COMMUNIQUÉ DE
PRESSE
LA
MINUSCA RENFORCE SES POSITIONS FACE À LA CRISE SUR L’AXE
ALINDAO-GAMBO
Bangui, 26 août
2017 – Alors que la situation sécuritaire se dégrade sur l’axe Alindao-Gambo,
dans la préfecture de Basse-Kotto (sud de la Centrafrique), la Mission multidimensionnelle intégrée des
Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) a
déployé des soldats de la paix additionnels pour protéger les déplacés internes
qui fuient les combats entre éléments anti-Balaka et
ex-Séléka du Mouvement pour
l’Unité et la Paix en Centrafrique (UPC).
Un détâchement de
casques bleus de la MINUSCA présent dans la localité de Kongbo, protège
actuellement de nombreux déplacés qui sont arrivés de Dimbi et des villages
voisins. Samedi matin, ces soldats de la paix ont repoussé une attaque des
anti-Balaka contre les déplacés.
La Force de la
MINUSCA a établi un périmètre de sécurité autour des déplacés et sécurise les
mouvements de ces derniers sur l’axe Dimbi-Kongbo, au sud d’Alindao. A Alindao,
la Force de la MINUSCA a établi une base opérationnelle temporaire pour prévenir
des combats entre anti-Balaka et ex-Séléka de l’UPC et empêcher que les
populations civiles ne soient victimes d’éventuelles violences.
Une mission
multidisciplinaire de protection de la MINUSCA se rendra à Alindao dans les plus
brefs délais, pour appuyer la Force de la MINUSCA déjà sur place dans sa mission
de protection des civils. La mission se concentrera notamment sur les risques
d’attaques indiscriminées et les actions de représailles des anti-Balaka ou des
ex-Séléka de l’UPC contre des personnes déplacées, qui entravent de surcroît
l’accès de ces déplacés à l’aide humanitaire.
De nombreuses
violences contre les civils ont été rapportées au cours des dernières semaines
dans les préfectures de la Basse-Kotto et du Mbomou. La MINUSCA réitère sa ferme
condamnation des attaques perpétrées par quelques groupes armés que ce soit
contre les populations civiles. La MINUSCA
rappelle aux parties au conflit que ces actes constituent de graves violations
du droit international humanitaire et des droits de l’homme, qui pourraient
constituer des crimes de guerre dont elles assumeront toutes les responsabilités
pénales devant les juridictions nationales et internationales compétentes.
United
Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African
Republic
Vladimir Monteiro, Spokesperson/Porte-parole