Laéroport
de Bangui-MPoko, de laccueil aux infrastructures
Laéroport de Bangui est lun des lieux
ou la dictature, la magouille, la corruption font la loi. Le
voyageur Centrafricain est étranger dans tous les pays du monde,
même dans son propre pays.
Dans tous les pays du monde, lorsque le Citoyen se
présente aux frontières de son pays avec un justificatif
de nationalité (pièce didentité ou passeport) il
est traité avec égard, respect et courtoisie. Il est accueilli
chez LUI
En république Centrafricaine, lorsque vous vous
présentez chez CVOUS avec votre passeport Centrafricain
ordinaire, une des questions racistes est celle qui
consiste à vous demande le motif de votre voyage
De là comment sattendre à ce que
laéroport de Bangui soit un lieu daccueil pour les
Centrafricains ? Les autorités aéroportuaire ne sont là
que pour e vous
l'ASECNA est régis par la convention de Dakar du 25
octobre 1974 et exerce à titre principal les activités
communautaires prévues en son Article 2 et, à titre subsidiaire,
gère les activités nationales au bénéfice des Etats membres
pris individuellement (Articles 10 et 12) ainsi que des Etats et
organismes tiers (Articles 11 et 12)
(source : http://www.asecna.aero/asecna.html)
Dans les pays membres, les Infrastructures et moyens
techniques sont donc conforme à larticle 10
notamment dans les pays suivants :
BENIN, BURKINA FASO, CENTRAFRIQUE, GABON,
GUINEE , EQUATORIALE, MALI, NIGER, SENEGAL, TCHAD
Dans notre pays, la République Centrafricaine (CENTRAFRIQUE
) on compte 33 aérodromes dont deux sont contrôlés
notamment BANGUI et BERBERATI. Tous les autres aérodromes ne
sont pas contrôlés. Selon ASECNA, lAéroport
de Bangui fait parti de Article 2 et Article 10 à double titre
cest à dire par la représentation nationale et celle de
lASCNA auprès du gouvernement Centrafricain.
On entend par aérodrome non contrôlé, un
aérodrome ou il ny a pas de tour de contrôle, ce qui a
expliqué la tragédie de Melle-Gordil dernièrement
Concernant lAérodrome de Bangui,
lASECNA assure la conception, la réalisation et la gestion
des installations et services ayant pour objet la transmission
des messages techniques et de trafic, le guidage des aéronefs,
le contrôle de la circulation aérienne, l'information en vol,
la prévision et la transmission des informations dans le domaine
météorologique.
La construction, lextension ou la
modernisation de laérogare de BANGUI ne fait pas parti des
attributions de lASECNA même si les dirigeants peuvent à
titre personnels proposer des extensions ou des modifications de
la construction des bâtiments au sein de laérogare de
Bangui.
Il revient à lEtat Centrafricain ( Article 2)
Laéroport de Bangui-MPoko a été
construit il y a trente ans et comme tous les édifices
publiques de la RCA, et comme tous les édifices publiques de la
RCA, il na jamais été rénovée depuis. Il y a
certes un Hall Départ et un Hall darrivé mais ces airs
ont été conçus au départ pour un trafic de moins de 100
passagers à larrivé. Or quand Air France arrive le samedi
matin, ce sont 300 passagers qui se bousculent sur un espace de
500 mettre carré accompagnés dune cinquantaine de
douaniers, 50 policiers, 50 Gendarmes, et 100 autres
informateurs politiques. Bref, aux 300 passagers
sajoutent environ 250 personnes aux activités toutes
douteuses causant un encombrement qui rend insupportable la vie
sur lespace de GA NZONI NA KODRO (Bienvenue en RCA)
A larrivé, le passager est obligé
douvrir sa valise ou les douaniers vérifient sil
ny pas quatre flacons de parfums ou cinq pagnes WAX. Or la
structure familiale de chaque voyageur est elle que le minimum a
ramené dun voyage est effectivement Cinq flacon de parfum
(Maman, Tante, Femme, Sur et belle Sur) et encore là
on a oublié la deuxième bureau. Celui qui a plus de quatre
pagnes doit donner 20 .
Si nous prenons le Hall de départ, cest la
même population. Malgré les dispositions obligeant les
accompagnateurs à rester au parking, lair
dembarquement conçu il y a trente ans pour un trafic de
moins de 100 passagers contient 500 personnes dont
Policiers, Gendarmes, Douaniers, mouchards qui se bousculent à
travers une seule porte sur un espace de 500 mettre carré
ACTION :
Il y a deux aspects de la problématique lié au
visage de désolation qui a été objet dans larticle.
Le premier aspect est la compréhension que la
politique fait de laéroport de Bangui. Contrairement à ce
qui se pratique dans dautres pays, le Centrafricain
na pas encore compris que lAéroport est le premier
visage quil offre à ses visiteurs. Une question aux
politiciens, Président, Ministres des Affaire Etrangères,
Ministre de la Coopération etc..
Question 1 : En terme de formalité, Faites-vous
au moins attention aux formalités exigées aux ressortissants
Français lors de leur entrée en France ? Quand un
ressortissants CEE rentre dans lespace européen, il ne
rempli pas de carte de débarquement. Or quand un Centrafricain
rentre chez lui, vous lobliger à remplir des fiche de
police mais à quel but ?
Question 2: Que ressentez-vous lorsque vous
sortez dun la classe Affaire dun Vol Air France de
retour dun voyage à lEtranger ?
Question 3: Que ressentez-vous lorsque vous
sortez du salon dhonneur de lAéroport pour traverser
Combattant et entrer dans Bangui après un séjour à
lEtranger ? A moins dêtre aveugle, vous ne
devez pas vous sentir à laise
Ces trois questions nont quune
seule réponse: reconstruction ou extension de lAérogare
de BANGUI.
En effet, il faut reconstruire laérogare soit
en deux bâtiments dont un servant aux arrivés et lautres
pour les départ.
La solution la plus moderne consisterait à
construire grand bâtiment de quatre étages avec un Etage
Départ, Etage Arrivé, Un Etage Salon dhonneur et
Police et le Parking au dernier Etage. On peut concevoir à
chaque étage des kiosques pour le commerce avec les
dispositifs douaniers qui sappliquent.
Jean-Pierre MARA (28 août 2006)