Violences
en Centrafrique, une église attaquée à Bangui. Bilan, 16 morts au moins
[dépêches]
Nouvelle
flambée de violences en Centrafrique. L’attaque d’une église à Bangui par un
groupe armé, et les affrontements qui ont suivi avec les forces de sécurité ont
fait au moins 16 morts, dont un prêtre et un enfant.
Manuella
Affejee ( avec RFI et agences)- Cité du Vatican
Tout
a commencé, semble-t-il, par l’arrestation mardi matin d’un membre un
groupuscule d’auto-défense de la capitale, celui du «général» Force, alias
Nimery Matar Djamous. En représailles, des hommes issus de ce même groupe
lancent une attaque à coup de grenades et d’armes automatiques contre l’église
de Fatima, où se sont rassemblés des centaines de fidèles pour la messe.
Plusieurs personnes sont tuées, dont le curé de la paroisse, le père Albert
Toungoumalé-Baba. Les assaillants sont ensuite repoussés par les forces de
sécurité intervenues entretemps.
Dans
l’après-midi, une foule ivre de colère décide alors de transporter le corps du
prêtre tué vers le palais présidentiel. Sur son passage, deux musulmans sont
lynchés, une mosquée incendiée, tandis que d’autres groupes criant vengeance se
sont rassemblés en plusieurs quartiers de la capitale, notamment devant un
hôpital géré par MSF. Hier soir encore, des tirs sporadiques se faisaient
entendre dans la nuit banguissoise.
Apeurée,
la population redoute un nouvel embrasement dans la capitale, qui pendant un an,
avait été plutôt épargnée par les violences. Dans ce contexte d’incertitude, la
présidence a lancé un appel au calme, et a adressé une mise en garde ferme aux
fauteurs de troubles. De son côté, la MINUSCA, la force de l’ONU dans le pays,
demande de résister aux «manipulations» et aux tentatives de
déstabilisation.
Le
cardinal Dieudonné Nzapalainga, l’archevêque de Bangui, est attendu dans la
capitale ce matin. Il devrait s’exprimer aujourd’hui
vaticannews.va - 02 mai 2018, 07:51
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Quinze personnes
au moins ont été tuées mardi dans une attaque armée contre l'église Notre-Dame
de Fatima à Bangui, la capitale de la République centrafricaine, a-t-on appris
auprès d'un responsable de la morgue d'un hôpital de la ville et de Médecins
sans frontières.
BANGUI (Reuters)
– 02 mai 2018.
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Des échanges de
tirs ont éclaté, mardi 1er mai, entre les forces de sécurité intérieure et des
membres du groupe armé "Force", en plein cœur de Bangui, la capitale
centrafricaine. Les affrontements se sont poursuivis pendant plusieurs heures,
causant au moins seize morts et 96 blessés.
Les violences
qui ont secoué Bangui dans la journée du 1er mai ont éclaté dans le quartier de
Fatima, non loin du PK5, avec « des échanges de tirs intenses entre
les forces de sécurité intérieure et des éléments armés du groupe criminel du
dénommé « Force », qui auraient ouvert le feu dans l’église
Notre-Dame de Fatima en plein office, suite à l’arrestation d’un des leurs par
les forces de sécurité intérieure », indique un communiqué de la
Mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca).
Jeune Afrique -
le 02 mai 2018 à
08h10