Condamnation
en France dans une affaire d'escroquerie de l'un des fils du président François
Bozizé
Un fils du président
de Centrafrique condamné à quatre mois ferme en France
Xinhuanet, 23 février 2006 - François Bozizé, l'un des fils du président de
Centrafrique, a été condamné mercredi en France à une peine de quatre mois de
prison ferme dans une affaire d'escroquerie bancaire, conformément aux
réquisitions du parquet.
Le tribunal correctionnel de Melun, au sud-est
de Paris, a également condamné l'accusé, qui n'était pas présent, à verser 3.000
euros de dommages et intérêts à la victime.
En mars
Monsieur Bozizé, qui habite dans cette région à Lieusaint chez une
de ses tantes, avait été confondu le 15 mars par une employée de banque après
que la victime eut constaté des retraits sur son compte d'un montant total de
920 euros et l'eut fait bloquer.
Placé en garde à vue, François Bozizé
avait argué de son immunité diplomatique pour échapper aux poursuites. Mais le
service des privilèges diplomatiques du ministère des Affaires étrangères avait
estimé que M. Bozizé ne bénéficiait pas de l'immunité diplomatique telle que
définie par
M. Bozizé avait été condamné en novembre 2002 par le
tribunal de Créteil (Val-de-Marne) à une peine de quatre ans de prison dont un
an et demi avec sursis pour une affaire de vol à main armée. Il avait purgé sa
peine à Fleury-Mérogis (Essonne).
Son père François Bozizé n'était pas
encore à l'époque chef d'Etat.
Escroquerie: 4 mois de prison ferme
pour le fils du président Bozizé
Jeune Afrique L'Intelligent, AFP -
22 février 2006 -
François Bozizé, un des fils du président de Centrafrique, a été condamné
mercredi par le tribunal correctionnel de Melun à quatre mois d'emprisonnement
dans une affaire d'escroquerie bancaire, conformément aux réquisitions du
parquet.
Le tribunal a également condamné
l'accusé, qui n'était pas présent, à verser 3.000 euros de dommages-intérêts à
la victime.
En mars
Monsieur Bozizé, qui habite à
Lieusaint (Seine-et-Marne) chez une de ses tantes, avait été confondu le 15 mars
par une employée de banque après que la victime eut constaté des retraits sur
son compte d'un montant total de 920 euros et l'eut fait bloquer.
Placé en garde à vue, Bozizé avait
argué de son immunité diplomatique pour échapper aux poursuites. Mais le service
des privilèges diplomatiques du ministère des Affaires étrangères avait estimé
que M. Bozizé ne bénéficiait pas de l'immunité diplomatique telle que définie
par
M. Bozizé avait été condamné en
novembre 2002 par le tribunal de Créteil (Val-de-Marne) à quatre ans
d'emprisonnement dont un an et demi avec sursis pour une affaire de vol à main
armée. Il avait purgé sa peine à Fleury-Mérogis (Essonne).
Son père François Bozizé n'était pas
encore chef d'Etat à l'époque.
A l'audience, l'avocat de la défense
Me Philippe Masure a fait valoir que M. Bozizé devait bénéficier de l'immunité,
puisque les articles 29 et 36 de
Il a également invoqué un arrêt de
François Bozizé, aîné de quatre
enfants, n'est pas marié et n'exerce pas d'activité
professionnelle.
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