Une tentative d'assassinat de l'ancien président André Kolingba aurait été déjoué à Bangui (revue de presse)


Centrafrique : fusillade au domicile de l’ancien Président André Kolingba    Centrafrique    (afrik.com, 24 mars 2005, 13H36) Une fusillade a éclaté, dans la nuit de mardi à mercredi à Bangui, devant le domicile d’André Kolingba, l’ancien Président centrafricain, rapporte TV5. Les coups de feu ont opposé les soldats de la Garde républicaine à leurs confrères dépêchés pour la protection de l’ex-chef de l’Etat. Ces violences, qui ont fait un blessé grave, interviennent alors que les Centrafricains attendent les résultats de l’élection présidentielle du 13 mars dernier.


Centrafrique: incident armé à Bangui avant les résultats des élections

YAOUNDE, 23 mars (XINHUANET) -- Une fusillade survenue dans la  nuit de mardi à mercredi devant le domicile de l'ex-président  centrafricain et candidat à la présidentielle André Kolingba a  alimenté la tension à Bangui, qui attend avec impatience les  résultats complets des élections du 13 mars, selon une information en provenance de Bangui mercredi soir. 

     Ces brefs échanges de tir ont opposé, dans des conditions qui  restent encore à éclaircir, des soldats de la Garde républicaine,  qui participent à l'imposant service d'ordre déployé à Bangui  depuis le premier tour des scrutins présidentiel et législatifs, à leurs collègues détachés à la protection de l'ancien chef de  l'Etat André Kolingba. 

     La fusillade a fait un blessé, grièvement touché à la tête,  parmi les membres de la Garde républicaine, ont indiqué des  témoins. 

     Dans le climat politique tendu qui règne depuis le 13 mars à  Bangui, les autorités centrafricaines ont rapidement tenu à  minimiser la portée de l'événement, qualifié "d'incident  malheureux". 

     "Cet incident malheureux est simplement une confusion due au  manque de communication entre les deux unités. Par conséquent, il  ne doit pas être interprété comme une tentative d'acte criminel",  a indiqué le ministre de l'Intérieur Michel Sallé dans un  communiqué lu à la radio nationale. 

     "Il s'agissait d'un échange accidentel de tirs entre les  militaires en service en bordure du fleuve Oubangui et ceux  chargés de la protection du candidat" André Kolingba, a poursuivi  le colonel Sallé. Fin  

(mise en ligne: 005-03-24 09:59:31)


Centrafrique: pas de tentative d'assassinat de Kolingba, selon la présidence

  YAOUNDE, 23 mars (XINHUANET) --La présidence centrafricaine a  assuré que la fusillade qui a opposé dans la nuit de mardi à  mercredi à Bangui des éléments de la Garde républicaine à des  militaires chargés de la protection de l'ex-président André  Kolingba n'était pas une tentative d'assassinat. 

     "Il ne s'agit en aucun cas d'une tentative d'assassinat contre la personne de l'ancien président Kolingba. Les adversaires  d'André Kolingba ne sont effectivement pas à rechercher, ni du  côté des forces de l'ordre, ni du côté du camp présidentiel", a  déclaré le porte-parole, Alain Georges N'gatoua, dans un  communiqué lu mercredi à la radio nationale centrafricaine. 

     "Il semblerait que (cet incident) trouve son origine dans la  mauvaise appréciation d'un garde républicain, dont la patrouille  était en train de se déployer le long du fleuve Oubangui", a  ajouté M. N'gatoua. 

     Ce bref échange de tirs dans un quartier de Bangui, a fait  selon des témoins un blessé grave parmi les soldats de la Garde  républicaine. 

     Selon des témoins, la fusillade a éclaté lorsqu'une unité de  la Garde républicaine qui se trouvait à proximité de la résidence  de l'ex-président a ouvert le feu. Les militaires affectés à la  sécurité de M. Kolingba ont alors immédiatement riposté, ont-ils  ajouté. 

     Selon le porte-parole de la présidence, "cet incident n'est  pas de nature à détériorer les bonnes relations qui existent entre " le président sortant François Bozizé et son prédécesseur, André  Kolingba, tous deux candidats lors du premier tour du scrutin  présidentiel du 13 mars dernier. 

     La Commission électorale mixte indépendante (Cémi) doit  publier dans les prochains jours les résultats complets de ce  scrutin. 

     Selon des résultats portant sur deux tiers des suffrages  exprimés, le président sortant, François Bozizé, arrive en tête du premier tour avec 44% des voix, devant l'ex-Premier ministre  Martin Ziguélé (27%) et M. Kolingba (13%).

(mise en ligne: 24 mars 2005, 09:24:41 )


Bangui dément une tentative d`assassinat de Kolingba

AngolaPress - 24 Mars 03:32Bangui, 24 mars 2005 - La présidence de la République centrafricaine a démenti mercredi l`information selon laquelle une tentative d`assassinat de l`ancien président, André Kolingba, était programmée dans la nuit du 22 mars, a appris la PANA de source officielle.

Dans un communiqué publié mercredi à Bangui, la présidence centrafricaine a précisé que l`échange de tirs d`armes légères survenu dans la nuit du 22 mars vers 21 heures à proximité de la résidence d`André Kolingba était dû à une "mauvaise appréciation d`un garde républicain, dont la patrouille était en train de se déployer le long du fleuve Oubangui".

Les autorités centrafricaines ont qualifié cet incident de "regrettable", qui intervient "dans un contexte de tension politique alimentée par les ennemis du pays".

On rappelle que l`ancien président centrafricain, le général André Kolingba, était candidat à l`élection présidentielle du 13 mars dernier sous la bannière de son parti, le Rassemblement démocratique centrafricain (RDC, opposition).

"Les adversaires d`André Kolingba ne sont à rechercher, ni du côté des forces de l`ordre, ni du côté du camp présidentiel", indique le communiqué.

La présidence centrafricaine précise, par ailleurs, que c`est le général François Bozizé, actuel chef de l`Etat, qui a "gracié son prédécesseur alors condamné à mort".

Le communiqué indique aussi que M. Bozizé a restitué à l`ancien chef de l`Etat centrafricain, son grade de général d`armée et lui a permis de "retrouver sa terre natale après de nombreuses années d`exil forcé".


Incident armé à Bangui avant les résultats des élections

CENTRAFRIQUE, AFP, 23 mars 2005 - Une fusillade survenue dans la nuit de mardi à mercredi devant le domicile de l'ex-président centrafricain et candidat à la présidentielle André Kolingba a alimenté la tension à Bangui, qui attend avec impatience les résultats complets des élections du 13 mars.

Ces brefs échanges de tir ont opposé, dans des conditions qui restent encore à éclaircir, des soldats de la Garde républicaine, qui participent à l'imposant service d'ordre déployé à Bangui depuis le premier tour des scrutins présidentiel et législatifs, à leurs collègues détachés à la protection de l'ancien chef de l'Etat.

La fusillade a fait un blessé, grièvement touché à la tête, parmi les membres de la Garde républicaine, ont indiqué des témoins.

Dans le climat politique tendu qui règne depuis le 13 mars à Bangui, les autorités centrafricaines ont rapidement tenu à minimiser la portée de l'événement, qualifié "d'incident malheureux".

"Cet incident malheureux est simplement une confusion due au manque de communication entre les deux unités. Par conséquent, il ne doit pas être interprété comme une tentative d'acte criminel", a indiqué le ministre de l'Intérieur Michel Sallé dans un communiqué lu à la radio nationale.

"Il s'agissait d'un échange accidentel de tirs entre les militaires en service en bordure du fleuve Oubangui et ceux chargés de la protection du candidat" André Kolingba, a poursuivi le colonel Sallé.

Dans la foulée, le porte-parole du président François Bozizé, Alain Georges Ngatoua, est lui aussi intervenu pour démentir toute tentative d'assassinat contre l'ancien chef de l'Etat.

"Il ne s'agit en aucun cas d'une tentative d'assassinat contre la personne de l'ancien président Kolingba. Les adversaires d'André Kolingba ne sont effectivement pas à rechercher, ni du côté des forces de l'ordre, ni du côté du camp présidentiel", a déclaré M. Ngatoua à la radio.

"Dans le contexte de tension politique, alimentée par les ennemis du pays, cet incident est regrettable", a-t-il encore déploré, assurant qu'il n'était pas "de nature à détériorer les bonnes relations" entre le président Bozizé et son adversaire du scrutin présidentiel.

Cet épisode armé intervient alors que le suspense est à son comble dans le dépouillement des suffrages du premier tour du scrutin présidentiel.

La première tendance publiée vendredi par la Commission mixte indépendante (Cémi), sur la foi des résultats d'un tiers des bureaux de vote du pays, a placé François Bozizé largement en tête avec 55% des voix devant l'ancien Premier ministre Martin Ziguélé (12,86%) et M. Kolingba (12,65%), laissant suggérer une victoire du sortant dès le premier tour.

Lundi soir, la Cémi a rendu public un autre décompte, sur la base de deux tiers des suffrages exprimés cette fois, qui crédite le général Bozizé de 44% des voix, contre 27% à M. Ziguélé et 13% André Kolingba (13%).

Si ce scénario se vérifiait, il contraindrait M. Bozizé à un second tour face à son adversaire Martin Ziguélé, soutenu par le puissant Mouvement pour la libération du peuple centrafricain (MLPC), au pouvoir jusqu'au coup d'Etat du général Bozizé en mars 2003.

La Cémi a promis lundi soir de publier dans les tous prochains jours les résultats complets du premier tour de la présidentielle, que la coalition de l'opposition, l'Union des forces vives de la Nation (UFVN), a suggéré mardi d'annuler à cause de "l'ampleur des irrégularités et fraudes constatées".

Cette position ne fait toutefois pas l'unanimité parmi ses membres, Martin Ziguélé et Jean-Paul Ngoupandé étant plutôt favorables à une annulation des résultats dans les seuls bureaux les plus douteux.


Fusillade devant la résidence de l'ex-président Kolingba à Bangui (Le Point 23/03/2005)

Une fusillade a éclaté dans la nuit de mardi à mercredi devant la résidence de l'ex-président centrafricain André Kolingba, candidat à la présidentielle, entre des membres de son service d'ordre et des soldats de la Garde républicaine, a-t-on appris de sources concordantes.

Ce bref échange de tirs dans un quartier de Bangui, qui a fait selon des témoins un blessé grave parmi les soldats de la Garde républicaine, a pour origine "une confusion due au manque de communication" entre deux unités de l'armée, a affirmé le ministre de l'Intérieur Michel Sallé.

"Cet incident malheureux est simplement une confusion due au manque de communication entre les deux unités. Par conséquent, il ne doit pas être interprété comme une tentative d'acte criminel", a indiqué le colonel Sallé dans un communiqué lu à la radio nationale.

"Il s'agissait d'un échange accidentel de tirs entre les militaires en service en bordure du fleuve Oubangui et ceux chargés de la protection du candidat du Rassemblement démocratique centrafricain" à l'élection présidentielle André Kolingba, a poursuivi le ministre.

"Le gouvernement a immédiatement pris toutes les dispositions qui s'imposent afin d'éviter toute mauvaise interprétation et a ordonné une enquête", conclut le communiqué.

Selon des témoins interrogés par l'AFP, la fusillade a éclaté lorsqu'une unité de la Garde républicaine qui se trouvait à proximité de la résidence de l'ex-président a ouvert le feu. Les militaires affectés à la sécurité de M. Kolingba ont alors immédiatement riposté, ont-ils ajouté.

Mercredi matin, une foule de curieux était rassemblée aux alentours de la résidence de l'ancien président Kolingba, a constaté un journaliste de l'AFP. Des traces de sang étaient encore visibles à l'endroit où le soldat de la Garde républicaine a été blessé.

Depuis le premier tour des scrutins présidentiel et législatifs du 13 mars, les principaux carrefours et les points stratégiques de la capitale sont contrôlés par d'importants effectifs de la Garde républicaine, la gendarmerie et la police.

La Commission électorale mixte indépendante (Cémi) doit publier dans les prochains jours les résultats complets du scrutin présidentiel.

Selon les derniers résultats partiels portant sur deux tiers des suffrages exprimés, le président sortant François Bozizé arrive en tête du premier tour avec 44% des voix, devant l'ancien Premier ministre Martin Ziguélé (27%) et André Kolingba (13%).

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