COLLOQUE DES
INITIATIVES DE SOLIDARITE EN CENTRAFRIQUE
Novembre 2006.
Thème :
Questions sur
le renforcement des capacités humaines et institutionnelles
et le
renforcement des capacités humaines et institutionnelles en
question.
Examen et
analyse de la situation en Centrafrique.
Contexte :
La Centrafrique se situe-t-elle
au cœur des solidarités internationales en tant que Etat ou
nation ?
La Centrafrique [ 625000
km2, 3 600 000 habitants, Etat déconcentré en 16 Préfectures,
44 Sous- Préfectures, ; Etat désormais décentralisé en 6
régions ; durée de vie moyenne 39ans] est Etat- partie de
la CEMAC.
Membre de la communauté
internationale, la Centrafrique ; un des petits pays très
endettés de l’Afrique subsaharienne suscite des
interrogations au sein organisations de solidarité
internationale amies. Parmi ces interrogations, on relève celle
du renforcement des capacités humaines et institutionnelles
comme vecteur et véhicule de propagation des effets
d’externalité positive des mutations internationales dans
le domaine des rapports de production et d’échange.
Les objectifs du
colloque :
Le colloque entend faire
l’écho de ces interrogations au sein des organisations
politiques et de la société civile Centrafricaines et amies de
la Centrafrique, principalement sur les points suivants :
- Quelles constructions
faut-il en matière de renforcement de capacités
humaines et institutionnelles pour un ancrage à la CEMAC
et au NEPAD pour mieux participer à
la mondialisation ? Faut-il ou pas passer par le
réseautage des collectivités locales au niveau
nationale afin d’amorcer la construction d’un
avantage comparatif ?
- Comment approcher la
polyarchie c’est-à-dire articuler la
modernité à la tradition pour une gouvernance au niveau
des collectivités territoriales (urbaines et rurales) en
sachant que 65 à 70 % de Centrafricains vivent en milieu
rural. L’urbanisation d’apparence des années
60- 70 est devenue un champ de ruine. Quant à
l’urbanité sur le plan comportemental, sans être
une singularité en Afrique et dans les pays en
développement, elle est originale.
- Existe-t-il ou peut-on
construire en Centrafrique un discours d’action
civique des organisations de la société civile
(Mouvements associatifs laïcs et religieux,
syndicaux) sur l’origine de profondes ruptures et
mutations de la finalité et du sens des rapports de
production et d’échange, ainsi que du management
comme c’est le cas dans d’autres communautés
humaines ?
Organisation du
colloque :
- Calendrier
provisoire et autres précisions :
- Le colloque invite les
potentiels intervenants à pointer du doigt, dans leurs
analyses, les questions portant sur les modes et
méthodes de production des produits, dans leur
inscription spatiale, qui sont de véritables handicaps
et entraves, pour la mise en œuvre du renforcement
des capacités humaines et institutionnelles.
- Le comité
d’organisation se permet de rappeler aux potentiels
intervenants que la doctrine du renforcement des
capacités humaines et institutionnelles sert de socle,
de balise et de phare, aux différents plans
d’ajustement structurel des institutions
financières internationales et que la question se pose
davantage sur le terrain structurel que conjoncturel.
- Les potentiels intervenants
ont jusqu’au 30 Mai 06
pour faire parvenir le résumé de leur
intervention (15 à 20 lignes maximum)
et auquel des trois points de la problématique, se
rattache leur intervention et en version numérique. Sauf
les intervenants venant de Bangui, toute proposition en
version papier sera rejetée…
- A l’exception des
orateurs invités et des intervenants membres du comité
d’organisation, le comité d’organisation
s’érigera en comité scientifique et rejettera
toute proposition purement tendancieuse et se limitant à
de la propagande partisane sur le plan idéologique. Le
colloque se refuse de faire allégeance aux orientations
politiques et refuse d’être une courroie de
transmission.
- Les intervenants ;
individus ou organisation, dont les propositions seront
retenues doivent renvoyer la version définitive de leur
intervention au plus tard fin Août 06.
- Cette acceptation les
soumet à la discipline des normes de publication ;
maximum 20 pages (graphiques et photos compris)
- Les communications
présentant une avancée dans la réflexion (proposition
d’outils et mise en perspective de la thématique)
seront publiés.
- Deux temps forts marqueront
la rencontre : Deux séances plénières et des
travaux en ateliers avec compte rendu des rapporteurs.
2) Recommandations :
- Le comité
d’organisation est prêt à recueillir toute
initiative de nature ou d’effet à faire connaître
la Centrafrique à l’occasion de cette rencontre.
- Ce comité mobilisant une
logique de volontariat, tient à faire une mise au
net :
D’une part, il
n’enverra à personne, notamment à Bangui, une lettre
d’invitation et ne dispose d’aucune ressource pour
faire face à d’éventuel besoin qui viendrait à
s’exprimer
D’autre part, il n’a
ni la compétence ni la prétention d’organiser un deuxième
Dialogue National. Que ceux qui sont sceptiques, afro pessimistes
et vivant le syndrome de la dépossession (version
Lacanienne en politique) acceptent de conceptualiser
puis de formuler avec la rigueur scientifique qui s’impose,
leur frustration et de prendre le risque d’affronter la
contradiction. A l’heure des préparatifs, il est inutile de
solliciter des prescriptions individuelles.
Merci de vous rapprocher du
Secrétariat du Comité de Coordination.
Pour le comité de coordination
en construction
- Gervais Douba
- Eugène Tanga.
- Clotaire Saulet
- Mabada Mabaye Céphas
- Joaquine Ferreira
- Léon Odoudou
- Ndamas
- Jean-Florent Kembakou
- Salomon Mallavi
Contact :
Eugène TANGA
Tél. : 06-24-91-28-69
E-mail :
eugne_tanga@yahoo.fr
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