Incendies de maisons pastorales à
Bangui, journées de prière, allocution du président Bozizé à
l'occasion du nouvel an 2007
REACTION DE L'UFVN RELATIVE A L'ORDRE DONNE PAR LE
CHEF DE L'ETAT D'INCENDIER DES MAISONS HABITEES
De mémoire de
Ordonner, à titre de représailles,
la destruction des maisons habitées. Un comble !
En effet, revenu de son « sacre » au
Bénin, le Général François BOZIZE YANGOUVONDA, Pasteur de son état, 1ER
Magistrat de
Par cet acte ignoble et surtout
inattendu de la part d'un Chef d'Etat«démocratiquement élu», le Général d'Armée
François BOZIZE YANGOUVONDA s'est rendu coupable de forfaiture qui fait de lui
un illustre «multi récidiviste». A ce propos, l'Union des Forces Vives de
A la lecture de
1° à des poursuites judiciaires
devant
Par ailleurs, l'Union des Forces
Vives de
Il en a été ainsi hier en effet,
dans les cas de Sanzé et Yango Kapita où, pendant les actions de représailles
sur commande, Maître Tiangaye (wandé) a payé de sa maison détruite. Il en est
encore ainsi aujourd'hui, dans le cas du Pasteur TOUANGAYE un « Frère de tribu »
agressé par des «Centrafricains de tribu différente » Enfin, l'Union des Forces
Vives de
25 décembre 2006 et devant un
parterre de Diplomates, POUR REVENDIQUER LES INCENDIES DE MAISONS DE KINA ET
INAUGURER AINSI SA PEDAGOGIE DE
L'UFVN est effectivement stupéfaite
de constater qu'en faisant publiquement l'apologie de
En tout état de cause, fidèle à son
combat contre les différentes formes de violation des droits de l'homme en
République Centrafricaine, l'UFVN ;
- Condamne avec la dernière énergie
ce climat politique délétère qui compromet gravement la survie de l'embryon de
l'Etat de droit et l'autorité de l'Etat;
- Interpelle
- Appelle tous les Démocrates à
barrer la route à ce comportement rétrograde, attentatoire à la dignité de
Invitent tous les partisans d'une
paix durable, de la stabilité des Institutions, de la reconstruction nationale
et de la cohésion sociale dans la liberté et la prospérité, l'ordre et la
justice, à se battre becs et ongles, pour l'organisation dans les meilleurs
délais, du DIALOGUE POLITIQUE INCLUSIF que tout le pays réclame désormais et
attend impatiemment, comme la seule et unique voie de sortie du bourbier
politico militaire et socio économique dans laquelle il patauge.
Fait à Bangui le 31 décembre
2006
Pour l'Union des Forces Vives de
Le Coordonnateur :
Maître Henri POUZERE.
DECLARATION DES ORGANISATIONS CENTRAFRICAINES DE
PROMOTION ET DE DEFENSE DES DROITS DE L'HOMME SUR LES EVENEMENTS DE KINA
Un différend portant sur la gestion
de l'Eglise protestante Baptiste de KINA dans le 3ème arrondissement de la ville
de BANGUI oppose depuis près d'un an un groupe de fidèles liés au pasteur Thomas
TOUANGAÏ, à un autre groupe dirigé par le Comité de gestion dont le Président
est Dieudonné KOUZOUMANDJI.
Cette situation a conduit le Ministère
Chargé de l'Administration du Territoire à ordonner la fermeture provisoire de
l'Eglise dans l'attente d'un règlement définitif du différend.
Entre temps,
les deux camps ont continué leurs cultes à des endroits séparés, l'un à YAMALE
et l'autre à DOLOKO.
Le camp opposé à celui du pasteur Thomas TOUANGAÏ a
obtenu à titre exceptionnel, une autorisation du Ministère Chargé de
l'Administration du Territoire pour célébrer la fête de Noël dans la cour de
l'Eglise sous chapiteau.
Cependant, un contre ordre venu du même
Ministère, interdit la cérémonie et autorise l'intervention de la police qui,
pour faire évacuer les lieux, utilise des grenades lacrymogènes.
Le 24
Décembre 2006, aux environs de 10 heures, au cours des opérations de police, un
incendie dont on a pu déterminer avec précision l'origine a ravagé le logement
de fonction du pasteur située à proximité de l'Eglise.
Des personnes,
soupçonnées d'avoir incité des jeunes parmi les fidèles opposés au pasteur
Thomas TOUANGAÏ à incendier son logement de fonction, ont été placées en garde à
vue au Commissariat Central de police.
Le mardi 26 Décembre 2006, le
Président de
Cette
visite a été suivie d'une autre, celle d'éléments de la garde présidentielle
qui, après avoir passé à tabac Dieudonné NGOUZOUMANDJI reconduit manu militari à
son domicile, ont aspergé à l'aide de bidon d'essence sa maison et y ont mis le
feu.
Quant au président de
Le lendemain, lors du discours de clôture du
Forum de la jeunesse, le Président de
Or selon les Normes Internationales
relatives aux droits de l'homme pour l'application des lois, « aucune dérogation
ou excuse ne peut justifier l'usage illicite de la force ».
Il est pour
le moins curieux que le Président de
Par ailleurs, en sa qualité de pasteur , il aurait du
avoir le sens de la retenue.
La déclaration publique faite par le
Chef de l'Etat, garant de l'unité nationale, de la sécurité des biens et des
personnes et Président du Conseil Supérieur de
Elle apporte un éclairage nouveau sur la conception de la
justice selon l'autorité censée garantir son indépendance à savoir,
l'application de la loi du talion, c'est-à-dire « oeil pour œil dent pour dent
».
La déclaration du Président de
Pour ceux qui
pouvaient encore en douter, le régime du Général François BOZIZE démontre
lui-même que malgré l'onction démocratique à travers les élections de 2005, il
n'entend pas respecter les principes de l'Etat de droit, de la démocratie et de
la justice et opte pour la vengeance privée et la terreur.
Il importe de
rappeler que
En conséquence, les
Organisations centrafricaines de Promotion et de Défense des Droits de l'Homme :
Condamnent fermement l'application de la loi du talion et le régime de
terreur que veut imposer le Général BOZIZE ;
Appellent les
Centrafricains à s'opposer à la culture et à la pratique de la violence et du
terrorisme d'état mais à respecter les principes de l'état de droit et de la
justice;
Exhortent tous les fidèles de l'Eglise de KINA à la retenue et à la
recherche d'un règlement pacifique de leur différend par le dialogue.
Bangui, le 1er Janvier 2007
Action des Chrétiens pour
l'Abolition de
Me Bruno Hyacinthe GBIEGBA
Association des Femmes Juristes de Centrafrique « AFJC »
Me Marie
Edith DOUZIMA LAWSON
Ligue Centrafricaine des Droits de l'Homme « LCDH »
Me Nganatouwa GOUNGAYE WANFIYO
Mouvement pour
Mr Adolphe NGOUYOMBO
Observatoire Centrafricain des Droits de l'Homme « OCDH »
Me
Mathias Barthélemy MOROUBA.
Allocution du président François Bozizé Yangouvonda
au peuple, 31 décembre 2006
Centrafricaines, Centrafricains
Mes très chers compatriotes
Au crépuscule de l'année 2005, dans mon
message à la nation, je vous invitais à placer l'année 2006 sous le signe de la
reconstitution nationale. Je mesure l'intérêt que vous y avez porté même si des
obstacles réels se sont dressés sur notre route quant à notre volonté affirmée
de satisfaire pleinement à cette exigence. Aussi, voudrais-je vous adresser à
vous tous, Centrafricaines, centrafricaines, travailleurs de toutes catégories
socioprofessionnelles confondues, paysans, pêcheurs, commerçants etc. mes
meilleurs vœux de santé et de prospérité. En votre nom, je voudrais également
formuler mes vœux les meilleurs aux populations de tous les pays frères et amis
installés dans notre pays, témoins avisés de notre marche en avant en dépit de
nombreux défis que nous avons ensemble pris l'engagement de relever dans
l'intérêt du peuple centrafricain.
Il vous souviendra également à cette
occasion, je vous ai engagé dans le sens de responsabilité pour préserver les
acquis de cette expérience originale de transition consensuelle que nous avons
inspiré et mis en œuvre à la satisfaction générale. Ensemble, les actions que
nous avons entreprises pendant cette période nous valent le capital de
crédibilité indéniable que nous nous engrangeons aujourd'hui et qui n'est fondée
sur rien d'autre que l'union sacrée de tous les enfants de Centrafrique autour
des valeurs de l'unité, de paix, de solidarité, de démocratie et des objectifs
de reconstruction nationale.
Centrafricaines, Centrafricains, très chers
compatriotes
Aujourd'hui, je crois absolument nécessaire de proclamer ce
que j'ai annoncé à cette même occasion l'année dernière et qui ne saurait donner
de prétextes à l'élaboration d'une doctrine politique contraire qui me soit
opposable à savoir : Sous mon mandat, aucune frange de la population, aucune
région, aucune ethnie, aucun clan et aucun parti politique n'investira seul, je
dis bien seul dans la sphère de l'Etat. Je vous en donne la preuve tous les
jours car je reste convaincu que si les centrafricains et centrafricaines, après
avoir été victime de l'ostracisme conspuée à jamais, ce n'est pas pour que l'on
puisse en favoriser l'apparition sous d'autres formes nouvelles sous le régime
Bozizé. Je n'ai cessé d'exhorter les uns et les autres à une réconciliation
véritable. Croyez-moi, je ne me laisserai pas distraire encore moins détourné un
seul instant de ce qui a toujours constitué ma conviction profonde pour sauver
Nous avons pris conscience de
l'importance qu'il y a pour notre pays à tout mettre en œuvre pour renforcer la
sécurité afin de garantir la paix et la concorde nationales.
Vous savez
tous centrafricaines, centrafricains, très chers compatriotes que le génie
propre à chaque nation qui forge le moule dans lequel elle entend se développer
et s'épanouir harmonieusement, l'avenir de notre pays repose sur cette double
nécessité d'unité et de travail pour le bonheur et le progrès des filles et fils
de Centrafrique. Le président Barthélemy Boganda en nous traçant cette voie
savait que celle-ci était la seule qui pouvait nous affranchir à tout jamais de
la servitude. L'œuvre que je me suis engagé depuis le 15 mars 2003 à accomplir
au bénéfice de mes chers compatriotes que vous êtes. Relever presque d'une
gageure car nous émergeons en fait d'une économie de subsistance, la destruction
programmée par nous-mêmes de ce qui restait encore du tissu économique encore
embryonnaire a plongé notre pays au fond du gouffre et a rendu notre économie
véritablement exempte.
J'ai alors jugé opportun pour que nous sachons
repartir m'inspirer de la maxime toujours d'actualité du président Barthélemy
Boganda relative au travail pour nous proposer un partenariat à travers la
philosophie Kwa Na Kwa afin de nous permettre de remettre
Aujourd'hui, la valorisation de nos énormes
potentialités n'est plus un vain pieux mot. On en avait fait des incantations
stériles, nous en faisons une réalisation concrète à Bakouma, à Rafaï, à Bakala,
Berberati que sais-je encore. Nous engageons ensemble notre pays dans une forme
d'exploitation industrielle de nos ressources minières avec les partenaires dont
le sérieux est fort connu. S'il y a quelques années, les experts de tous bords
accueillaient nos projets et nos ambitions avec scepticisme et critiquaient
systématiquement nos initiatives, nous ramons à contre courant en faisant preuve
de volontarisme et de ténacité. Aussi, nous nous faisons fort de poursuivre la
sécurisation du territoire par la restructuration conséquente de notre armée
avec l'aide des pays amis afin de garantir à l'investissement un environnement
propice et un meilleur climat.
Par ailleurs, en dépit de nombreux défis à
relever et malgré la crise, dont heureusement nous avons depuis peu commencé à
sortir, nous avons sous les yeux, les témoignages éloquents de ce qui se fait et
qui suscite non seulement l'étonnement de certains mais aussi la haine et la
colère de bien d'autres qui, après tant d'échecs n'ont apporté aux
centrafricains que deuils, viols et désolation. En témoignage, l'accord de
financement de 81 millions de dollars signés avec
Centrafricaines, Centrafricains, chers compatriotes
Oui, nous
pouvons repartir de l'avant et je me suis engagé à faire de l'année
En
effet, je reste convaincu que le levier économique de demain reste la jeunesse
et la femme. Leur formation, leur capacité à sans cesse apprendre et innover,
nous devons poursuivre en cette année 2007, la réflexion permanente de garantir
la participation de notre jeunesse et de la femme à cette étape décisive de
notre évolution. Et c'est le lieu de me réjouir avec vous de l'initiative prise
par le gouvernement d'organiser ces jours-ci, le forum national de validation de
la politique de la promotion de la jeunesse centrafricaine et dont les
conclusions ont conforté nos attentes au regard de l'avenir de la jeunesse ainsi
que de la femme. Cela va bien au delà, vous le comprenez de la promotion de
l'entreprise et des entreprenants qu'il faut bien suivre, amplifier et
dynamiser. Ce qu'il s'agit de faire grâce notamment à la poursuite de la réforme
de notre système de formation, c'est de donner à chaque jeune et à chaque femme
tout au long de leur vie, de possibilités individuelles et familiales
d'apprentissage, d'initiatives et d'évolution et d'épanouissement personnels.
Tel est le sens et la portée du programme de restructuration du service civique
national que j'ai tenu à réhabiliter et à rendre fonctionnel sur toute l'étendue
du territoire national. Je veillerai à ce que dans les délais raisonnables, les
conclusions du comité de restructuration du Service Civique National de
participation soient traduites en mesures législatives ou réglementaires afin
d'en assurer sa fonctionnalité. Il nous faudra capitaliser cette volonté des
jeunes et des femmes de participer à l'effort de reconstruction nationale et en
faire un levier certains de la relance des activités génératrices de revenus
d'une part et au cadre d'expression et de vitalité pour notre jeune démocratie.
La valorisation des capacités intrinsèques de la jeunesse centrafricaine et de
la femme tant sur la scène nationale qu'internationale constitue une
préoccupation permanente et personnelle et je veillerais à voir le gouvernement
créer les conditions, les meilleurs à leur épanouissement. Nous devons dans le
cadre de la protection de nos mœurs et de nos comportements atteindre un seul
objectif à savoir : l'affirmation de notre identité culturelle qu'il nous faut
réaliser à travers une synthèse féconde entre nos traditions et la modernité
sans verser dans un mimétisme aveugle.
Par ailleurs, dans notre
ordonnancement juridique, existent des lois relatives à la protection de la
femme et de l'enfant. Je voudrais qu'au-delà des dispositions légales et
répressives, des dispositions pratiques soient envisagées pour une meilleure
protection de nos mœurs et de nos comportements qu'il nous faut reformer, ce qui
est l'affaire de tous et non du gouvernement seul. Il faut que la population
entière s'implique et nous soutienne dans tous ces défis tels que la lutte
contre la criminalité, le banditisme, l'oisiveté, la délinquance juvénile et les
stupéfiants.
Centrafricaines, centrafricains, biens chers compatriotes,
Président de
Je considère aussi qu'en tant que
chef d'Etat, il m'incombe de garantir l'intégrité du territoire et l'unité du
peuple centrafricain.
Cette unité de la nation qui est l'héritage
combien précieux de notre père fondateur, l'illustre Président Barthélemy
Boganda ne saurait faire l'objet d'un quelconque trafic que ce soit. Il nous
faut toujours la conforter et la consolider par une action vigoureuse de
rééquilibrage entre les régions mais aussi que chaque fois qu'une menace
virtuelle où manifeste attentatoire à ses fondements et d'identifier, je ne
ménagerai aucun effort pour en assurer la neutralisation et la condamnation
énergique par tous les moyens. Le corollaire de cette unité que constituent la
paix et la sécurité, comme vous le savez nonobstant tous les efforts réalisés
depuis l'avènement du 15 mars 2003 pour les consolider ont été mis à rude
épreuve par les ennemis de notre peuple ces derniers mois. Ceux-ci qui ont
entretenu et entretiennent toujours des velléités irrédentistes, une sorte de
contestation armée de notre légitimité constitutionnelle et qui sont déjà
identifiés ne sauraient pendant longtemps continuer à défier l'Etat tant il est
vrai qu l'Etat dans son essence même prévoit toujours des mécanismes par
lesquels, au seul moyen de l'application de
Mes biens chers compatriotes, conforté par
l'amélioration relative des conditions générales de notre existence, je ne
permettrais plus que s'installe à nouveau, le désordre dans notre pays qui en a
longtemps souffert alors que nous devrions consacrer nos talents à rattraper le
retard que nous avions pris depuis la construction de
Je veillerais à préserver nuits et jours l'héritage
du Président Barthélemy Boganda dans toute sa plénitude. Quelque soit
l'application faite des actions que nous avons su mener grâce à la dynamique
consensuelle que nous avons inspiré depuis le 15 mars 2003 et
Tant que l'on se trouve dans une période de stagnation ou de
recul, l'on considère son sort comme une fatalité à laquelle on se résigne. Mais
l'on ne peut comme le dit aller plus vite que la vitesse du vent. Notre marche
vers le progrès est certes lente, je puis vous assurer qu'ensemble, nous en
garantirons l'heureux aboutissement.
Centrafricaines, Centrafricains,
biens chers compatriotes
L'avènement de cette nouvelle année devrait nous
permettre de réaffirmer notre attachement commun aux valeurs d'unité, de
réconciliation nationale et de solidarité qui nous a permis de mener ensemble
dans la sécurité, cette expérience de gestion consensuelle des affaires de
l'Etat. De toutes ces réalisations menées en particulier celle qui nous a permis
de renouer avec la communauté internationale, il est résulté et je puis
personnellement en témoigner, un renouveau de notre rayonnement international.
Oui, nous sommes devenus dans la sous région, en Afrique, en Asie, en
Europe, en Amérique et dans le monde entier, un pays respecté et écouté. Ce qui
nous permet d'œuvrer de notre mieux à la recherche de la paix et du
développement pour nous-même et pour l'ensemble des autres pays africains. En
témoigne nos déplacements à l'invitation des gouvernements amis ou des
organisations internationales que des milieux d'affaires et des grandes
institutions d'influence mondiale. Comme je l'ai toujours promis,
En votre
nom à tous, je leur souhaite ainsi qu'à leurs familles, nos vœux de santé, de
prospérité et de longévité. En votre nom également, je formule le vœu les
meilleurs aux représentants des pays frères et amis installés chez nous ainsi
qu'à leurs familles. Je voudrais spécialement en cette fin d'année en votre nom
mes biens chers compatriotes, rendre à nouveau un hommage appuyé au président
Jacques Chirac dont l'attachement à la cause de la paix et de la stabilité dans
le monde et particulièrement en Afrique n'est plus à démontrer.
J'associe
naturellement à cet hommage, le Doyen El Hadj Omar Bongo Ondimba, président du
comité ad hoc sur
Vous me
permettez de réserver une motion particulière à notre frère Kofi Annan,
Secrétaire Général sortant des Nations Unies dont le cours du mandat 1996 – 2006
aura coïncidé avec nos périodes de difficultés en République Centrafricaine, ce
qui lui a fait jouer un rôle de premier plan dans le règlement de la question
centrafricaine de bout en bout.
En votre nom à tous, je lui renouvelle
notre fraternelle reconnaissance tout en formulant le vœu qu'il continue à
mettre son immense expertise au service de l'humanité.
Que les Nations
Unies donc, l'Organisation Internationale de
Centrafricaines, Centrafricains, biens
chers compatriotes
A chacun et à chacune de vous, je vous souhaite de tout
cœur une bonne et heureuse année 2007
Vive
François Bozize
Yangouvonda
Célébration de
Bangui, 30 déc. 2006 (ACAP) -
La communauté
musulmane de
A cette occasion, l'Imam principal
de
Le président François Bozizé a saisi cette occasion pour
exhorter la communauté musulmane à s'impliquer dans la recherche de la paix, de
la tolérance, du travail et de la concorde, tout en leur adressant ses meilleurs
vœux pour l'année 2007.
il convient de noter que la fête d'Aïd El Kébir
de cette année est célébrée autour du thème «amour, paix, unité, tolérance,
unité nationale, réconciliation nationale, travail, source de progrès et du
développement de la nation».
La fête de tabaski ou fête du mouton est
célébrée dans le monde entier par les musulmans. Elle est considérée comme un
rite à double signification à la fois rituelle et historique, car la religion
musulmane recommande chaque année en cette période le sacrifice d'un mouton.
Trois jours de jeûne et de prière pour la fin d'année
2006
Bangui, 28 déc. 2006 (ACAP)
- Le ministre
intérimaire de l'Intérieur chargé de
Le communiqué officiel précise que
ces cultes et privations commenceront le vendredi 29 décembre à zéro heure et
prendront fin le dimanche 31 décembre 2006 à 18 heures, clarifiant que les
débits de boissons seront fermés à partir de samedi 30 décembre à 18 heures au
dimanche 31 décembre 2006 à 18 heures.
Rappelons que cet arrêté
ministériel fait suite à l'annonce du Président de
Actualité
Centrafrique de sangonet