Discours du président François
BOZIZE, le 1er décembre 2007, à l'occasion du 49e anniversaire de
MESSAGE DE BOZIZE A
Centrafricaines, Centrafricains,
Très chers compatriotes,
Au lendemain du référendum du 28 septembre 1958
constituant
A la veille du cinquantenaire de cette proclamation que nous
célébrerons l'année prochaine, je suis heureux que la fête revienne dans
Notre pays a
traversé des moments difficiles, très difficiles, sur lesquels je ne vais pas
m'étendre ce soir ; car vous connaissez mieux que quiconque les souffrances et
les humiliations
que vous avez endurées dans votre
chair ; par la perte ou l'avilissement d'un proche parent.
L'heure est venue
d'exorciser les démons du passé, en nous tournant résolument vers l'avenir pour
rebâtir, ensemble, notre pays et laisser en héritage aux générations futures,
une patrie reconstruite où il fait bon vivre.
Le gouvernement vient
d'enregistrer un succès notable par l'organisation de
- le réengagement
des partenaires au développement au quatrième trimestre 2006;
- l'appui du
FMI au programme du gouvernement par l'octroi de
- le passage au Club de
Paris en avril 2007 et;
- l'atteinte du Point de décision de l'initiative en
faveur des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE) en septembre 2007.
La
communauté internationale s'est largement mobilisée à Bruxelles et y a fait des
annonces substantielles de contributions financières en faveur de notre pays.
La balle est donc dans notre camp, et la communauté
internationale a les yeux tournés vers nous. Il est plus que temps de mettre un
terme aux luttes intestines qui sapent notre économie, détruisent les
infrastructures et fragilisent la solidarité nationale.
Voilà la
justification de la politique de la main tendue que je ne cesse de prôner. Une
fois de plus, je lance un appel solennel à tous les compatriotes qui, à un
moment ou à un autre, ont cru devoir prendre les armes pour défendre leurs
idées. Asseyons-nous ensemble et parlons. Ce qui nous unit est plus profond et
plus essentiel que ce qui nous divise.
Il y a quelques mois, certains
compatriotes ont exigé de l'Exécutif la tenue d'un Dialogue Politique Inclusif.
Quel meilleur cadre pour enfin se parler en face et dissiper définitivement tous
les désaccords ? Mais il faut aller à ce dialogue, sans calcul, en faisant la
place à chaque composante de la société centrafricaine et en donnant la parole à
chaque entité politique active sur la scène nationale, tout en respectant
Pour
Pendant les heures difficiles que j'ai évoquées, l'appui de
L'année 2008 sera une année décisive en ce qu'elle
verra le lancement des pôles de développement à l'initiative de l'Union
Européenne. Ce projet vise à révolutionner des conditions de vie des populations
de l'arrière pays, dans les zones les plus démunies et les plus peuplées, en
leur apportant des équipements et les services sociaux de base et en aménageant
leur environnement urbain. Mais cette initiative ne pourra voir le jour si la
sécurité n'est pas rétablie sur l'ensemble du territoire. Aussi, j'invite les
derniers belligérants à faire la paix des braves.
Chers compatriotes,
L'occasion est belle d'apporter enfin à nos populations meurtries, la paix,
la sécurité et les moyens de leur développement économique. Ne laissons pas
cette chance nous échapper.
Dans le secteur agricole, la dette sociale des
cotonculteurs continue d'être progressivement résorbée.
Les conditions sont
ainsi créées pour que les préfectures qui ont jadis été les championnes de la
culture du coton se remettent au travail.
Pendant plusieurs années et
jusqu'au sursaut patriotique du 15 mars 2003, notre pays a connu une grande
instabilité politique avec son cortège de troubles sociaux, de violences, de
pillages et de destructions.
Dans ce contexte de délabrement du tissu
économique et social, le système de santé a subi des dégradations qui ont
durablement entamé sa performance et sa capacité de réponse.
Les taux de
morbidité et de mortalité n'ont pas cessé de croître eu égard aux déplacements
de populations rendues vulnérables car vivant dans un environnement précaire et
exposées aux maladies infectieuses et parasitaires : le système de santé qui
était assez faible pour ce qui est de sa performance a certainement bénéficié de
l'engagement politique très fort exprimé au niveau le plus élevé ; ce facteur
ayant été très déterminant pour restaurer la crédibilité du système sanitaire et
rassurer les bailleurs qui ont apporté et continuent d'apporter l'essentiel des
ressources pour la mise en œuvre des programmes de santé bénéficiaires d'un
système de suivi/évaluation.
Les équipes en place sur les différents
programmes se structurent et se renforcent progressivement parce que les
objectifs ont été clairement définis pour chacune d'elles.
L'Alliance
Mondiale pour les Vaccins et l'Immunisation vient de récompenser la qualité de
ce travail en octroyant 1.300.000 Dollars pour le renforcement du système de
Santé. Le Fonds Mondial de Lutte contre le Sida,
La protection des populations vulnérables, à savoir les
femmes et les enfants, constitue un axe prioritaire de la politique sociale du
gouvernement. Je forme le vœu que, lors de l'examen du projet de loi portant
nouveau Code de Procédure Pénale, l'Assemblée nationale renforce les mécanismes
de protection des enfants.
Centrafricaines, Centrafricains, chers
compatriotes,
Je vous souhaite une bonne fête nationale.
Vive
Source : Rédaction Le Confident - Mercredi 05 Décembre 2007 -
http://www.leconfident.net
1er décembre 2007: An 49 de la proclammation de
Discours du chef de l'Etat
centrafricain, le président François Bozizé à l'occasion du 49e anniversaire de
la proclammation de
Document à écouter en 3
parties (format mp3)
:
Discours de François Bozize, 1er dec. 2007 (partie 1)
Discours de François Bozize, 1er dec. 2007 (partie 2)
Discours de François Bozize, 1er dec. 2007 (partie 3)
Célébration du 49ème anniversaire de
Bangui, Samedi 1er décembre 2007,
ACAP - Des milliers de centrafricains ont pris part samedi 1er décembre 2007, au
défilé marquant le 49ème anniversaire de la proclamation de
Ce grand défilé qui a mobilisé toute
la population de la capitale centrafricaine ainsi que celle des villages
alentour, a été exécuté en présence du couple présidentiel de
Cela n'était pas arrivé à Bangui
depuis plus de trois ans. Car, dès son arrivée à la magistrature suprême de
l'Etat en 2003, le président François Bozizé a renvoyé la quasi-totalité des
manifestations nationales à l'intérieur du pays pour dit-il « être plus proche
de la population qui a connu des moments difficiles ».
Pour cette année, après la paix
sociale retrouvée, il a décidé de ramener les festivités du 1er décembre à
Bangui, répondant ainsi aux préoccupations de la population de cette ville qui
se sentait « privée » des réjouissances nationales.
Ainsi donc, toute la population,
militaires et civils, partis politiques et confessions religieuses ont tous
répondu présent à ce grand rendez-vous national.
Il convient de rappeler que
Source :
http://www.acap-cf.info
Actualité
Centrafrique de sangonet