MIXTE INDEPENDANTE UNITE –
DIGNITE – TRAVAIL
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COMITE DU CONSULAT DU GABON
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par les gesticulations sans
valeur de Monique RENEYO !
Depuis le samedi 16
octobre 2004, un recensement électoral se déroule sur toute l’étendue de la
République Centrafricaine et dans les Ambassades et Consulats centrafricains à
travers le monde.
Ce recensement, prélude aux prochaines échéances électorales qui vont avoir lieu dans notre pays en novembre 2004 (Référendum constitutionnel) et janvier – février 2005 (élections présidentielle et législatives), est préparé, organisé et supervisé par la Commission Electorale Mixte Indépendante (CEMI), seul organisme officiel habilité à organiser des scrutins politiques en RCA dans cette phase de transition.
La CEMI fonctionne de façon autonome. Elle est indépendante et du gouvernement et du Président de la République François Bozizé.
La CEMI, dirigée par une Coordination Nationale de 31 membres, comprend des organes décentralisés : comités sous-préfectoraux, d’arrondissement, d’ambassade et de consulat. Ces comités locaux ont été créés et fonctionnent conformément aux textes officiels «Constitution, Code Electoral, Ordonnance N°04.010 portant création de la CEMI, Décret présidentiel N°04.145 portant organisation, composition et fonctionnement de la CEMI, Règlement intérieur de la CEMI, Guide de Formation des Agents recenseurs, etc.»
Un
membre de la Coordination Nationale, en l’occurrence le Vice-président de la
CEMI, a fait la tournée des pays de l’Afrique centrale pour créer des Comités d’Ambassade
et de Consulats dans les villes et pays où vivent des communautés
centrafricaines. Ces Comités d’Ambassade
et de Consulat sont les seuls organes officiels, reconnus et investis du
pouvoir exclusif de jouer localement le rôle que joue la Coordination Nationale
à l’échelle du pays.
Au
Gabon, c’est à l’issue d’une séance les 15 et 16 septembre 2004 avec le
Vice-président de la CEMI qu’a été mis en place le Comité du Consulat du Gabon.
Ce Comité a été entériné par un Arrêté du Ministre de l’Intérieur du
gouvernement centrafricain. Ce Comité
seul a la qualité, le pouvoir et la mission d’agir au Gabon en matière de
préparation, d’organisation et de supervision de toutes les opérations
électorales.
Le jeudi 21 octobre dernier, le Bureau de ce Comité a reçu de la CEMI l’ensemble du matériel destiné au recensement électoral de tous les Centrafricains (liste électorale, registre électoral, cartes d’électeurs, cachet de la CEMI, encre indélébile, formulaires de PV de recensement).
Depuis le 22 octobre, le Comité du Consulat du Gabon procède au recensement électoral des Centrafricaines et Centrafricains de Libreville. Chaque personne recensée reçoit immédiatement sa CARTE d’ELECTEUR, sans laquelle elle ne pourra pas voter en janvier-février.
Pendant que notre Comité s’acquitte de sa mission, nous apprenons qu’une certaine dame nommée Monique RENEYO, d’origine centrafricaine mais de nationalité gabonaise, totalement inconnue de la CEMI, qui a créé et anime une prétendue association de soutien au Président François Bozizé, a choisi de prendre la grave responsabilité de saboter le travail du Comité local de la CEMI.
En effet, des informations persistantes, concordantes et vérifiées nous apprennent que ce lugubre personnage, de moralité douteuse, disqualifié par sa nationalité pour se mêler des problèmes politiques centrafricains, sillonne les quartiers de Libreville et hante les domiciles des compatriotes, munie d’un cahier, pour les … recenser ! ! ! Incroyable mais vrai !
Tout indique que cette dangereuse fanatique ne se rend pas chez n’importe quel Centrafricain : seuls ceux qu’elle croit assez naïfs pour croire à ses élucubrations, ou qu’elle considère comme acquis d’avance au très hypothétique candidat Bozizé sont ses cibles choisies.
Totalement ignorante de tout ce qui concerne un processus électoral, dame RENEYO se balade avec son cahier, y enregistre les noms des Centrafricains, et les assure que ces enregistrements valent recensement électoral ! Cette excitée va même jusqu’à faire croire à ceux qu’elle abuse et enregistre que, le moment venu, un « avion spécial » sera envoyé de Bangui par le Président Bozizé, les embarquera à Libreville pour qu’ils aillent voter à Bangui, tous frais payés, puis les ramènera tranquillement à Libreville, après cette promenade électorale ! ! !
Même
dans les pays les plus riches de la planète, on n’a jamais entendu parler d’un
scénario aussi grotesque que stupide, qui n’existe que dans l’âme détraquée de
son sinistre auteur.
Devant des dérives d’une telle gravité, le Comité du Consulat du Gabon a décidé de réagir sans attendre.
Nous avons saisi immédiatement les autorités gabonaises pour leur demander de faire cesser le trouble et le sabotage délibérés orchestrés par cette agitée, qui pousse l’indécence et l’outrecuidance jusqu’à utiliser abusivement le nom et l’image d’un chef d’Etat pour légitimer ses menées subversives.
Parallèlement, le Comité a déjà saisi la Coordination Nationale de la CEMI, le Gouvernement de Transition de la RCA, ainsi que le Président Bozizé lui-même, puisque Monique RENEYO prétend agir en son nom, pour son compte et avec son autorisation.
A celles et ceux des Centrafricaines et
Centrafricains que cette personne a inscrits ou va tenter d’inscrire sur son
cahier, le Comité local de la CEMI lance
une mise en garde solennelle : les gesticulations manœuvrières et
douteuses de cette dame n’ont pas la moindre valeur ; elles n’engagent
qu’elle et ceux qui voudront y croire.
A ce stade du recensement électoral, toutes les personnes recensées, en RCA ou à l’étranger, ont obtenu une carte d’électeur. Or aucune des personnes dont cette excitée a inscrit les noms dans son cahier n’a obtenu de carte d’électeur ; et personne n’a encore vu les ailes de l’avion de transport des électeurs dont elle parle. C’est la preuve qu’elle n’est qu’une menteuse.
Mais surtout, ses turpitudes répétées, qui entravent gravement le travail de la CEMI relèvent de la délinquance pure et la place sous le coup des peines prévues par le Code Electoral en ses articles 114, 122 et 129.
Article 114 : « Seront punis d’un emprisonnement de
trois (3) à douze (12) mois et d’une amende de cinquante mille (50.000) à cinq
cent mille (500.000) FCFA ou de l’une de ces deux peines seulement, ceux qui
auront empêché, par un moyen quelconque, l’inscription sur les listes
électorales d’une ou plusieurs personnes à leur service ou placées sous leur
dépendance. »
Article 122 :
« Seront
punis d’un emprisonnement de trois (3) à douze (12) mois et d’une amende de
cent mille (100.000) à cinq cent mille (500.000) FCFA ceux qui, à l’aide de
fausses nouvelles, propos calomnieux ou d’autres manœuvres frauduleuses, auront
détourné des suffrages ou déterminé un ou plusieurs électeurs à s’abstenir de
voter. »
Article 129 : « Quiconque aura, avant, pendant ou après un scrutin, par inobservation volontaire des lois ou règlements ou par tout acte frauduleux, changé ou tenté de changer le résultat du scrutin, sera puni d’un emprisonnement d’un (1) an à cinq (5) ans et d’une amende de cent mille (100.000) à cinq cent mille (500.000) FCFA. »
Chers compatriotes,
Cette fois-ci,
Monique RENEYO est allée trop loin dans ses coutumières incartades. Cette
fois-ci, elle a délibérément choisi de porter atteinte à l’intégrité, à la
respectabilité et à la souveraineté nationales. Pour tout ce qu’elle est en train de faire, LA VRAIE PLACE DE MONIQUE
RENEYO EST EN PRISON.
Nous invitons tous les compatriotes à cesser de suivre cette délinquante, et à bien réfléchir avant de participer à ses crapuleries, s’ils ne veulent pas être traités en complices et subir un jour le sort qui lui est réservé.
Notre peuple a trop souffert par la faute d’aventuriers sortis de nulle part. Les Centrafricains sont décidés à tourner la page de l’aventure à la fin de cette transition et à s’engager résolument vers un avenir meilleur. Ils ne toléreront pas que des hurluberlus de l’espèce de Monique RENEYO, qui se moquent éperdument de leur sort se permettent de jouer avec leur avenir.
Les Centrafricaines et Centrafricains que Monique a trompés en les inscrivant dans son cahier, ou qui ne se sont pas encore fait recenser au seul bureau valable de recensement auprès des membres attitrés du Comité local de la CEMI sont instamment priés de s’y rendre pour le faire, en profitant du report de la date de clôture décidée par la Coordination Nationale de la CEMI.
Laissez Monique RENEYO continuer de se ridiculiser avec son cahier de noms et prénoms et son avion imaginaire.
Fait à Libreville le 28 octobre 2004
Pour le Comité du Consulat
Le Président
Pasteur Pierre Simplice NGODY