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DECLARATION N°
04/MARS/08
CONCERNANT
D’ORGANISATION
DU DIALOGUE POLITIQUE INCLUSIF EN CENTRAFRIQUE
Le
08 juin dernier, un comité
d’organisation du prochain dialogue politique a été mis en place par un
décret signé de François Bozizé.
Comme
il fallait s'y attendre, ce comité ressemble ni plus ni moins à un cabinet
bis du maître de Bangui avec à sa tête son ministre de la communication et
non moins porte parole de la convergence nationale KNK Cyriaque Gonda et son
conseiller en matière de la jeunesse et grand stratège de sa politique Levy
Yakité.
A
l’issue d’une réunion élargie de son Secrétariat exécutif provisoire,
tenue à Paris le 15 juin dernier, le Mouvement d’Action pour
1-
En
nommant les théoriciens et autres maîtres à penser de son régime
à des postes clés au sein du comité d’organisation du dialogue, François
Bozizé démontre si besoin en était, qu’il s’en fiche éperdument de l’état
clinique de notre pays. Etant l’une des parties prenantes de la crise
centrafricaine, il ne saurait-être l’âme essentielle de ce processus qui,
jusque-là, dépend de son bon vouloir. Au regard de son entêtement, tout
indique qu’il cherche par tous les moyens à verrouiller ce processus
et à le vider de sa substance. Car l’on ne peut être juge et partie.
2-
Le
MARS dénonce avec la dernière rigueur les manœuvres politiciennes et bassement
pernicieuses de François Bozizé, qui fait feu de tout bois pour jouer l’homme
orchestre du processus du dialogue censé ramener la paix et la sécurité dans le
pays. Il est donc clair que ce comité d’organisation est l’expression même de la
volonté du camp présidentiel : la maîtrise et le contrôle du prochain
dialogue de bout en bout, comme ce fut le cas lors du Dialogue National de 2003.
3-
Le
MARS en appelle à la clairvoyance et l’esprit patriotique de l’ensemble de
la classe politique centrafricaine ainsi que des groupes rebelles à se
désolidariser de François Bozizé et ses thuriféraires qui optent à leurs corps
défendant pour le suicide collectif et la perdition de toute la nation.
4-
Le
mouvement attire avec insistance l’attention de la communauté internationale,
particulièrement celle de tous les membres du Conseil de Sécurité des Nations
unies, plus préoccupés par leurs intérêts économiques, géopolitiques et
géostratégiques, de recadrer ce régime en perte de vitesse et aux
antipodes de la démocratie.
Fait
à Paris, le 17 juin 2008
Pour le Bureau Exécutif Provisoire
Le Secrétaire à
Olivier
BOBY