Communiqué de presse n°4

Coordination de la Convergence

Kwa Na Kwa France Europe

La Coordination Générale de la Convergence Kwa Na Kwa France Europe, vient de prendre connaissance d'un communiqué de presse du Collectif des Centrafricains de France (ccf), signé de son président, monsieur Sylvain DemangHo.

Monsieur Sylvain DEMANGHO tente de faire croire à l’opinion qu'un hold-up électoral se prépare en Centrafrique. Décidément le terme HOLD-UP est tellement galvaudé qu’il est à la mode et revient dans n’importe quel communiqué.

Le communiqué de monsieur Sylvain DEMANGHO appelle de notre part plusieurs remarques :

La Coordination de la Convergence Kwa Na Kwa France Europe s'étonne que, depuis l'affaire des recalés puis des repêchés à l'élection présidentielle du 13 mars 2005, le président du ccf ait cosigné tous les communiqués de presse en collaboration avec l'union des forces vives des centrafricains de France (UFVCF), un regroupement des partis politiques adversaires du candidat François bozize.

Monsieur Sylvain demangHo a le droit de signer tous les communiqués comme bon lui semble en tant citoyen centrafricain ou militant de parti politique si ces signatures l’engagent personnellement.

Le CCF, selon ses statuts, est une association regroupant tous les centrafricains de tout bord, il est apolitique. Par contre l’UFVCF regroupe des partis politiques, tout comme la Coordination de la Convergence Kwa Na Ka France Europe qui en regroupe 30 partis politiques auxquels il faut ajouter des personnalités indépendantes et la société civile. Il y’a des centrafricains qui ne font ni partie de l’UFVCF, ni de la Convergence. Nous nous demandons au nom de quel centrafricain monsieur DEMANGHO signe-t-il ces communiqués.

De nombreux centrafricains neutres ne se reconnaissent pas dans les engagements partisans de monsieur Sylvain DEMANGHO. L’un des membres de son bureau du CCF a même adressé un courrier à BOZIZE pour le féliciter d’avoir conduit la transition d’une manière paisible jusqu’à l’élection du 13 mars 2005.

Le CCF a vocation à défendre tous les centrafricains. Monsieur Sylvain demango en engageant le CCF derrière L'UFVCF, ne tire pas les leçons de la crise qui avait paralysé les activités du ccf pendant des années.

Pourquoi monsieur Sylvain DEMANGHO président du ccf n'a t-il pas signé le dernier communiqué de l'UFVCF, préférant sortir son propre communiqué ? Est-ce une manœuvre politique ou tactique de démarcation?

La Coordination de la Convergence Kwa Na Kwa France Europe s'étonne du silence du président du collectif des centrafricains de France, suite aux actes de vandalismes, d'un groupuscule d'ethnicistes violents, bien connus du CCF, le dimanche 13 mars 2005 au bureau de vote n°1 qui est le siège de notre représentation diplomatique, jetant ainsi l'opprobre sur toute une communauté.

La Convergence Kwa Na Kwa France Europe s'attendait à ce que le CCF initie une démarche citoyenne tendant à recueillir des signatures aux fins de demander au Comité d'ambassade d'ester en justice, afin que les auteurs intellectuels, et les délinquants soient recherchés et condamnés, pour en finir avec cette culture d'impunité. Jusqu’à ce jour aucune plainte n’est portée contre les auteurs de ce vandalisme du bureau de vote n°1. Le CCF a préféré se murer dans un silence assourdissant pour ne pas gêner certains de ses amis de l'UFVCF.

Des milliers centrafricains ont été privés de leur droit de vote par le fait d’un groupuscule connu du CCF. Monsieur Sylvain DEMANGHO aurait mieux à faire avec le Comité d’ambassade en mettant à sa disposition son fichier pouvant faciliter la recherche des auteurs de ce vandale dans la mesure où tous sont des réfugiés statutaires qui ignorent la convention de Genève qui s’applique à eux en leur interdisant tout contact avec les autorités consulaires de leur pays. Le travail deviendrait facile pour l’OFPRA qui se chargera de les déchoir de leur statut. Pour les déboutés et les sans-papiers la police française pourra les retrouver facilement.

Le CCF, sous le mandat de monsieur Sylvain DEMANGHO, s’est spécialisé uniquement dans l’organisation des réunions politiques alors que ce n’est pas sa mission. L’organisation du débat avec le candidat Jean-Jacques DEMAFOUTH et sa connexion avec le conseiller en communication de ce candidat, résident lyonnais comme lui, en est une preuve. Des compatriotes avaient reçu des invitations sur papier glacé alors que le CCF de Sylvain DEMANGHO n’a pas de trésorerie.

Il y’a des milliers des centrafricains qui rencontrent régulièrement des difficultés en tout genre en France, le CCF de monsieur Sylvain DEMANGHO n’est jamais à leur côté ni pour les défendre ni pour les aider.

Le CCF de monsieur Sylvain DEMANGHO s’est aussi spécialisé dans l’ouverture des chantiers qu’il ne finit jamais, entre autre le projet de création du Conseil Représentatif des centrafricains de l’étranger, la dénonciation de la récupération du Conseil national des centrafricains de l’étranger par le cabinet de l’ancien Vice-Président Abel GOUMBA (dossier passé en sourdine depuis la réunion informelle du 20 novembre 2004)

En vertu de quel pouvoir et sur la base de quoi le CCF met en garde le président François BOZIZE contre le fait que nous citons ‘’ si le résultat définitif ne reflète pas la volonté réellement exprimée par la majorité des centrafricains, le pays ira tout droit vers une nouvelle catastrophe humanitaire, militaire, économique, avec le risque réel, d'une implosion nationale comme en Somalie et ses conséquences désastreuses sur l'ensemble de la sous région de l'Afrique centrale "

Monsieur Sylvain DEMANGHO doit se rappeler qu’avec ses amis ils ont appelé à l’insurrection du peuple centrafricain contre l’ancien régime. Il s’est produit les événements du 28 mai 2001 avec les conséquences que l’ont connaît. Est-ce que monsieur DEMANGHO et ses amis ont-il assumé les conséquences de cet appel ? Il ne suffit pas d’appeler à l’insurrection mais aussi d’assumer les conséquences.

Quelle lecture monsieur Sylvain DEMANGHO fait-il des résultats du vote des centrafricains de Bordeaux et de Lyon ? Y’a t-il eu trucage dans ses deux bureaux de vote ? De mémoire, monsieur Sylvain DEMANGHO peut-il nous donner le score d’un président en exercice qui a obtenu le suffrage favorable des centrafricains de la diaspora. Le score du président François BOZIZE en France restera dans les annales.

Est-ce que monsieur Sylvain DEMANGHO a t-il les éléments qui lui permettent de prendre une position pareille ?

Jusqu’à l’heure où nous nous publions ce communiqué, aucun résultat n’est officiel sinon des résultats bruts et partiels.

La Coordination de la Convergence Kwa Na Kwa France Europe s'étonne encore une fois de cette cécité politique du président du CCF et de ses amis de l'UFVCF, qui refusent de prendre en compte les différents rapports des observateurs, qui ont affirmé qu’il y’ a eu des imperfections constatées ça et là. Le contraire aurait été anormal. Ces imperfections ne sont pas de nature à remettre en cause le résultat du scrutin.

La Coordination de la Convergence KNK France Europe s'étonne encore une fois, du silence de monsieur Sylvain DEMANGHO et consorts face aux scores partiels (Source CEMI Bangui ) de monsieur Martin ZIGUELE à Paoua et dans l'Ouham Pendé, de Jean-Paul NGOUPANDE à Dékoa et dans la Nana Gribizi, d’André KOLINGBA à Kémbé et dans la Basse Kotto par rapport au candidat François BOZIZE.

Monsieur Sylvain DEMANGO et consorts remettent en cause la neutralité du président de la CEMI en inventant des histoires de toutes pièces pour divertir le peuple centrafricain. Aujourd’hui après la Cour Constitutionnelle de Transition c’est la CEMI qui est incompétente pour monsieur DEMANGHO et Consorts, alors que tout le monde, après les accords de Libreville, était d’accord de confier la conduite des travaux des élections à la seule CEMI. Il faut que monsieur DEMANGHO et ses amis arrêtent de remettre en cause la crédibilité de nos institutions et la compétence de ses responsables.

Pour rafraîchir la mémoire de monsieur DEMANGHO et consort nous rappelons que les candidats Martin ZIGUELE et André KOLINGBA n’ont pas pris part au vote faute de carte d’électeur, chose qui n’a jamais fait les CEMI précédentes. Si monsieur Sylvain DEMANGO a les preuves des irrégularités, nous pensons que le code électoral a prévu des dispositions relatives aux contentieux électoraux. L’intelligence devait le conduire à ne pas se comporter comme les recalés qui ont préféré en appeler à son Excellence Omar BONGO ODIMBA au lieu de déposer un recours régulier.

 

Monsieur Sylvain DEMANGO ne détient pas le monopole du vote des centrafricains sinon il est passible de l’article 128 du code électoral.

Monsieur Sylvain DEMANGO doit comprendre que le peuple centrafricain a voté massivement en âme et conscience. Les candidats à cette élection ont tout confondu pendant leur campagne en traitant le candidat François BOZIZE avec mépris. Ils ont été naïfs de croire que tous ceux qui étaient présents à leur meeting étaient acquis à leur cause alors que la foule qui assistait au meeting attendait ramasser les casquettes et tee-shirts à la fin des meetings.

Les adversaires de BOZIZE ont confondu affluences aux meetings et le vote des centrafricains.

La Coordination de la Convergence KNK France Europe s'étonne d'entendre des centrafricains rappeler les souvenirs et les conséquences du coup d’état du 28 mai 2001. Les bourreaux et une partie des victimes de ce génocide, signent aujourd’hui des communiqués au bord de la Seine pour appeler à une résistance populaire.

Les victimes de ce génocide du 28 mai 2001, n'étaient pas tous des rdcistes mais de simples citoyens, qui ont tout perdu en un jour. Ils savent ce qu'est le prix à payer lorsqu’on devient exilé.

Nous rappelons que le peuple centrafricain a pris l’engagement lors du dialogue national de régler tous ses différends et ses problèmes de manière pacifique. Les candidats eux-mêmes ont signé les accords de Libreville, le code de bonne conduite qu’ont rappelé ces derniers jours le Pasteur ZOKOE et le Monseigneur POMODIMO.

Si monsieur Sylvain DEMANGO et Consorts appellent à la rébellion, ils ne doivent pas oublier que le gouvernement de monsieur Abel GOUMBA a transmis au CNT un certain nombre de textes de lois qui ont été votés et qui répriment tout appel à l’insurrection populaire et à la rébellion.

La Coordination de la Convergence Kwa Na Kwa France Europe salue le courage, la lucidité et le patriotisme des candidats Josué BINOUA, Henri POUZERE et Auguste BOUKANGA, qui ont refusé de verser dans la démagogie et se sont engagés à respecter le résultat des élections.

Si les centrafricains sont allés massivement voter le 13 mars 2005 pour le candidat BOZIZE, c’est que les centrafricains sont devenus matures, capables de déceler la fabrication qui supplée à la conviction. Les centrafricains attendent de leur dirigeant la franchise dans le comportement. Bozizé incarne ces valeurs. Le vote BOZIZE est un souffle qui a traversé toute la RCA et même au-delà.

La Coordination de la Convergence KNK France Europe réitère à l’égard tous les centrafricains qu’ils ne doivent pas se laisser distraire par des centrafricains anti-démocrates. Nous devons rester vigilants et mobilisés.

 

Fait à Paris le 21 mars 2005

Pour la Coordination de la Convergence

KNK France Europe

Le Coordonnateur

Maurice OUAMBO DJENTO