et le processus
de la paix à Bangassou, dans le Mboumou, le Haut-Mbomou et en RCA, y compris
dans le cadre du dialogue national conduit sous le précédent régime ou
gouvernement provisoire.
Les
informations qui circulent ce matin et qui doivent être recoupées, analysées
néanmoins confirment une lourde tendance.
Pour
l'heure, mes vœux les plus sincères de santé et des prières pour un
meilleur rétablissement sont adressés à notre frère Alain-Blaise
Bissialo.
Bonne
année
Paix
en RCA.
Jean-Bosco
Péléket (05/01)2018)
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« BANGASSOU
l'Abbé Alain Blaise Bissialo lâchement agressé est sous oxygène. Peur sur la
ville »
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« Abbé
Alain Blaise Bissialo, Président du comité de paix et de médiation, Curé de la
Paroisse Christ-Roi de Tokoyo lâchement agressé »
Chris
Can (05/01/2018)
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MINUSCA REFUSE LA STABILITÉ DANS LE
SUD-EST CENTRAFRICAIN PAR L'AGRESSION DE L'ABBÉ BISSIALO, MÉDIATEUR DE LA CRISE
DE BANGASSOU
Alors que les #Autodéfenses rentrés en
#Conclave depuis mercredi dernier prônent la paix, la stabilité et le
vivre-ensemble dans cette partie du Sud-Est Centrafricain, contrôlée par
eux,
À n'en point douter la #Minusca ne
l'entend pas de cette oreille.
De part leur complicite agissante avec
les #MiliciensMusulmans déplacés au Petit Séminaire de #Bangassou, le contingent
Marocain vient d'attiser la tension communautaire dans la ville et partant dans
cette région Sud-Est de Centrafrique.
L’Abbé Alain Blaise #Bissialo, curé de
la paroisse du #ChristRoi de #Tokoyo, face à la #Mosquée centrale, est entre la
vie et la mort depuis hier nuit. Il a été poignardé par des miliciens musulmans
déportés chez lui, à bord d'un #VAB, par des éléments du contingent Marocain de
la #Minusca, tard hier nuit.
Avant qu'il ne perde connaissance et
bascule dans le coma, sous assistance respiratoire, le Curé médiateur de la
Crise de Bangassou a désigné ses agresseurs, qu’il a pu identifier, lui natif de
la ville (le 16 juillet 1966) qui avait aussi accueilli des familles musulmanes
en sa paroisse.
Les témoins, dans le voisinage,
confirment de même l'immixion nocturne du véhicule militaire blindé dans la
paroisse de Tokoyo et l'identité des agresseurs, bien que les Marocains aient pu
les exfiltrer à temps, sans qu'ils soient menacés par ces témoins impuissants du
macabre complot.
Sans une équipe médicale conséquente
et du matériel d'urgence adéquat, le pronostic vital du Curé Médiateur de la
Crise de Bangassou est sérieusement engagé. Aussi la tension gagne la ville et
sa région, depuis l'aube de ce week-end qui pourrait s'annoncer long et très
chaud.
En choisissant pour cible l'Abbé Alain
Blaise Bissialo, les commanditaires de cette macabre équipée s'opposent non
seulement à la volonté de paix, de stabilité et du vivre-ensemble exprimée par
les Autodéfenses autochtones en Conclave à Bangassou mais surtout à leur
démonstration de force. Cette agression criminelle vise aussi à saboter la tenue
des travaux en cours, qui est une démonstration de force par la présence de la
trentaine des Commandants de Zones, sous leur contrôle, ainsi
réunis.
Plus que jamais, avec #Gambo et
#Pombolo, de part leurs complicités avec les miliciens Musulmans, la Minusca et
le contingent Marocain prennent une responsabilité criminelle certaine dans la
Crise Centrafricaine (#CARCrisis, #WARinCAR).
Les Marocains doivent se retirer de la
Minusca.
À suivre...
Henri Grothe
(05/01/2018)