Centrafrique:
accord de paix entre le gouvernement et la principale rébellion,
l'APRD
LIBREVILLE
(AFP) - vendredi 09
mai 2008 - 17h05 - Le
gouvernement centrafricain et la principale rébellion encore active en
Centrafrique, l'Armée populaire pour la restauration de la démocratie
(APRD), ont signé vendredi à Libreville un "accord de cessez-le-feu et de
paix". "Le gouvernement
centrafricain (...) et l'APRD viennent de procéder à un accord de
cessez-le-feu et de paix (...) en présence du président gabonais Omar
Bongo Ondimba", a déclaré le ministre centrafricain de "L'accord entre
en vigueur immédiatement", a-t-il ajouté. Le président de
l'APRD, l'ex-ministre de Jean-Jacques
Demafouth était jusqu'ici inculpé d'assassinat par la justice
centrafricaine, et vit en exil en France depuis l'arrivée au pouvoir du
président François Bozizé, qui a renversé par la force en mars 2003 son
prédécesseur Ange-Félix Patassé. L'ex-président
Patassé, exilé au Togo, a été lui condamné le 29 août 2006 par contumace à
20 ans de travaux forcés pour "faux et usage de faux" par
En outre, Bangui
a saisi "Les infractions
qui relèvent de Le texte prévoit
en outre le "cantonnement" des combattants de l'APRD, présents dans le
nord-ouest de L'APRD était le
dernier groupe rebelle encore actif dans le pays. Deux autres
mouvements armés, l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement
(UFDR) de Damane Zakaria, présent dans le nord-est, et le Front
démocratique du peuple centrafricain (FDPC) d'Abdoulaye Miskine, ont signé
des accords similaires avec Bangui en 2007. Selon le
ministre Gonda, chargé du "Dialogue", "un accord global" réunissant ces
trois groupes va être négocié et signé dans les prochaines semaines. Il
devra établir les modalités précises d'application des différents textes.
Le pouvoir,
l'opposition non armée, la société civile et les trois ex-rébellions se
retrouveront ensuite pour un "dialogue politique inclusif" dont la date
reste à préciser. |