Pratique du peloton de la brigade de gendarmerie de Bangui: les victimes croupissent et les agresseurs toujours libres de leur mouvement

A première vue, on dirait qu'il s'agit d'un fait divers. Mais quand il y a injustice et intérêt, le citoyen doit légétimement s'interroger.
Les fait sont simples: une dame bien connue de la place se présente chez son ancien compagnon, M. Bissengué Omer, dans la nuit du dimanche au lundi 20 juin 2006, et met le feu au domicile de ce dernier qui heureusement finit par circoncrire l'incendie. Sous le prétexte qu'elle a été agressée, la dame se présente à la brigade qui envoie immédiatement un peloton chercher manu militari M. Bissengué chez lui pour le jeter au geôle.

Quant à l'incendiaire qui a violé le domicile de son ancien compagnon, bénéficiant d'une certaine complicité et sur la base des mensonges, à ce jour est libre de ses mouvements. Paradoxalement, pour "retouver sa liberté" et pour "éviter d'aller loin", M. Bissengué doit verser une somme importante et surtout par ce temps de pénurie où l'argent se fait rare.

Trois ans plu tôt, cette même brigade s'était déjà illstrée par sa brutalité, rouant de coups et causant un traumatisme crânien au neveu de M. Bissengué Omer, Nicaise Gervais qui est décédé depuis lors. Le but de l'opération s'était de lui extorquer de l'argent et de lui imposer le silence.

Que la gendarmerie puisse protéger tous les citoyens et non chercher à exploiter une situation déjà tendue et très préoccupante tant à Bangui qu'au niveau national. Il faut arrêter de mettre l'huile sur le feu. Omer Bissengué doit retouver son domicile, ses enfants, sa liberté. Un prévenu n'est pas un condamné. La justice pour tout le monde. Que cesse l'arbitraire et le racket.

Victor BISSENGUE (21 novembre 2006)