Bangui soulagé après la libération des deux médecins pris en otage par des bandes armées
Bangui, 18 février 2008 (ACAP)
- Le gouvernement
centrafricain a annoncé avec soulagement, dimanche soir, la libération de deux
médecins et trois personnels du ministère de la Santé publique et de la
Population pris en otage par des hommes armés non identifiés le 10 février au
cours d'une mission humanitaire près de Bozoum (385 km au nord de Bangui).
"Tous les médecins et les membres du
personnel de la santé ainsi que les autres compatriotes en captivité ont
recouvré leur liberté sains et saufs et se trouvent dans leurs familles
respectives" a indiqué, dans un communiqué de presse publié dimanche soir, le
ministre de la Communication, M. Cyriaque Gonda.
M. Gonda n'a pas
précisé les conditions de la libération des otages, se contentant de "féliciter
les forces de défense et de sécurité de notre pays, la vaillante population de
l'Ouham-Pendé, la jeunesse ainsi que tous ceux qui, de près ou de loin, ont
participé au dénouement de cet évènement malheureux".
Il a par ailleurs
affirmé que le gouvernement "continuera à prendre les mesures autorisées afin
d'éradiquer ce malheureux phénomène dans notre pays" et appelé toute la
population à la vigilance.
Notons que le 14 février 2008, une équipe
gouvernementale composée entre autres de 4 ministres, s'est rendue à Bozoum afin
de rechercher sur place une solution à la prise en otage par des hommes armés
d'une dizaine de personnes dont 2 médecins.
Suite à ce rapt, le Conseil
de l'Ordre des médecins avait demandé au gouvernement de tout mettre en oeuvre
pour obtenir "la libération sains et saufs" des otages et avait également menacé
de mettre un black-out sur les activités prévues dans l'Ouham-Pendé, préfecture
dont Bozoum est le chef-lieu.
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