BANGUI, AFP, 11 décembre
2008 - Douze
personnes, dont un militaire, ont été tuées mardi dans une attaque d'hommes
armés non identifiés dans l'est de
Joint par l'AFP, le porte-parole de
l'armée n'a pas souhaité immédiatement réagir.
Des éléments de l'armée qui
voulaient installer un poste avancé vers Baïdou (environ
Parmi les assaillants décédés,
figure leur chef présumé, dont la dépouille a été exposée mercredi par l'armée
dans la ville minière de Bria (une cinquantaine de km au sud de Baïdou), a
indiqué cette source, ajoutant que les militaires ont également fait des
"prisonniers" et qu'il y a eu "quelques blessés".
"La présence des assaillants a été
signalée deux jours avant l'offensive dans quatre endroits différents autour de
Bria", a-t-elle expliqué.
L'attaque, qui a duré environ une
heure, n'a pas été revendiquée.
Elle s'est produite au lendemain de
l'ouverture à Bangui du Dialogue politique inclusif, forum rassemblant jusqu'au
20 décembre pouvoir, opposition, rébellions et société civile. Cette
concertation est censée permettre à
Les groupes rebelles sont pour la
plupart actifs dans le Nord, mais de précédents assauts enregistrés dans l'Est
ont été attribués par des sources concordantes à des mouvements rebelles ou à
leurs "éléments incontrôlés".
Les Forces pour l'unification de
Des observateurs soulignent
cependant que Bria est confrontée depuis le début de l'année à des affrontements
interethniques opposant Ronga et Goula sur des questions de chefferies ou
d'ordre foncier, notamment dans les zones diamantifères de cette ville
minière.
En août, l'armée avait dû
intervenir, en faisant des tirs de sommation, pour séparer les deux communautés
et une mission parlementaire avait été dépêchée dans la région pour apaiser la
tension.