Le gouvernement Gaombalet a été démis par le général Bozizé. Une nouvelle équipe appelée à conduire les élections 2004-205 est attendue

Depuis un temps que la rumeur circulait. La démission du ministre de finance, Jean-Pierre Lebouder était un signe avant coureur. Rien ne va plus au plus haut sommet de l'Etat. Il s'est effrité la confiance au gouvernement. Sur le terrain, opèrent des hommes et femmes qui se réclament du chef de l'Etat uniquement. L'aéroport est tacitement fermé aux responsables politiques, syndicaux, ministres, et autres personnes qui voudraient franchir la frontière sans autorisation expresse du chef de l'Etat. Même les accords délivrés étaient mis en mal par la police de l'air; un éminent ministre, un ancien collaborateur, un consultant muni d'une autorisation signée du chef de l'Etat, ont fait la triste expérience: plus de peur et de perte de temps que de mal, sous la chaleur accablante de l'aéroport de Bangui M'Poko, ces trois personnalités ont pu prendre leur vol comme prévu.


Le président centrafricain Bozizé démet le gouvernement Gaombalet

BANGUI, 2 sept 2004 (AFP) - 14h22 - Le chef de l'Etat centrafricain, François Bozizé, a démis jeudi par décret présidentiel le gouvernement du Premier ministre Célestin-Leroy Gaombalet, a annoncé la radio nationale à Bangui.

La radio n'a pas donné d'autres précisions. Le nom du successeur de M. Gaombalet n'a pas été indiqué, ni les raisons pour lesquelles il est mis fin aux fonctions de son gouvernement.

Célestin-Leroy Gaombalet avait été nommé Premier ministre le 12 décembre 2003, en remplacement d'Abel Goumba, premier chef de gouvernement du régime de transition instauré par le général Bozizé après le coup d'Etat qui l'a porté au pouvoir le 15 mars 2003.

Des élections présidentielle et législatives prévues en janvier et février prochains doivent marquer le retour à l'ordre constitutionnel en Centrafrique.

Actualité Centrafrique de sangonet