Le tribalisme a un frère et un cousin

Pour gagner la bataille du véritable développement, il nous faut nous organiser dans un grand ensemble, autour d'un programme poste transition tout en préservant à nos organisations, nos associations ou partis politiques leurs physionomie propre. nous devrons profiter de ce courant formidable que va nous amener l'après transition ( si elle est menée dans la transparence ) pour renverser les barricades du partisanisme, du sectarisme et de l'indifférence, et fonder une Centrafrique nouvelle, dynamique et forte de ses 3 millions d'habitants, sous la même bannière, un monde nouveau bâti sur la fraternité nationale.

 Le chauvin est un enfant qui ne connaît que sa parenté, sa tribu et sa région parce qu'il n' jamais rien vu, rien lu, jamais rien entendu; au clair, parce qu'il n'est pas ouvert aux autres. Est chauvin celui ou celle qui base sa conviction politique sur sur le simple fait de son appartenance familiale, tribale, clanique, ethnique et/ou  régionale.

 Le chauvinisme est une ignorance chronique, c'est une maladie spirituelle et morale.

 Ce chauvin, ce malade à un frère qui s'appelle sectaire, qui se définie comme une myopie intellecto-spirituelle qui consiste à ne voir le vrai et le bien que dans sa parenté, dans sa tribu, dans son ethnie et dans sa région.

 Ces malades sus-cités ont un cousin commun qui s'appelle l'indiffèrent; entendez l'égoïste qui, ignorant l'existence de son entourage, va jusqu'à bousculer son frère.

 Tel est la gangrène qui mène au cancer métastasé de la nation.

 La société, en effet, est un ensemble de tout, un corps organisé, dont les individus sont les constituants de base avec les familles comme cellules, les tribus comme tissus et les régions comme organes et le tout forme une seule et même nation.

 Le chauvin dirige tout vers sa tribu ne connaît que son clan, son ethnie et sa région. Le sectaire n'existe que pour son parti, sa doctrine et sa religion de là à l'indiffèrent, il n'y a qu'un pas à franchir qui est facilement franchissable.

 En voici, à mon humble avis, les défauts qui portent préjudice à la cohésion nationale, qui bafouent l'unité et la dignité du peuple centrafricain, y compris le chauvin, le sectaire et l'indiffèrent.

                   Salutations patriotiques.

                   Léopold Bara [TORONTO le 01/12/2004]

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