Communiqué: Mise au point de la Coordination KNK Europe au sujet de la sécurisation en Centrafrique et des attaques politiques

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Mise au point de la Coordination KNK Europe au sujet de la sécurisation en Centrafrique  et des attaques politiques

 

Quelques mois après le retour à la légalité constitutionnelle, la région du nord de notre pays a subi des attaques répétées et revendiquées par une bande armée dénommée APDR. A ces attaques s’est ajoutée la déclaration d’une autre rébellion du nom de l’UFR.

Les FACA ont été déployées pour assurer la sécurité de nos concitoyens de cette région. Selon les informations encore diffuses, les opérations de sécurisation menées par les FACA aurait causé des pertes en vies humaines aussi bien au sein de la bande armée, des FACA et de la population civile.

La Coordination KNK France Europe en appelle au gouvernement de tout faire pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que des sanctions soient prises si des responsabilités sont établies car force doit rester à la loi.

La Coordination constate par ailleurs que ces attaques répétées en même temps revendiquées n’ont fait l’objet d’aucune condamnation de la part des partis politiques de l’opposition et de l’UFVN. Ce mutisme est une caution donnée à la rébellion.

Le Président de la République et le gouvernement ont choisi le calme et la sérénité afin d’édifier l’opinion publique, ce qui a été fait par le Premier ministre. La preuve est faite aujourd’hui par l’arrestation du chef de bande de ces attaques dont le nom a été cité par les quotidiens nationaux. Les premiers éléments de l’enquête indiquent clairement la connexion qui existe entre le chef de bande et des personnalités connues de l’opposition.

Le Chef de cette bande n’est autre que l’un des maillons forts de la FORSDIR dont les centrafricains ont encore en mémoire les exécutions sommaires qu’elle a perpétrées à la suite du coup d’état du 28/5/2001.

Après le sursaut patriotique du 15/03/2003, notre pays a retrouvé la légalité constitutionnelle suite aux élections de mars et mai 2005. Notre pays s’est doté de toutes les institutions et les mécanismes de règlement de conflit. Notre parlement reste le seul haut lieu de tout débat démocratique.

La communauté internationale est attentive à la situation de notre pays qui fait partie des Etats de la sous région où la paix, la sécurité et les acquis démocratiques sont encore fragiles et qu’il faut consolider.

Le gouvernement par les actes de redressement qu’il a posés a recueilli le satisfecit des institutions financières internationales. Le rapport du conseil de sécurité de l’ONU plaide en faveur de notre pays. L’actuel gouvernement est représentatif de tous les équilibres régionaux et politiques. Il faut le soutenir.

Les centrafricains aussi démocrates que nous soyons ne devrons pas céder au démon de la division qui a miné notre pays ces dix dernières années.

Pour la Coordination
Le coordonnateur Général
Fabrice Alain WALLOT
(10 mars 2006)