République Centrafricaine : le Conseil de sécurité se félicite du bon déroulement du premier tour des élections

Nations Unies, 12 avril 2005 – Le Conseil de sécurité s'est félicité du bon déroulement du premier tour des élections présidentielle et législatives en République centrafricaine et réitéré son soutien aux activités du Bureau des Nations Unies dans le pays. Il a par ailleurs souligné que le second tour des élections des élections marquera la fin de la transition et le rétablissement de l'ordre constitutionnel en République centrafricaine.

Après avoir entendu aujourd'hui un exposé du Représentant du Secrétaire général, le général Lamine Cissé, sur la situation en République centrafricaine à l'issue du premier tour des élections présidentielle et législatives du 13 mars 2005, le Conseil de sécurité a réitéré son soutien aux activités du Bureau des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BONUCA), dans une Déclaration à la presse faite aujourd'hui par son Président pour le mois d'avril, le Représentant de la Chine, Wang Guangya.

Les membres du Conseil de sécurité ont par ailleurs salué « le déroulement, dans le respect des valeurs démocratiques, du premier tour des élections présidentielle et législatives en République centrafricaine » et se sont félicités en particulier de ce que « les Centrafricains aient démontré, à l'occasion de ce premier tour, leur esprit de responsabilité ».

Dans sa déclaration, le Conseil souligne que « le second tour des élections présidentielle et législatives, prévu le 1er mai prochain, sera une étape essentielle qui marquera la fin de la transition et le rétablissement de l'ordre constitutionnel en République centrafricaine ».

Le dernier rapport de l'ONU sur la République centrafricaine montrait que la situation s'améliore progressivement tant sur le plan économique que politique, mais soulignait des insuffisances notoires dans les domaines de la gouvernance et des droits de l'homme.


Communiqué de presse
SC/8357 - AFR/1138

DÉCLARATION À LA PRESSE DU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ CONCERNANT LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE


Vous trouverez ci-après la déclaration à la presse faite aujourd’hui par le Président du Conseil de sécurité, Wang Guangya (Chine), concernant la République centrafricaine (RCA):


Les membres du Conseil de sécurité ont entendu un exposé du Représentant du Secrétaire général, le général Lamine Cissé, sur la situation en République centrafricaine à l’issue du premier tour des élections présidentielle et législatives du 13 mars 2005.  Ils ont réitéré leur plein soutien aux activités du Bureau des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BONUCA) et aux efforts persévérants du Représentant du Secrétaire général dans ce pays.  Ils se sont félicités de l’assistance que les partenaires internationaux continuent d’apporter à la République centrafricaine, notamment pour le processus électoral.


Les membres du Conseil de sécurité ont salué unanimement le déroulement, dans le respect des valeurs démocratiques, du premier tour des élections présidentielle et législatives en République centrafricaine.  Ils se sont félicités en particulier de ce que les Centrafricains aient démontré, à l’occasion de ce premier tour, leur esprit de responsabilité.


Les membres du Conseil de sécurité ont vivement encouragé l’ensemble des acteurs politiques et sociaux de la République centrafricaine à poursuivre dans cette voie.  Ils ont souligné que le second tour des élections présidentielle et législatives, prévu le 1er mai prochain, sera une étape essentielle qui marquera la fin de la transition et le rétablissement de l’ordre constitutionnel en République centrafricaine.


République centrafricaine : amélioration de la situation mais insuffisances dans la gouvernance

Nations Unies, 30 décembre 2004 - Le dernier rapport de l'ONU sur la République centrafricaine montre que la situation s'améliore progressivement tant sur le plan économique que politique malgré des insuffisances notoires dans les domaines de la gouvernance et des droits de l'homme.

Le rapport du Secrétaire général sur la situation en République centrafricaine et les activités du Bureau des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BONUCA) qui couvre la période allant du 8 juillet au 31 décembre 2004 a été rendu public aujourd'hui.

« La situation générale en République centrafricaine s'améliore progressivement, en dépit d'insuffisances notoires dans les domaines de la gouvernance et des droits de l'homme », y indique le Secrétaire général.

« Sur le plan économique, l'approbation, en août 2004, d'un programme post-conflit par le FMI et d'un programme sous l'Initiative des pays à faible revenu en situation difficile (LICUS) par la Banque mondiale, constitue un signal encourageant pour les autorités centrafricaines à poursuivre leurs efforts », fait-il remarquer.

« Au plan politique, la situation évolue dans des conditions acceptables, en témoigne l'organisation réussie, le 5 décembre 2004, du référendum constitutionnel », estime le Secrétaire général rappelant qu'en ce qui concerne les prochaines échéances électorales, « tout semble indiquer que le pays fera face à plusieurs candidatures à l'élection présidentielle, dont celle du général François Bozizé, annoncée par l'intéressé le 11 décembre 2004 ».

« Le compromis obtenu autour du projet de constitution et du Code électoral a largement contribué à la détente des relations entre le Gouvernement et le Conseil national de transition, donnant lieu à un regain d'espoir, comme en témoigne le bon déroulement du référendum constitutionnel du 5 décembre 2004 ».

Le Secrétaire général souligne toutefois « qu'en vue d'un aboutissement heureux de la transition et du processus électoral », il faut que « tout soit mis en œuvre pour préserver le consensus qui sous-tend la transition, au moins jusqu'au lancement officiel de la campagne électorale en janvier 2005 ».

« Il ne fait aucun doute, comme l'a souligné le Conseil de sécurité dans sa déclaration présidentielle du 28 octobre 2004 (S/PRST/2004/39), que le soutien des bailleurs de fonds et des institutions financières internationales est indispensable au redressement économique et social de la République centrafricaine ».

« À cet égard, j'encourage vivement la communauté des donateurs et les amis de la République centrafricaine à intensifier leurs efforts pour doter ce pays des ressources matérielles, financières et techniques nécessaires en vue de la consolidation durable des institutions », indique le Secrétaire général.

J'invite en retour les parties centrafricaines à œuvrer en faveur d'un environnement politique serein en réaffirmant leur attachement au résultat qui sanctionnera les scrutins au début de l'année 2005 », conclut Kofi Annan dans son rapport.

Le dernier rapport de l'ONU sur la République centrafricaine montre que la situation s'améliore progressivement tant sur le plan économique que politique malgré des insuffisances notoires dans les domaines de la gouvernance et des droits de l'homme.

Le rapport du Secrétaire général sur la situation en République centrafricaine et les activités du Bureau des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BONUCA) qui couvre la période allant du 8 juillet au 31 décembre 2004 a été rendu public aujourd'hui.

« La situation générale en République centrafricaine s'améliore progressivement, en dépit d'insuffisances notoires dans les domaines de la gouvernance et des droits de l'homme », y indique le Secrétaire général.

« Sur le plan économique, l'approbation, en août 2004, d'un programme post-conflit par le FMI et d'un programme sous l'Initiative des pays à faible revenu en situation difficile (LICUS) par la Banque mondiale, constitue un signal encourageant pour les autorités centrafricaines à poursuivre leurs efforts », fait-il remarquer.

« Au plan politique, la situation évolue dans des conditions acceptables, en témoigne l'organisation réussie, le 5 décembre 2004, du référendum constitutionnel », estime le Secrétaire général rappelant qu'en ce qui concerne les prochaines échéances électorales, « tout semble indiquer que le pays fera face à plusieurs candidatures à l'élection présidentielle, dont celle du général François Bozizé, annoncée par l'intéressé le 11 décembre 2004 ».

« Le compromis obtenu autour du projet de constitution et du Code électoral a largement contribué à la détente des relations entre le Gouvernement et le Conseil national de transition, donnant lieu à un regain d'espoir, comme en témoigne le bon déroulement du référendum constitutionnel du 5 décembre 2004 ».

Le Secrétaire général souligne toutefois « qu'en vue d'un aboutissement heureux de la transition et du processus électoral », il faut que « tout soit mis en œuvre pour préserver le consensus qui sous-tend la transition, au moins jusqu'au lancement officiel de la campagne électorale en janvier 2005 ».

« Il ne fait aucun doute, comme l'a souligné le Conseil de sécurité dans sa déclaration présidentielle du 28 octobre 2004 (S/PRST/2004/39), que le soutien des bailleurs de fonds et des institutions financières internationales est indispensable au redressement économique et social de la République centrafricaine ».

« À cet égard, j'encourage vivement la communauté des donateurs et les amis de la République centrafricaine à intensifier leurs efforts pour doter ce pays des ressources matérielles, financières et techniques nécessaires en vue de la consolidation durable des institutions », indique le Secrétaire général.

J'invite en retour les parties centrafricaines à œuvrer en faveur d'un environnement politique serein en réaffirmant leur attachement au résultat qui sanctionnera les scrutins au début de l'année 2005 », conclut Kofi Annan dans son rapport.

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