LETTRE OUVERTE A : Monsieur le Président de
- Monsieur
le Président de l’Assemblée Nationale de Centrafrique ;
- Monsieur
le Premier Ministre de Centrafrique, Chef du Gouvernement ;
- Monsieur
le Président de
HOMMAGE POSTHUME A JONATHAN GILBERT NKOUET
Pour un « IMMEUBLE
Jonathan Gilbert NKOUET »
Monsieur le
Président de
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale,
Monsieur le Premier Ministre,
Monsieur le Président
de
Il est des évènements qui commandent à ce que des réflexions soient partagées pour susciter des pratiques publiques dont la répétition, sans exclusive, servirait indubitablement à contribuer au renforcement du sentiment de l’unité nationale entre centrafricains.
La nouvelle du décès de Jonathan Gilbert NKOUET, m’amène à rendre tout d’abord hommage à celui dont je fus un des principaux collaborateurs, à cet homme d’action que fut le disparu et, à demander aux Hommes d’Etat que vous êtes, en vos différentes fonctions, de profiter de ce dramatique fait pour instaurer une culture nationale d’immortalisation des femmes et des hommes valeureux, qui ont pu, diversement, marquer l’histoire de notre Peuple et de sa Nation par leurs idées, leurs actions ou tout simplement par la marque particulière de leur courage ou de leurs déterminations à agir pour le bien être de notre pays et de sa population.
Monsieur le
Président de
Pour ce faire, il mériterait préalablement lever une hypothèque négative qui pèse lourdement sur une telle approche au regard des sectarismes qui caractérisent la vie publique de notre pays.
En effet, les contradictions politiques, personnelles ou partisanes ne doivent pas être un prétexte pour dénier à notre prochain les valeurs qui transcendent des actes que celui-ci ou celle-là a pu poser à des moments décisifs de la construction et de l’évolution de notre pays .
L’acquiescement de ces actes reconnus à ces fils et filles du pays méritent l’objectivité d’une reconnaissance mémorielle et historique nationale et appellent au respect de l’ intellectuel.
Cet hommage de
Je milite pour que tous ceux qui
se définissent comme adeptes ou opposants à une cause ou à un homme, quelqu’en
soit leurs motivations politiques, personnelles ou partisanes, puissent se
convaincre à ne pas s’opposer à ce que
Cette pratique publique que j’appelle de mes vœux, fixera dans le subconscient collectif de nos compatriotes que les adversités découlant de notre système politique n’ont pas pour objectif de remettre en cause notre unité nationale.
Bien au contraire, emmenons nos compatriotes à percevoir et à être convaincu que c’est de nos différences acceptées, que c’est de nos divergences d’analyses et de vues que notre pays vivant de la complémentarité des uns et des autres se nourrira de l’alternance démocratique.
Ceci étant dit, vous comprendrez certainement mieux pourquoi j’en appelle à un hommage national mérité en faveur de Jonathan Gilbert NKOUET.
En effet, au delà de son incontestable statut de promoteur du
football centrafricain, Jonathan Gilbert NKOUET restera dans la mémoire
collective de
La pays, et la ville de Bangui en particulier, lui en doivent reconnaissance.
Monsieur le
Président de
La flamme de notre concitoyen Jonathan Gilbert NKOUET vient, prématurément, de s’éteindre, ce 21 juillet 2006.
Cette flamme était celle de la passion dans l’action.
Cette flamme, on pouvait l’aimer ou ne pas l’aimer. Mais en tout cas, elle ne laissait jamais d’aucun insensible ou indifférent.
Pour quiconque
connaissait Jonathan Gilbert NKOUET, notamment dans le travail, savait qu’il
abordait toujours avec vigueur les sujets liés à
Je me rappelle encore les réunions, les discussions des Conseils d’Administration de PETROCA au cours des quelles le visage de Jonathan Gilbert NKOUET s’animait toujours de cette passion qui devenait feu et flamme pour défendre les intérêts de son pays face à des partenaires rusés et arrogants.
Je me rappelle encore la vivacité de cet esprit de mathématicien qui savait percevoir avant les autres les artifices des arguments de ceux qui s’opposaient avec force et fracas à la construction et à l’entretien du siège de PETROCA.
Et, cet immeuble, n’est-il pas celui qui abrite aujourd’hui le siège du Gouvernement de Centrafrique ;
Jonathan Gilbert NKOUET est de ceux qui, en quittant, le monde des vivants, laisse à notre mémoire nationale et collective le prestige de la réalisation d’une action qui a été le produit d‘une passion, d’une fierté patriotique et du prestige légendaire que chaque banguissoise et banguissois reconnaît à la « coquette ville de Bangui ».
C’est pour ces raisons, qu’avec hargne, Jonathan Gilbert NKOUET a voulu le nouveau siège de PETROCA.
Et, il a concouru activement à la donner à la ville de Bangui .
Voilà
pourquoi, Monsieur le Président de
Me ralliant au
principe universel qui voudrait que
Au nom des patriotes qui ont connu Jonathan Gilbert NKOUET dans sa volonté de doter la ville de Bangui de ce joyau qu’est l’immeuble de PETROCA,
Je plaide pour que cet immeuble factuellement appelé « Immeuble PETROCA » soit officiellement baptisé du nom de son promoteur :
« Immeuble Jonathan Gilbert
NKOUET »,
du nom de celui qui a été à l’origine de sa conception, de sa réalisation et de son existence.
Monsieur le
Président de
qu’il vous plaise traduire en décision cet appel patriotique et républicain que je vous porte.
Je vous prie de croire à l’assurance de ma très respectueuse et déférente considération.
Orléans le 5 août 2006
MBOE Dédé-Vianney
Avocat au
Barreau d’Orléans
Chargé de Cours
à l’université.