Fin
de la session parlementaire ouverte le 17 juillet 2006
Bangui,
1er Août (ACAP) - La session parlementaire extraordinaire, ouverte le 17 juillet 2006 dernier,
s'est achevée lundi 31 juillet 2006 à l'hémicycle de l'Assemblée nationale, en
présence du gouvernement et du corps diplomatique.
Honorable Anne Marie
Goumba, député de 5e II, Bangui (Ph. Debato/Acap)
Dans son discours de
clôture, le président de l'Assemblée nationale, M. Célestin Leroy Gaombalet, s'est
réjoui de l'adoption par les députés des projets de loi relatifs à l'organisation
du Conseil économique et social et à la ratification des conventions
internationales portant interdiction des armes chimiques et portant statuts du
Fonds africain de garantie de coopération économique (Fagace).
M. Gaombalet est également revenu sur la rencontre la semaine dernière du
président de la République, François Bozizé, avec les forces vives de la nation
sur la question de l'insécurité en République Centrafricaine, félicitant le
chef de l'Etat d'avoir apporté un démenti cinglant à ceux qui lui reproche un
exercice solitaire du pouvoir.
Il a qualifié « d'incompréhensible » la position des personnalités qui font de
la participation des groupes rebelles opérant sur le territoire national un
préalable au dialogue politique.
« Je pense au contraire que dans la situation actuelle, tous les démocrates
devraient, à l'unisson, exiger des groupes rebelles qu'ils déposent
immédiatement les armes. Ce n'est qu'ensuite qu'on pourrait envisager de
discuter avec eux », a souligné la président de l'Assemblée nationale.
Selon lui, vouloir à tout prix intégrer les représentants de la rébellion dans
le processus du dialogue politique serait « s'engager dans un engrenage
dangereux pour l'avenir de notre démocratie » car, a-t-il expliqué, « le
dialogue politique ne peut être que l'affaire des acteurs reconnus » et « doit
être également conduit dans l'esprit du Dialogue National et dans le strict
respect de la Constitution de la République ».
Lamba/ACAP
Source : http://www.acap-cf.info