LETTRE OUVERTE A
FRANCOIS BOZIZE, Président de
(Pour un
pré-dialogue)
Dr Félix
YANDIA
Excellence Monsieur le Président, je ne comprends pas que depuis votre
élection en mai 2005, le pays reste dans le chaos politique et économique.
Pourtant le peuple dans son ensemble vous avait, dès 2005, appelé à dialoguer
avec vos adversaires pour lui préserver la paix et la quiétude. Or je constate
aujourd’hui avec tristesse que, presqu’à la fin de votre mandat, vous n’avez
dialogué avec personne. Vous restez sourd, aveugle et insensible à cette demande
spontanée et persistante de toutes les couches de la nation. Des cours de Droit
de l’Homme sont donnés aux enfants, aux militaires et aux potentielles victimes,
jamais aux donneurs d’ordre, à ceux qui commissionnent et à tous ces vétérans.
Si ça repart encore après ce monologue, quand on verra nos généraux rouler dans
Bangui, nous devons crier « bira wô, bira wô, goué na bira wô. » Donc,
à ce moment là, les enfants rompez les rangs et laissez les Généraux et leurs
Zélés fans-enfants monter aux fronts.
Un dialogue
politique sincère dans un pays devait être un processus permanent, soutenu,
comme le prévoyait déjà le dernier dialogue national que vous-même avait
organisé à la suite de votre coup d’état. Vous avez préféré toujours une
rencontre informelle et conjoncturelle dans le solennelle entre dialogueurs
(rebelles, UFVN) qui ne sont autres que vos complices de toujours, et dont
chacun reste blotti, pelotonné et recroquevillé dans sa tranchée, dans sa niche.
ET même, toutes réunions de Libreville, ils n’en ont rien à faire, puisqu’ils
n’ont pas d’opinions.
Le cas de l’UFVN
cette coquille vidée de sa substance depuis que son géniteur, l’ancien Premier
Ministre Jean Paul GOUPANDE s’est retiré en déclarant qu’il ne vendra pas âme.
Néanmoins tout le monde l’a vu vendre très chère cette même philosophie lors des
« compolos-missions » de Brazzaville en Avril 2005. Et tout ça, pour
la mangeoire, et depuis devenu une simple compagnie d’assurance pour régime
Bozizé.
Le cas d’ABAKAR
Sabone qui avait aidé Bozizé à dévaster ce pays et qui continue de tuer, de
détruire le pays, au nom de la jeunesse, est quand même grotesque. Pourtant,
depuis 2003, sa calvitie à reculée comme sur la tête d’un Général et il n’a
toujours pas compris qu’il a vieilli, puisque le temps passe. Laissons donc la
jeunesse à la jeunesse.
Donc, Monsieur le
Président, jusqu’à preuve du contraire, vos interlocuteurs dans ce dialogue sont
des coupables présumés, des voleurs, bien connus dans ce pays. Ces Messieurs
qui, hier encore, démentaient toutes les vérités sur les exactions des
Gbaya-molingués et des Zagawas et qui aujourd’hui ne disent rien des exactions
des rebelles et des FACA Et c’est ceux-là mêmes que vous avez chassés du pouvoir
et qu’aujourd’hui vous les invitez en bande organisée, au dialogue. Aussi, à
votre arrivée au pouvoir de l’Etat, vous avez déclaré partout que les caisses de
l’Etat étaient vides. C’est le constat que vous-même avait fait lors de votre
prise de pouvoir les armes à la main. Mensonge ou vérité ? Cette
incohérence reste troublante.
Pour quelle(s)
raison(s) aucun Parti Politique légale ne s’hasarde à parler au nom du
peuple ?! Attention !! Excellence, monsieur le Président général, vous êtes
tous bien parti pour le CP2, mais avec cette obstination, vous redoublerez le
CPI. Et
Personne ne cherche à dialoguer au sein
des partis politique, particulièrement au MLPC, au RDC rénové ou pas, au FPP
fiston ou pas. Les leaders attendent sans opinion que le comité préparatoire de
dialogue les conduise au dialogue … pour leur permettre de mentir et continuer
tranquillement. Si c’est cela, le comité, déjà averti donc, se rendra capable de
sa légèreté, de son manque de lucidité et de sa détermination à enterrer le
peuple centrafricain. Et après, ce sera du temps perdu qui, à la longue peut
devenir une complicité tacite et même active. Un comité de ce type, dans un pays
longtemps meurtri, doit être souverain dans ses décisions pour assumer ses
responsabilités.
En sommes,
Monsieur le Président de
D’abord,
commençons par le Président Général Bozizé lui-même : il évite le dialogue
direct avec ses adversaires, pour solliciter à tout hasard, une confrontation,
un débat sur les ondes des radios étrangères (RFI donc) avec ses opposants
armés. Pour un Président de
Ensuite, l’Union
des Forces Vives de
En effet, c’est
depuis longtemps, que l’on contemple avec fascination ces « leaders »
de Partis Politiques devenus muets, amnésiques et à la mémoire «amnistiée» de ce
qu’on n’a pas cessé de promettre au peuple : les romances de Sirènes, le
bâton magique. Mais pour dire au peuple comment ils entendent le faire, plus
personne n’a d’idées. Ils ne savent plus parler, ni en leur propre nom, ni au
nom de leur propre (ou sale?) formation politique. Et ce qu’est en train
de faire Mon Général, François Bozizé, ils n’ont toujours pas d’opinions, pour
nous dire si c’est bon ou pas. Ils jouent le pourrissement de la situation, en
attendant de sauter par-ci, par-là pour faire rebondir les mamelles et le ventre
avec. Pendant ce temps, les femmes animales n’ont plus assez de poitrine pour
nourrir leurs bébés.
Certaines
potiches, ignorantes de toutes les réalités centrafricaines, sont affectées et
positionnées devant ce peloton de soit disant démocrates pour faire le sale
boulot. Mais elles mènent avec trop de ferveur et de frénésie des danses
sinistres et précocement funèbres autour d’un MLPC moribond. Et cela ne trompe
personne. Une autre forme forme de ML Péché courtisé. Je vous l’assure !
Mon Général ! Et depuis plus de 6 mois, ce qu’ils savent faire se limite
à : nous soutenons la lutte des magistrats, nous soutenons les positions
(militaires ?) de l’APRD etc. Sauf qu’ils sont prêts à achever tous ceux
qui bougent encore… Pires que les rebelles. Cette capitulation et cette
prédisposition, des supposés démocrates, présupposent des caractères
récidivistes très préjudiciable à
Puisque tous ces Partis
Politiques, le MLPC version Martin ZILEGUE en tête, prônent du bout des lèvres,
la réconciliation nationale, le retour à la paix, ils doivent eux mêmes se
soumettre au dialogue et à la réconciliation dans chaque Parti Politique. On ne
va pas quand même demander le dialogue à Bozizé sans pratiquer le dialogue soi
même dans «son propre parti». Il ne suffit pas de se taire et de se cacher
derrière un organe qui n’existe pas juridiquement : l’UFVN, cette coquille
illégale, pas du tout reconnu par le ministère de l’intérieur, pour espérer
exister. Oui, là où Maître POUZERE, qui ignore tout des réalités
centre-à-fric-haines, a été rangé puis déposé devant, et chargé du dépoussiérage
dans la diversion (…) en attendant que vienne l’heure des élections, de la
confusion, du tribalisme, du régionalisme, des mensonges, des promesses de
miracles et des marchands d’illusions. C’est à ce moment que l’éclatement, sans
autre forme de procès, de l’UFVN ne peut que nous ramener à la case de départ…
par manque de véritables convictions politiques. C’est ainsi que Bozizé entend
confectionner son système de dialogue et sa stratégie pour les probables
élections de 2010 : à travers des organes fictifs comme l’UFVN ;
à travers des Dindons qui se préparent pour être
candidats.
Dans ce cas, un
pré-dialogue est évidemment
nécessaire et indispensable. Ce pré dialogue doit avoir lieu dans chaque
formation politique (MLPC, RDC rénové ou pas, FPP fiston ou pas), pour que des
comptes internes soient faits afin de ne pas aller au dialogue en rangs
dispersés.
Donc ! En
rang par trois : le rang des menteurs démocrates réconciliés, le rang des
rebelles et le rang de la société civile, et c’est tout.
Si le dialogue a
lieu en l’état actuel, comment le Chef d’Etat Major François Bozizé, qui a
chassé et fait courir tout ce beau monde, comme des vulgaires voleurs,
justifiera-t-il sa rébellion meurtrière et destructrice ? Cette révolte
qui, paraît-il, avait libéré le Peuple des mains d’un Mouvement de Libération de
quelque chose ?
Donc un pré dialogue doit avoir lieu
avant le vrai dialogue ! Car cette politique de pousses-toi que m’y mette,
n’apportera jamais la paix. Après tout, Monsieur le Président de
-La paix à un prix dans ce pays
placé sous mandat gabonais: que les traitres reviennent à la raison et révisent
leurs ambitions démesurées. En clair, ce n’est pas du tout normal que les deux
premiers ministres de Patassé, son ministre de l’intérieur au moment des fait,
son ministre de tourisme qui l’a envoyé rouler dans les dunes du Niger se
targuent d’une quelconque légitimité dans le parti, sans expliquer au peuple,
comment en est on arrivé là, tout en se rendant complices des faits d’armes du
Général. Ce prix peut être la confession mais aussi de l’humilité, avec les
sentiments d’être ridicules et ingrats.
-La paix n’a pas
de prix dans ce pays de
voleurs, de menteurs et de tout et aussi : pour avoir la paix on les
inscrira tous, sans honte et sans remord, au CPI, dans la classe de Georgette.
Cette D.A .C qui refuse de vérifier l’authenticité des diplômes de tous ces
menteurs et de tous ces maçons de l’intérieur, ces parchemins obtenus,
paraît-il, à l’université de Bangui.
Maintenant que
Mon Seigneur,
l’Archange Gabriel persiste et signe ! Il veut niquer les Anges derrière la
mission. Pendant l’Evangile !
Et la voix enrouée de l’Eternel retentit : «Martin ZIGUELE, où est
ce que tu veux exposer le sexe des Anges ? Arrêtes tout de suite ton ML
Péchés ».
Copie :
SEN-SAD, CEEAC
-
Représentations
diplomatiques,
- ONG des droits
de l’Homme
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BONUCA
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ONU
Jeudi
20 Novembre 2008 18h56mn 41s