LE PRESIDENT FRANCOIS BOZIZE RENCONTRE A PARIS LES REPRESENTANTS DES ASSOCCIATIONS ET O.N.G. CENTRAFRICAINES EN France ET LES O.N.G FRANCAISES OPERANT EN CENTRAFRIQUE

Paris 17 septembre 2005, nous étions un groupe de quatre personnes, dont une femme et trois hommes, à représenter les associations, Association Missionnaire Maranatha Internationale (A.M.M.I) et Association de la Diaspora Africaine Chrétienne (ADAC) pour la rencontre entre le Chef de l’Etat Centrafricain François BOZIZE et les associations et ONG Centrafricaines et Françaises oeuvrant en Centrafrique.

Le hall de l’hôtel était rempli de ressortissants Centrafricains, mêlés aux membres de la délégation présidentielle ainsi que le personnel de l’Ambassade.

Prévue initialement pour 14 heures, la réunion a été reportée à 16 heures en raison de la fatigue du Chef de l’Etat, due au décalage horaire.

A 16 heures dix minutes, le public a été invité à prendre place dans la salle de conférence de l’Hôtel Sofitel Roissy.

Les " connaisseurs " de la vie politique Centrafricaine comprendront facilement, le scepticisme et les réserves avec lesquels on pouvait appréhender une rencontre de ce genre, quant à la mentalité douteuse que les hommes politiques Centrafricains ont véhiculé pendant longtemps, ainsi que l’esprit individualiste de la diaspora.

La surprise a été tellement grande et agréable à la fin de cette rencontre que le besoin de laisser passer " l’émotion ", et d’attendre le lendemain pour rédiger cet article avec objectivité était de rigueur; car après sept années passées en France sans retourner en Centrafrique, beaucoup de réserves et des images figées ont été bousculées, spécialement vis-à-vis des responsables politiques et ministres présents ce jour, qui dégageaient " enfin " une stature d’hommes d’Etat.

Les deux parties à cette rencontre ont été agréablement surprises, du fait de la qualité de l’échange.

Les représentants associatifs avaient en face d’eux, un chef d’Etat posé, ouvert et direct qui répondait sans démagogie, avec calme et objectivité ; faisant preuve d’humour en plaisantant sur le nom d’une intervenante et en reprenant plus d’une fois un passage du célèbre poème de LA FONTAINE "La cigale et la Fourmi".

Sur toutes les interventions des représentants associatifs Centrafricains, juste deux intervenants avaient pris la parole pour plaider leurs causes personnelles ainsi que celle de leurs familles, oubliant que leurs difficultés représentent une situation généralisée tant dans le pays, que chez la plus part des membres de la diaspora en France. Le reste des intervenants ont posé des problèmes de fonds relatifs aux difficultés et tracasseries de l’administration Centrafricaines qui décourage plus d’une personne ayant la volonté d’investir ou de mettre en place des actions humanitaires et de développement en Centrafrique ; et cela avec des documents de preuves à l’appui.

 

 

 

Une grande majorité des intervenants est venue avec des projets précis, bien " ficelés ", avec une simple demande d’autorisation des autorités de Centrafricaines pour s’implanter. D’autres associations étaient à la recherche de soutiens financiers pour l’affrètement des dons en médicaments, équipements et matériaux collectés par leurs associations dans leurs différents départements.

Il ressort globalement des sujets développés par les intervenants, les points suivants:

Toutes ces interventions ont été faites, avec des remises de documents d’informations sur les associations et leurs activités.

Cette rencontre a donné une impression positive, incitant à jeter des fleurs non seulement pour l’initiative du Chef de l’Etat Centrafricain, mais aussi pour le niveau d’échange des représentants associatifs ; promesse de nouvelle dynamique tant par la qualité des interventions des participants et les doléances posées ; que par les réponses données par le président François BOZIZE, faisant preuve d’une ouverture d’esprit inattendue de la part d’un Chef d’Etat Africain, répondant à des questions non préparées à l’avance et sans aucune censure, sans démagogie ni promesses fallacieuses, mais plutôt avec un calme déconcertant, un regard franc et un ton posé et juste.

Espérons simplement avec la grâce de Dieu, que les fruits de cette rencontre porteront les promesses des fleurs.

 

Vianey KOYABE

Région Parisienne

Vianey.koyabe@free.fr

(diffusion Internet : 06 Octobre 2005)

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