Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain

(M L P C)

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COMMUNIQUE DE PRESSE

"La sous-région (Afrique Centrale) en ébullition"

 

2002, trois résolutions ont été prises,(CENSAD,CEMAC,UA) pour venir à bout de la rébellion menée par BOZIZE.

Ces décisions offraient l’Asile politique en Algérie à BOZIZE et MISKINE à LOME (TOGO) afin d’y mettre un terme à la rébellion.

Le Président DEBY, partie prenante à ces décisions va soutenir, financer, et orchestrer depuis son pays (TCHAD) en toute hypocrisie, la mise à néant de la démocratie et l’éviction de notre Président Ange Félix Patassé élu démocratiquement.

Crimes de sang, crimes de guerre, crimes contre l’humanité, crimes économiques et crimes contre la démocratie ont été les faits à l’initiative de DEBY et bassement exécutés par le général BOZIZE sur le territoire Centrafricain contre sa démocratie et ses institutions.

Le Président DEBY, fossoyeur des plus élémentaires principes fondamentaux de la démocratie et des droits de l’homme, devenant ipso facto la tête de la mafia pourvoyant matérielle et stratégique criminelle à l’entreprise scandaleuse menée par le général Bozizé contre les intérêts de la Centrafrique, des Centrafricains en bas mot le déstabilisateur de la région centrale d’Afrique.

Le 15 mars 2003, les mercenaires recrutés, entraînés et armés par DEBY vont être disposés à BOZIZE, à partir du territoire tchadien. Avec une funeste mission, celle d’écraser la démocratie centrafricaine. Pour résultat immédiat de nombreuses victimes froidement tuées composées exclusivement de paysans, ouvriers, enfants (scolaires), vieillards, femmes… sans oublier une des activités favorites de ces rebelles, le pillage systématique des maigres biens de leurs victimes, et bien sur le démontage des infrastructures publics et industrielles dans tout le nord de la Centrafrique.

C’est ainsi que, les canons de DEBY vont porter au pouvoir en territoire centrafricain le général BOZIZE. On se croirait encore en 1939 où Hitler installait des potentins à sa solde (Pologne, Autriche……) !!!

Loin d’être un démocrate, nous avons affaire à un fasciste en toute puissance qui excelle au Tchad et exporte ses pratiques lugubres en dehors de son territoire, en toute impunité et au grand dam de la communauté internationale garant de l’équilibre des Nations et des Peuples.

Monsieur le Président DEBY oublie ou n’est pas instruit de l’adage qui dit : « Qui tue par l’épée, périra par l’épée ».

Pour nous Centrafricaines & Centrafricains et démocrates, au lendemain du coup d’Etat réussi par DEBY et BOZIZE, nous avons constaté avec amertume que des voix hypocrites se sont élevées pour acclamer cette forfaiture. Plus d’un dans la sous région (des soit disant politiques) se sont empressés de prendre acte en dépit de bonnes mœurs et civilités gouvernant la démocratie et régissant les pratiques diplomatiques. Bravoter la mise à néant d’une démocratie, la perte de la liberté, la séquestration des droits élémentaires des individus pour assouvir la soif de l’hégémonie d’un DEBY et la quête effrénée du pouvoir par BOZIZE relève d’une absurdité. De la seule et unique condamnation de l’Union Africaine (U A) qui n’a été suivi d’aucun effet, aucune enquête internationale n’est diligentée pour le massacre de nombreux civils centrafricains qui d’ailleurs n’a cessé depuis 2002 à ce jour……..

DEBY & son Sous – Préfet (BOZIZE) ont purement et simplement anéanti à leur profit la volonté de l’expression démocratique du peuple centrafricain par l’éviction de son Président à l’initiative exclusive du premier (une vengeance obscure et personnelle). C’est un cas unique d’ingérence étrangère ou de cupidité politique et démocratique de la part de Monsieur le Président Deby ?

Mais trois ans plus tard : Ironie de l’histoire ou courte vue politique !! !

Les 11, 12, et 13 mars 2006, des Tchadiens politico-militaires en rébellion contre le régime tortionnaire de DEBY entrent à Djamena armes en main pour le chasser du pouvoir. Ce dernier de Hauts décibels, crie à une ingérence, à un complot ourdi contre lui par le Soudan qui, fournirait des armes à ces vaillants combattants.

Le loup est dans la bergerie et, il vient de l’Est du Tchad, s’empresse t-il de crier haut et fort le Président Tchadien, si fort qu’il semble implorer des vénérés pour une aide.

Conflits politico – militaires internes (Tchado – Tchadiens) DEBY accuse le Soudan, tente d’exporter ses difficultés en rompant brutalement les relations diplomatiques avec le Soudan, qu’il accuse de fossoyeur de sa démocratie chez lui, dans son espace vitale. (Nous Centrafricaines & Centrafricains qualifions le comportement de ce dernier de courte vue ou de sujet intéressant les sciences de l’homme)

Pas plus loin que ça : 2002 - 2003, nous rappellerons que le Président Patassé en proie avec la rébellion soutenue, financée, instrumentalisée par DEBY n’avait pas rompu les relations diplomatiques avec le Tchad ni avec le pouvoir de ce dernier, auteur des actes infâmes et fossoyeur de la démocratie centrafricaine chèrement acquise par son peuple.

Le Président Deby, ancien maquisard et rebelle, prompt à disposer des mercenaires pour rendre aphone la démocratie en est l’exemple dans l’ex-Zaïre en soutenant MOBUTU (1996), au Congo – Brazzaville volant armes en main au secours de la rébellion contre un régime démocratique (1997) enfin, en Centrafrique 2002 – 2003 ourdissant un complot, finançant des mercenaires pourvu en armes de guerre pour abattre la démocratie et notre Président Ange Félix PATASSE le tout pour installer un potantin à sa solde le général BOZIZE.

Aujourd’hui le Président DEBY crie, rompt les relations diplomatiques par ci, par là et BOZIZE lui, ferme les frontières à gauche, à droite l’on ne sait avec quel moyen ou autonomie financière et militaire ces deux se suffiront et pérenniseront leur pouvoir ? Pour dire court, nous résumons cette situation à celle de : « l’arroseur arrosé »

Pourquoi crie t-il DEBY ? A quoi bon accuser des tiers ? Initiateur d’une pratique perfide d’ingérence politico militaro économique, il ne pouvait s’attendre qu’à un juste retour des choses.

Nous, démocrates centrafricains ne nous réjouissons guère de tant de pertes de vies humaines en Afrique et encore moins de nos voisins et frères Tchadiens, vaillants démocrates en lutte pour une cause juste.

La situation politique dont fait face le président Deby doit interpeller plus d’un politique de la sous région. Les pratiques de la manipulation, de l’ingérence outre frontalière des uns et des autres sont des pratiques qui n’ont point de lendemain démocratique au contraire fragilise toute cette espace qui n’attend que des bras pour se construire dans la concorde, la paix.

Le peuple africain subsaharien (Afrique Centrale) doit se lever comme un seul homme pour mettre à néant toutes formes de confiscation de sa libre _expression.

Nul n’est procure de la démocratie chez l’autre !

Fait à Paris le, 16 Avril 2006

Le Président Fédéral

Représentant du Président du Parti

Lin BANOUKEPA