Crise de confiance au sommet des forces armées centrafricaines: perquisition chez le général Mazi

 A croire que le général Bozizé est entouré que des gens qui n'en font qu'à leur tête. Y a-t-il un chef (Suprême), garant de la sécurité du citoyen en Centrafrique, au-dessus de tout soupçon, qui peut suivre les mouvements des troupes ? Même le haut commandement se trouve ébranlé et accusé de complot possible en vue d'un coup d'état. Mardi 23 novembre 2004, une bande armée composée du fils de Bozizé le gendarme, Gbangouma et Dogo (qui croit-on est en prison), font irruption au domicile de l'inspecteur général adjoint des forces armées, le général Mazi pour une perquisition. Au motif de détention d'armes, la maison fut fouillée de fond en comble sans résultat. Pour assouvir leur colère, ils attrapèrent au passage un garçon surnommé Satan qui se trouvait à la sortie de l'enclos, et le passèrent au tabac puis abandonné dans un état très critique. Plus les échéances électorales s'approchent, plus la population centrafricaine, surtout banguissoise, redoute une certaine terreur, une certaine violence qui se profilent déjà à l'horizon. Cette situation augure un scénario catastrophe. Qui vivra verra.

Mais il faut se rassurer: la vie n'est pas toujours si morose à Bangui. Suite au voyage éclair du président centrafricain chez son homologue tchadien (un aller-retour du lundi au mardi  23), dix "libérateurs" ont dû percevoir 5 millions de francs CFA chacun. Quand on sait, dire un salarié revient à considérer au moins 15 personnes "soulagées" tous le mois, faites le calcul...

J. DETO (Thu, 25 Nov 2004 )

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