La lecture de la transcription de l’interview
accordé au Confident par Abakar Sabone, porte-parole de l’UFDR, nous avait
grandement surpris par ses révélations qui avaient levé un pan de voile sur les
obstacles à la survie de la démocratie en Centrafrique. Ce nouvel obstacle appelé sectarisme
religieux, ajouté à d’anciens que nous dénoncions à l’exemple du tribalisme,
avaient freiné le processus d’émancipation de toute la société centrafricaine
dans son ensemble. Et cet obstable
serait considéré par de nombreux observateurs comme un problème politique, parce
le terme politique serait cet ingrédient qui accomoderait toutes les sauces,
surtout lorsque que les individus qui seraient les sources des problèmes
centrafricains avaient du mal à cacher leurs véritables intentions et avaient eu
recours à des subterfuges grossiers pour justifier leurs actes odieux à l’égard
d’une population centrafricaine qui n’aspirerait qu’à la
paix.
Les problèmes politiques de la Centrafrique
n’avaient pas été la recherche de la définition d’un modèle de société,
l’élaboration d’une constitution, ou la tenue d’élections. Les problèmes politiques seraint
essentiellement nés de la méconnaissance des aspirations des citoyens, de
l’absence d’une éducation civique élémentaire, du rêve insensé de grandeur, de
la prédominance d’un égoïsme cupide, et de l’atavisme de ces hommes qui
voudraient être désespérement les héros d’un grand évènement national en
Afrique. Aujourd’hui, un et un seul
de ces centrafricains avait les mérites et la reconnaissance du peuple
centrafricain, Barthélémy Boganda.
Et ce serait très bien comme cela, lorsque deux ou trois générations
après notre temps les enfants de ce pays diront Patassé, Bozizé, Djadder ou
Djatido? Connaît pas!
Si vous regardez toutes les violences qui avaient
été faites au peuple centrafricain depuis une quarantaine d’années, vous
reconnaîtrez dans l’histoire du pays ces hommes et les psychoses qui les avaient
marqués ou des tourments internes qui les avaient rongés. Ces hommes avaient été Bokassa qui
avaient physiquement liquidé tous ceux qui avaient été ou qui avaient été
soupçonnés être des obstacles à ses désirs de grandeur; Kolingba qui avait pris
goût à l’indolence et à l’idolatrie et qui avait eu beaucoup de difficulté à
accepter les désirs du peuple en faveur de nouvelles directions; Patassé, le
démagogue qui s’était crû le meilleur dans son art et avait refusé tout dialogue
avec ses électeurs; Bozizé qui avait détesté jouer éternellement les second
rôles et qui avait saisi une opportunité pour s’emparer enfin des rennes du
pouvoir à Bangui; Miskine qui voulait par loyauté à l’égard de Patassé tenir la
dragée haute à Bozizé; Florian Djadder qui rêvait d’être le Thomas Sankara
centrafricain: Larma sans conviction politique qui espérait un jour recevoir de
Patassé ses premières étoiles de général; Sabone qui espérait du fond du coeur
être un jour plus qu’un chargé de mission, un premier ministre dans le
gouvernement de Michel Djotodia que les centrafricains ne connaissent ni d’Adam
ni d’Eve. Quels travestis! Tous et d’autres, chefs de rébellions
fantômes attendraient de révéler leurs grandes ambitions qui consisteraient à
infliger davantage de peine au peuple centrafricain et de diriger le pays en
établissant la misère comme nouveau modèle de société. A regarder de près, vous constaterez que
tous ces hommes se ressemblent.
Chacun d’entre eux avait pensé qu’il était le porte parole d’un prophète
et apporterait enfin la libération du peuple centrafricain. Ils avaient aussi
peut être pensé que la Centrafrique leur devait des comptes ou que ce pays ne
pourrait sortir de sa situation de sous-développement sans leur participation
personnelle, leur assistance technique ou leur rébellion. Vous conviendrez avec
nous que leurs confusions avaient été les véritables obstacles à la recherche
des solutions aux problèmes sociaux et économiques de la Centrafrique, parce
qu’une fois qu’ils avaient atteint leurs objectifs et étaient arrivés au pouvoir
à Bangui, ils oubliaient toutes les proclamations et les promesses qu’ils
avaient faites. Et depuis, nous avions clairement compris que les maux ou les
troubles de ces hommes avaient été vraiment tout ce qui avait empêché la mise en
place des solutions susceptibles de résoudre enfin les grands maux, économiques
et sociaux dans le pays. Ils n’etaient pas les solutions aux maux
centrafricains, mais devenaient de nouveaux maux dont le pays devrait se
débarasser.
Dans son interview donc, Abakar Sabone ou son nom
d’emprunt avait révélé que Bozizé avait donné à ses mercenaires centrafricains
ou étrangers l’ordre de détruire toutes les infrastructures et d’infliger à la
population toutes les douleurs possibles pour arriver à ses fins qui avaient été
le renversement du régime de Patassé.
A lire les témoignages des scènes violentes de protestation de ses
mercenaires et de toutes les violences qui avaient été infligées aux populations
civiles des régions du nord du pays qui étaient sur son chemin, l’observateur
avisé aurait une meilleure idée des qualités de l’homme qui dirige aujourd’hui
le pays. Bozizé dans sa conquête du pouvoir à Bangui avait vendu son âme au
diable en s’associant aux soldats ou autres désoeuvrés des anciennes rébellions
tchadiennes et à des bandes de crapules de tout bord. Bozizé avait donné les exemples des
principes qui étaient contraires à ceux d’un officier supérieur d’une armée
nationale, soucieux de la protection des infrastructures économiques et
administratives nationales de son pays et du bien-être des paysans qui n’avaient
absolument rien à voir dans son souci d’en découdre avec Patassé. Aujourd’hui,
ces mêmes crapules et d’autres avaient eu la conviction que la Centrafrique
serait un pays à diviser puis à conquérir.
Pour mémoire, malgré tout les forfaits de Bozizé et de ses mercenaires
devenus opposants politiques ou rébelles, les électeurs centrafricains avaient
décidé de porter ce dernier à la tête de la magistrature suprême d’un pays qu’il
avait détruit et qu’il avait du mal à reconstruire. Quelle ironie!
Regardons cependant quelques faits d’armes dans le
pays. Lorsque le Colonel Bokassa avait renversé Dacko, ses hommes ne s’étaient
jamais attaqués aux populations des quartiers de Bangui. Lorsque Bokassa avait
chaque fois révélé au peuple centrafricain l’échec de prétendus tentatives de
coup d’état, il n’avait jamais été question que ces militaires ou individus qui
étaient entrés en rébellion avaient agressé ou tiré sur le petit peuple ou sur
leurs concitoyens. Jamais il
n’avait été dit que les officiers d’une armée centrafricaine, Obrou, Zatao,
Mandé, Lingoupou ou Mandaba s’étaient attaqués à une population quelconque des
quartiers de Bangui ou d’ailleurs, afin de renverser le régime de Bokassa. Ces honorables militaires, ces martyrs
ou ces héros n’étaient pas bien évidemment des lâches pour s’attaquer à des
civiles innocents et sans défense.
Mais ces valeurs militaires et les choses avaient changé depuis et
aujourd’hui nous savons quel nouveau type de rébellion avait cour en
Centrafrique. Nous savons à quel
type d’hommes Bozizé s’était allié et qui avaient pensé qu’en attaquant la
petite garnison militaire et la population civile de Birao, cette action
forcerait Bozizé à accepter le dialogue avec Michel Djatido. Mais ces rebelles avaient refusé de se
souvenir que Bozizé ne se serait nullement soucié de Birao et de ses
habitants! Est-ce que Bozizé
s’était vraiment soucié des habitants des villes de Bossangoa ou de Bozoum que
ses mercenaires avaient agressés et des infrastructures de ces villes qu’ils
avaient saccagées? Est-ce que
Bozizé se soucie-t-il vraiment des étudiants sans aide financière dans le pays
et à l’étranger, des retraités malades sans leurs pensions ou des fonctionnaires
sans salaires réguliers pour s’occuper convenablement de leurs familles? Si ces rebelles avaient vraiment de
bonnes intentions patriotiques et se préoccupaient du bien-être des
centrafricains, nous voudrions bien que Miskine, Djadder, Larma, Djatido et
Sabone expliquent aux centrafricains pourquoi ils s’en prendraient aussi
lâchement aux populations civiles des villages qui avaient été attaqués et des
villes comme Paoua et Birao!
Enumérer le tribalisme, la corruption, et
l’insécurité comme les obstacles principaux au développement économique et
social de la Centrafrique n’avait pas suffi. Abakar Sabone avait voulu ajouter à
cette liste un nouveau mal appelé sectarisme religieux et qui avait semé le
désarroi dans de nombreux pays africains ou d’ailleurs. Sabone en parlant de l’absence d’un
premier ministre musulman dans le gouvernement de Bozizé ou simplement en
faisant allusion à un pouvoir islamiste, avait enfin révélé les vieilles rumeurs
qui couraient déjà, certainement parmi une élite musulmane dans le pays. Certaines voix s’étaient peut être
indignées que de nombreux centrafricains d’adoption, musulmans et hommes
d’affaires, n’avaient pas de représentation dans les hautes sphères du
gouvernement. Mais n’y avait-il eu aucun député, aucun ministre ou aucun
ambassadeur de confession musulmane dans les institutions du pays? Cependant, aucun citoyen centrafricain
n’avait besoin d’être chrétien, musulman ou ba’haï, maïkariste, franc-maçon ou
autre pour mériter des charges dans l’administration des affaires du pays,
n’est-ce pas! Ce pêcheur en eau
trouble avait oublié l’histoire de la République Centrafricaine. Barthélémy Boganda et les autres leaders
politiques du pays avaient réclamé la justice, le respect, la dignité et le
travail pour tous les fils et toutes les filles du territoire de
l’Oubangui-Chari. En regardant
cette même histoire du pays, il n’y aurait aucune indication que Barthélémy
Boganda, Goumba, Songomali, Maléombo et les autres avaient mené cette lutte en
faveur de l’indépendance au nom d’un christianisme quelconque, d’un animisme
indigène ou de toute autre religion.
L’état centrafricain n’était affilié à aucune religion particulière
depuis ses origines. L’état
centrafricain était considere laïc pour la petite histoire. Nous étions donc
très surpris que cette idée d’un sectariste musulman ou d’un gouvernement de
premier ministre musulman ait germé dans les esprits au point d’être aujourd’hui
une évidence et un concept de nature à semer la division parmi les citoyens et
la discorde aujourd’hui visibles au Soudan, au Tchad, au Nigéria, en Somalie ou
ailleurs. Nous sommes également
très surpris du silence observé par les leaders des différentes congrégations
musulmanes en Centrafrique, après les déclarations outrageuses d’Abakar
Sabone. Ces leaders religieux, ces
hommes d’affaires musulmans et les musulmans occupant des fonctions importantes
dans l’administration soutiendraient-ils réellement les propos d’Abakar Sabone
en faveur d’un gouvernement religieux ou islamiste en Centrafrique? Si oui, quels seraient leurs
arguments? Seraient-ils prêts à
assumer les responsabilités des propos tenus par Abakar Sabone?
Abakar Sabone avait aussi rapporté avec une
certaine fierté et beaucoup arrogance la mort de vingt militaires dans le camp
centrafricain à la suite de l’attaque lâche et de l’occupation de Birao par son
groupe. Est-ce qu’il faudrait
rappeler à Sabone que son attaque de la ville de Birao avait été faite sans
l’annonce préalable d’une déclaration de guerre au pays? Nous sommes donc surpris que la justice
centrafricaine et le gouvernement de Bozizé n’aient fait aucune mention de
poursuite judiciaire à l’endroit des auteurs de la mort d’une vingtaine des
centrafricains sur le territoire national.
A cause de l’incompétence du gouvernement de Bozizé qui se serait désaisi
du cas en question pour une raison ou une autre, le peuple centrafricain à
travers les organisations nationales de défense des droits de l’homme devraient
réclamer auprès d’autres instances internationales spécialisées des
investigations pour déterminer les responsabilités, pour amener Abakar Sabone,
Michel Djotodia son maître à penser et les autres devant une cour de justice et
leur faire payer leurs forfaits s’ils sont coupables de crime. Selon nous, ce serait la moindre des
choses que le peuple centrafricain devrait faire pour leurs frères et soeurs
tués par des assassins qui se disent acteurs d’une rébellion destinée à diviser
les citoyens, conquérir le pays et assujétir le peuple.
Mais est-ce qu’Abakar Sabone pourrait ici
prétendre qu’en bon musulman, ses qualités de tueur, d’assassin, de troubleur de
l’ordre public, de personnage ambitieux ne constitueraient pas ce qu’il
appellerait lui-même des harams proscrits par la sharia?
Jean-Didier Gaïna
Virginie, Etats-Unis d’Amérique (15 novembre 2006)
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NDLR: Voici le texte en référence, une interview accordée quotidien centrafricain"Le Confident":
Le Confident (LC) : Capitaine Abakar Sabone, vous étiez le compagnon de lutte du général François Bozize que vous avez porté au pouvoir le 15 mars 2003. Quelles sont les raisons de votre divorce ?
Abakar Sabone (A.S.) : Puisqu'il
n'a pas respecté le pacte qui nous liait : il était question que nous
prenons le pouvoir, qu'il gère la transition avec un premier Ministre Musulman
dont aucun de nous qui sommes sur le terrain serait membre du gouvernement et
que toutes les régions de
La deuxième raison, il n'a pas respecté les engagements qu'il a pris à savoir dédommager les invalides pour ceux qui veulent regagner la vie civile …et c'est cette deuxième raison qui est à l'origine de l'évènement de 17 Avril 2004.
Je suis intervenu personnellement ce jour
sur ordre du Général BOZIZE à travers son fils Francis pour ramener le
calme en ma qualité de chargé de mission au Ministère de
Dès que je suis arrivé sur le terrain, le Général Président envoie sa garde présidentielle nous tirer dessus et tout de suite, j'ai compris que j'ai été envoyé pour être exécuté. C'est ainsi que j'ai rallié la cause des insurgés… pour légitime défense.
LC : Pour l'heure, la population centrafricaine est réticente pour soutenir une autre rébellion qui reprend les mêmes discours que la précédente. Cette population a peur d'assister à des exactions et pillages des entreprises, des projets de développement ainsi que des biens des particuliers. Que dites-vous à ce sujet ?
A S: C'était sur l'ordre de Francis BOZIZE de tout vendre, de tout détruire à son compte pour paralyser le Gouvernement de PATASSE selon son propre terme. Nous venons maintenant sur des nouvelles donnes. Son Excellence notre Président M. Michel DJOTODIA avait donné des instructions fermes quant à ce qui concerne la protection et la sécurisation des Entreprises publiques, privées et étatiques. Les Projets de développement ainsi que les biens des particuliers.
LC :
Après l'attaque de la ville de Birao, le lundi 30 octobre 2006, les autorités
centrafricaines ont indexé le Soudan comme étant le parrain de votre rébellion.
D'autres personnalités voient la main de
Partagez-vous cet avis ?
A.S.
: Écoutez Monsieur le Journaliste, lorsqu'on veut noyer son chien, on
l'accuse de rage. Et dites-moi s'il vous plaît les musulmans
Centrafricains de Centrafrique n'ont – ils pas droit au pouvoir
parce qu'ils sont musulmans, islamistes et représentent un danger pour la
nation ? Les chrétiens ont gouverné 46 ans, où sommes nous? au
paradis ? Non il faut reconnaître que
LC : Vous semblez ramez à contre-courant de la volonté de la communauté internationale et des recommandations du dialogue national qui interdisent la conquête du pouvoir par la force. Quelles sont les chances de réussite de votre entreprise ?
A.S. : Pour nous, ce n'est pas le suivisme. Ce n'est pas parce que BOZIZE est venu par la force au pouvoir, que nous voulons également suivre son exemple, non, non et non. Vous-même en tant que Centrafricain, vous viviez les méfaits de la mauvaise gouvernance de François BOZIZE. Ce dernier s'obstine à ne pas vouloir dialoguer. Que devrions-nous faire ? Nous vouer au destin ? Même dans les Etats les plus démocratiques, il faut se battre pour ses droits. Et c'est vrai, les combats sont différents. Le nôtre, c'est celui que nous vivons.
LC : Quelles sont vos relations avec les mouvements rebelles hostiles au régime de N'Djamena et avec ceux qui veulent renverser le pouvoir de Bangui, notamment Abdoulaye Miskine, Florian Ndjadder et les autres?
A.S. : Notre problème est Centrafricano - Centrafricain. Nous n'avons rien à voir avec les rebelles Tchadiens. Quand un réel problème se pose, BOZIZE et ceux qui le soutiennent d'une manière et d'une autre méconnaissent cette réalité. Vous dites bien ABDOULAYE Miskine, Florian N'DJADER et autres sont – ils des Centrafricains ou pas? Si oui, ils sont également touchés par le malaise BOZIZE.
LC : Quel est le bilan de votre assaut sur la ville de Birao et confirmez-vous le fait qu'il y a eu des victimes civiles?
A.S. : Nous nous battons pour tout le monde sans discrimination. Dans nos rangs, il y a des bandas, gbayas, mandjas, yakomas….et ceux de Birao. De notre côté, nous déplorons deux morts et deux blessés. Du côté des forces gouvernementales vingt morts, dix prisonniers et des dizaines des ralliés. Le Sous Préfet est bel et bien vivant en bonne santé et en liberté. Aucun membre de sa famille n'a été touché. Nous lui avons demandé de reprendre ses fonctions. Il est aussi victime de la mauvaise gouvernance de BOZIZE et sa famille. Esclave, il est comme bien d'autres « travailler pour ne pas être payé ».
LC : L'opposition politique centrafricaine, la jeunesse, les femmes et la société civile ont sollicité la tenue d'un dialogue en vue de résoudre durablement les crises qui secouent ce pays. Etes-vous prêts pour participer à ce dialogue, s'il devait avoir lieu ?
A.S. :
L'UFDR informe l'opinion nationale et internationale de sa bonne
volonté depuis toujours pour une solution pacifique avec le gouvernement. Mais,
le mutisme et la fermeté du Président BOZIZE d'engager une solution armée
plongera certes l'ensemble du pays dans le chaos. Afin d'éviter aux populations
le calvaire et surtout pour éviter à notre pays ce qui se passe aujourd'hui en
Côte d'Ivoire et en Somalie ou ce que le Rwanda avait connu, l'UFDR née de la
fusion des trois mouvements politico-militaires, se dit favorable et ouverte au
dialogue sans exclusif. Nous allons tout de suite vous dire que depuis deux
mois, nous sommes en train de vouloir négocier avec Bangui par le biais du
Gouvernement béninois qui a voulu nous aider dans ce sens. BOZIZE a toujours
refusé le dialogue. Nous venons à peine deux semaines d'adresser une
lettre à l'un des Présidents de
CONCLUSION
Ce ne
sont ni les armes, ni les beaux discours politiques, ni les billets de banque
qui sauveront notre très beau et riche pays.
Le remède le plus sûr et efficace est la vertu, la valeur morale des compatriotes intègres (je dis bien intègres) qu'il faut exhorter, mobiliser, conscientiser, sensibiliser et les responsabiliser afin de sauver le pays. Posez – vous la question : pays très très riche et peuple toujours très très pauvre pourquoi ? J'espère et je pense qu'à partir d'aujourd'hui, l'UFDR a cette responsabilité et elle y veille. Que le bon Dieu nous bénisse tous.
Mercredi 08
Novembre 2006
Propos recueillis par Jean
Siopassa