Fidèle Gouandjika satisfait du consensus dans les télécoms

 

Bangui, 12 sept. 2006 (ACAP)- Le ministre des postes et Télécommunications chargé des nouvelles Technologies, M. Fidèle Gouandjika s'est réjoui lundi « du travail consensuel » des amendements apportés au nouveau projet de Loi sur les télécommunications en Centrafrique.

Fidèle Gouandjika, ministre des Postes et Télécommunications chargé des nouvelles technologies (ph. Yaka Maïde/Acap)

Centrafrique/Télécommunications

« C'est une victoire de voir que vous avez accordé d'une manière unanime le violon sur le projet de loi des télécommunications », a-t-il déclaré au cours d'une réunion, lundi, avec les représentants des sociétés de téléphonie mobile, de l'Agence de Régulation des télécommunications et des spécialistes des nouvelles technologies.

Le consensus n'a cependant pas été trouvé sur la proposition faite par l'Agence de Régulation des Télécommunications (Art) quant au paiement des redevances sur la gestion des numérotations téléphoniques par les opérateurs de téléphonie mobile.

M. Lanciné Diaby, directeur général de la société Atlantique cellulaire (A-cell), a estimé que « le paiement des licences d'exploitation de téléphonie mobile et autres taxes sur le chiffre d'affaires est largement suffisant ».

« Si les charges sont augmentées, nous risquons de fermer boutique », a renchéri Serges Pshismis, directeur général de Telecel Centrafrique, première société de téléphonie mobile à s'installer en République Centrafricaine.

Valéri Saï, directeur général de l'Art, a rassuré ces opérateurs économiques que cela se passe partout ailleurs, avant d'arguer que l'Art « tient compte des soucis des opérateurs » ; mais « il faut des ressources à l'Institution pour son bon fonctionnement ».

l'Art prévoit l'extension à huit chiffres dès le début de l'année du plan de numérotation en République Centrafricaine, qui se limite actuellement à six chiffres.

A défaut d'une entente consensuelle entre l'Art et les opérateurs, il reviendra au législateur de décider lors de la prochaine session ordinaire du parlement (octobre-décembre) consacrée à l'examen du projet de loi de finances.

D'ores et déjà, les opérateurs de téléphonie mobile Nation Link et Telecel Centrafrique vont se connecter sur la passerelle internationale commune à partir du 18 septembre en vertu d'un arrêté que le ministre prendra à cet effet dans les tout prochains jours.

Un atelier de validation de la politique sectorielle des télécommunications a été organisé en août dernier, ce qui a permis à la République Centrafricaine d'avoir une politique cohérente en matière de télécommunications, rappelle-t-on.

Après validation en conseil des ministres, le projet de loi sur les télécommunications en République centrafricaine sera envoyé à l'Assemblée nationale pour examen et vote.

Yaka Maïde/ACAP

Source : http://www.acap-cf.info