L’explosion du camion citerne sur la route de Boali près de Bangui (Centrafrique) fait des dizaines de morts et de nombreux blessés

 


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Le bilan provioire enregistré ce mardi 30 septembre de l'explosion du camion citerne s'établit ainsi : 12 morts sur le coup, 13 décès à après évacuation à Bangui et une vingtaine dans un état critique. Joint par RFI Afrique, le chef du service chirurgical de l'Hôpital Communautaire précise avoir reçu 37 brûlés dont 13 sont décédés et 3 qui pourraient survivre.



Centrafrique : au moins 15 morts suite à l'explosion d'un camion citerne

Bangui, 27 septembre 2008 (Acap) - L'explosion d'un camion citerne accidenté a fait, dans l'après-midi du vendredi 26 septembre, au moins 15 morts, dont des enfants, et une cinquantaine de blessés près de la ville de Boali (90 km au nord de Bangui), a-t-on appris de source officielle samedi à Bangui.

L'explosion a eu lieu lorsque des dizaines de curieux accourus des villages alentours tentaient de récupérer le contenu du camion citerne qui s'est retourné suite à une crevaison, a-t-on appris de même source.

Grièvement brûlées, la plupart des victimes ont succombé au centre de santé de Boali ou à l'hôpital communautaire de Bangui où elles ont été transportées par les sapeurs-pompiers.

La direction de l'hôpital communautaire, seule formation sanitaire à recevoir les urgences après la fermeture de l'hôpital de l'Amitié en cours de réhabilitation, a lancé, samedi, un appel à l'aide pour pouvoir faire face à l'affluence des blessés et à l'insuffisance du matériel nécessaire aux soins d'urgence.

Selon le directeur général de la Société centrafricaine de stockage des produits pétroliers (Socasp), M. Mathurin Dimbélé, le camion citerne à l'origine de l'accident transportait 8 000 littres d'essence et 3 000 litres de gasoil destiné au ravitaillement de la ville de Bouar (452 km au nord-ouest de Bangui).

C'est la première fois qu'un grave accident causé par l'explosion de liquide inflammable intervient en République Centrafricaine, pays enclavé dont le ravitaillement en hydrocarbures se fait par la route depuis le port de Douala, au Cameroun.

 

 

 

L'explosion d'un camion-citerne à la Une des journaux nigérians

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Lagos, Nigeria - L'explosion d'un camion-citerne chargé de 33.000 litres de carburant à Orile-Iganmu, dans la banlieue de Lagos, la capitale économique du Nigeria, provoquant la mort de plus de 10 personnes, a fait la une de tous les journaux du pays au cours de la semaine.

Les quotidiens sont également largement revenus sur les instructions données jeudi par le président Umaru Yar'Adua en vue de la mobilisation de 59 milliards de nairas à mettre à la disposition du secteur de l'énergie et la décision d'un tribunal de l'Etat d'Ondo, dans le sud-ouest du pays, saisi d'une requête électorale et qui avait tranché en défaveur du gouverneur sortant.

Pour sa part, le quotidien Punch commente l'explosion dans un article intitulé “le camion-citerne tue huit personnes à Lagos”, poursuivant en précisant que “des témoignages contradictoires ont été recueillis sur la façon dont l'accident s'est produit ainsi que sur le nombre des victimes”.

“Alors que la police et l'Organisme de Gestion des Urgences de l'Etat de Lagos estiment le nombre de personnes décédées à huit, le Commandant du bureau de la zone de Surulere de la Commission fédérale de sécurité routière, M. Gregory Drambi, a parlé de neuf victimes".

“Un correspondant de l'agence nationale de presse du Nigeria présent sur les lieux de l'accident a affirmé avoir compté dix corps calcinés, tandis qu'un autre témoin explique avoir compté 12 victimes.”

Le Punch rapporte aussi que “de nombreux autres individus ont été blessés, notamment cinq personnes qui seraient dans un état grave à l'Hôpital universitaire de l'Etat de Lagos, à Ikeja.

“Sept véhicules ont en outre, été complètement détruits par le feu provoqué par l'explosion enregistrée vers 5 heures du matin, suite à une perte de contrôle du chauffeur du camion-citerne, dont le véhicule a heurté le terre-plein central.

La NAN a rapporté qu'un véhicule de transport de passagers circulant entre la zone de Mile 2 vers Apapa, a heurté le camion- citerne, provoquant un incendie”, ajoutant que “alors que le feu se propageait, les passagers se sont retrouvés prisonniers des flammes, ainsi que quelques personnes qui attendaient à l'arrêt et d'autres qui dormaient à proximité du lieu de l'accident”, a encore indiqué le journal.

Par ailleurs, le quotidien Sun a publié une photographie macabre de l'accident en première page, accompagnée d'un articule titré : “Triste fin, une femme enceinte et 9 autres personnes meurent dans l'incendie du camion-citerne, six victimes brûlées et six véhicules détruits par le feu”.

Le quotidien Thisday a également traité de cette tragédie dans un article portant le titre : “L'incendie du camion citerne fait 10 victimes”, tandis que le Vanguard et le Daily Independent titraient respectivement : “L'incendie du camion citerne tue une femme enceinte” et “10 victimes, huit blessés suite à l'explosion du camion-citerne”.

Tous les quotidiens sont également revenus sur le décès d'Alhyaja Sherifat Martins, la mère de l'une des vedettes de l'équipe nationale de football du Nigeria, Obafemi Martins, du fait de l'accident.

Il semblerait que la dame de 62 ans se serait effondrée après avoir vu la boule de feu provoquée par l'explosion du camion citerne, l'incident s'étant déroulé à proximité de sa maison familiale. Tous les efforts réalisés pour la ramener à la vie s'étaient révélés vains et son décès avait été par la suite confirmé par l'hôpital.

Le Guardian a aussi commenté les instructions données par le président en vue de la mobilisation d'une importante somme d'argent destinée au secteur de l'électricité, l'article rédigé à ce sujet portant le titre : “Yar'Adua ordonne la mobilisation de 59 milliards de nairas pour le secteur de l'électricité”.

Le journal rapporte ensuite que “Yar'Adua a donné des instructions au ministre des Finances, le Dr Shamsudeen Usman, pour qu'il mette à disposition le reliquat de 59 milliards de nairas sur les 115 milliards qui avaient été affectés au secteur de l'énergie dans le cadre du budget 2008”.

“Electricité : Yar'Adua ordonne la mise à disposition de 58,8 milliards de nairas en faveur du ministère de l'Energie”, commente le Punch, tandis que le Vanguard constate que “Yar'Adua donne des instructions pour la mobilisation de 59 milliards de nairas au profit du secteur électrique” et le Daily Independent que “le président donne des instructions pour la remise de 59 milliards de nairas au ministère de l'Energie”.

Le Daily Independent rapporte que “Yar'Adua a ordonné au ministre des Finances, Shamsudeen Usman, de remettre le reliquat 59 milliards de nairas sur les 115 milliards alloués au ministère de l'Energie dans le cadre du budget de l'année en cours”.

“Il souhaite que l'argent soit mis à disposition avant la fin du mois de juillet, a déclaré la ministre d'Etat chargée de l'Energie (Electricité), Fatima Ibrahim, lors de sa rencontre, jeudi, à Abuja, avec la Commission de l'Energie du Sénat.

“Elle a informé la Commission que la directive est basée sur le constat que seuls 56 milliards de nairas ont été mobilisés sur les 115 milliards votés dans le budget au profit du secteur de l'énergie".

“La non mise à disposition du reliquat a compromis le programme en sept points du président Yar'Adua, notamment en ce qui concerne la modernisation du secteur de l'énergie", a ajouté Mme Ibrahim.

Pour sa part, le quotidien le Sun a titré sur l'annulation de l'élection du gouverneur de l'Etat d'Ondo, qui a également été traitée par l'ensemble des quotidiens nationaux : “Mimiko gagne, Agagu perd son poste”, expliquant à ce sujet que “la bataille juridique sur l'identité du vainqueur de l'élection du 14 avril 2007, pour le poste de gouverneur de l'Etat d'Ondo, a pris fin par une décision du tribunal chargé de connaître des requêtes électorales siégeant à Akure et qui a déclaré le candidat du Parti du Travail (LP) vainqueur du scrutin et nouveau gouverneur.

“Mimiko a été déclaré vainqueur par le tribunal du fait des 25 pour cent des électeurs qui ont voté pour lui dans les 13 administrations locales, tandis qu'Agagu n'a obtenu 25 pour cent que dans neuf administrations locales".

La juge Garba Nabaruma, qui présidait le tribunal, a également annulé les élections dans trois administrations locales, expliquant sa décision par le fait que le scrutin avait été entaché de fraudes massives et de pratiques condamnables, comme la confiscation des urnes, la destruction de matériel électoral et l'arrestation massive de membres de l'opposition au cours des élections.

“Le jugement révèle qu'Agagu a perdu dans sa propre administration locale”, rapporte encore le Sun.

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