La
fête du travail endeuillée par une attaque à la grenade à la paroisse Notre Dame
de Fatima à Bangui. Premières réactions
Bangui,
1er mai 2018(ACAP)- Des hommes armés non identifiés ont attaqué, mardi 1er mai
en fin de matinée, la paroisse Notre Dame de Fatima, dans le 3ème arrondissement
à Bangui, faisant plusieurs blessés et plusieurs morts, dont l'Abbé Albert
Toungoumalé Baba ainsi qu'un policier.
Les
premiers éléments recueillis par l'ACAP indiquent que les assaillants ont
attaqué à la grenade la paroisse, proche de l'agglomération du kilomètre 5,
pendant une célébration de la Fraternité Saint-Joseph, avant d'ouvrir le feu sur
les fidèles qui tentaient de s'échapper.
Dans une déclaration radiotélévisée
en milieu d'après-midi, le porte-parole du gouvernement, Ange Maxime Kazagui a
condamné l'attaque et appelé la population au calme, expliquant qu'il s'agit
d'une "provocation des ennemis de la République dont la volonté funeste a été
stoppée à Kaga-Bandoro".
Le gouvernement ne cédera pas à ce chantage, à
ces personnes qui sont identifiées et connus et qui seront poursuivis jusqu'à
leurs derniers retranchements.
Il faut, a-t-il ajouté, "éviter que
nos ennemis ne puissent prendre prétexte de tout débordement dû à notre colère,
à notre tristesse".
Mardi
1 Mai 2018
Acap
Rédaction
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Communiqué
de presse MINUSCA - La MINUSCA appelle la population de Bangui au calme, 1er mai
2018
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COMMUNIQUE
DE PRESSE
LA
MINUSCA APPELLE LA POPULATION DE BANGUI AU CALME
Bangui,
le 1er mai 2018 - Ce mardi 1er mai 2018, des échanges de tirs intenses ont été
enregistrés en fin de matinée à Fatima, dans le 3e arrondissement de Bangui,
entre les forces de sécurité intérieure et des éléments armés du groupe criminel
du dénommé “Force”. Ces derniers auraient ouvert le feu après l’arrestation d’un
des leurs par les forces de sécurité intérieure.
Conformément
à son mandat, la MINUSCA a immédiatement déployé des patrouilles renforcées afin
de sécuriser des points névralgiques de Bangui, en étroite collaboration avec
les forces de sécurité intérieure. Les responsables de la MINUSCA sont par
ailleurs en contact permanent avec les autorités centrafricaines.
La
MINUSCA condamne les attaques de ce jour contre les populations civiles ainsi
que sur les bâtiments religieux et de culte, soulignant que cela va à l’encontre
des lois nationales et internationales. La Mission regrette en particulier les
pertes en vie de civils innocents dans certains quartiers de Bangui et appelle
la population de la capitale et du pays en général, à éviter toute escalade sur
des bases confessionnelles.
La
MINUSCA rappelle que nul en dehors de l’Etat ne jouit d’aucune légitimité pour
faire justice et que tout acte contraire, comme celui de ce matin dans le 3e
arrondissement est illégal et que les commanditaires ainsi que les auteurs de
tels actes en seront tenus responsables.
La
MINUSCA dénonce également les actes hostiles perpértrés par des individus dans
certaines parties de la capitale centrafricaine, ciblant injustement le
personnel et les véhicules des Nations Unies. La Mission souligne que ces actes
inaceptables sont de nature à servir ceux qui n’ont pas renoncé aux tentatives
de destabilisation des institutions.
La
MINUSCA rappelle que quiconque s’en prend aux biens et propriétés des Nations
Unies est passible de poursuites judiciaires.
Vladimir
Monteiro
Spokesperson/Porte-parole
United
Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central
African
Republic
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COMMUNIQUE
DE PRESSE
LA
MINUSCA APPELLE LA POPULATION DE BANGUI AU CALME
Bangui,
le 1er mai 2018 - Ce mardi 1er mai 2018, des échanges de tirs intenses ont été
enregistrés en fin de matinée à Fatima, dans le 3e arrondissement de Bangui,
entre les forces de sécurité intérieure et des éléments armés du groupe criminel
du dénommé “Force”. Ces derniers auraient ouvert le feu après l’arrestation d’un
des leurs par les forces de sécurité intérieure.
Conformément
à son mandat, la MINUSCA a immédiatement déployé des patrouilles renforcées afin
de sécuriser des points névralgiques de Bangui, en étroite collaboration avec
les forces de sécurité intérieure. Les responsables de la MINUSCA sont par
ailleurs en contact permanent avec les autorités centrafricaines.
La
MINUSCA condamne les attaques de ce jour contre les populations civiles ainsi
que sur les bâtiments religieux et de culte, soulignant que cela va à l’encontre
des lois nationales et internationales. La Mission regrette en particulier les
pertes en vie de civils innocents dans certains quartiers de Bangui et appelle
la population de la capitale et du pays en général, à éviter toute escalade sur
des bases confessionnelles.
La
MINUSCA rappelle que nul en dehors de l’Etat ne jouit d’aucune légitimité pour
faire justice et que tout acte contraire, comme celui de ce matin dans le 3e
arrondissement est illégal et que les commanditaires ainsi que les auteurs de
tels actes en seront tenus responsables.
La
MINUSCA dénonce également les actes hostiles perpértrés par des individus dans
certaines parties de la capitale centrafricaine, ciblant injustement le
personnel et les véhicules des Nations Unies. La Mission souligne que ces actes
inaceptables sont de nature à servir ceux qui n’ont pas renoncé aux tentatives
de destabilisation des institutions.
La
MINUSCA rappelle que quiconque s’en prend aux biens et propriétés des Nations
Unies est passible de poursuites judiciaires.
Vladimir
Monteiro
Spokesperson/Porte-parole
United
Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central
African
Republic
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Bangui de nouveau
frappée par des violences meurtrières
mardi
1 mai 2018 18:09 - Radio Ndeke
Luka
Plus d'une dizaine de
personnes dont l'Abbé Albert
Toungoumalet Baba ont perdu la vie ce 1er mai après l'attaque de
l'église Catholique Notre Dame de Fatima dans le 6ème arrondissement de Bangui.
L'attaque a aussi fait une soixantaine de blessés. Cette paroisse accueillait
une cérémonie de promesse des membres de la Fraternité St-Joseph de Bangui.
Selon les
informations recueillies par RNL, peu de temps après l'ouverture de la messe,
des tirs à l’arme lourde et légère ont retenti à l'intérieur de la paroisse
Notre Dame de Fatima où certains chrétiens ont été tués sur le champs. Sur
l'avenue des Martyrs, le traditionnel défilé du premier mai a été
interrompu.
Dans un communiqué
rendu public ce 1er mai? MSF a précisé avoir reçu "5
blessés" à la maternité de Gbaya Dombia, tandis que l'’hôpital de
Sica a, quant à lui, "reçu
à la mi‐journée,
plus d’une cinquantaine de blessés par balle" et "six ont malheureusement
succombé à leurs blessures".
Ce regain de
tension a paralysée les secteurs sud de la capitale notamment Fatima, Pétevo et
une partie du 2ème arrondissement. Des barricades sont érigées par des
mécontents dans les quartiers et des véhicules de particuliers ont été
lapidés.
Appel
au calme
Condamnant un
"acte
lâche et violent", David
Brownstein, Chargé d’affaires à l’Ambassade des Etats-Unis à
Bangui appelle au "calme
et à la cessation des vengeances" qui pour lui, "ne
font que perpétuer le cycle de violence".
Autre réaction,
celle du Maire de Bangui, Emile
Gros Raymond Nakombo qui appelle toutes les "communautés
à ne pas perdre de vue que ce qui se passe est l'oeuvre de ceux qui ne veulent
pas que la paix revienne dans le pays".
Le Groupe de
Travail de la Société Civile appelle pour sa part à une mobilisation devant la
Cathédrale ce 02 mai. Selon son porte-parole,
Paul Crescent Béninga, "ce
sera une manifestation pacifique en protestation à cette attaque contre la
Paroisse de Fatima".
L'attaque contre la
paroisse Notre Dame de Fatima qui intervient 3 semaines après l'opération de
désarmement dénommée
"Soukoula" lancée par la Minusca et les Forces de sécurité
intérieure contre des bandes criminelles du PK 5.