Discours
du président Francois BOZIZE lors de l'ouverture du DPI, le 08 décembre 2008
Je prierai
l’Assistance de bien vouloir se lever et observer une minute de silence à la
mémoire de ceux qui sont tombés pour la cause de la paix en République
centrafricaine.
Je vous
remercie.
Excellence
El Hadj Omar Bongo Ondimba, Président de
Monsieur
le Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur
le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
Monsieur
le Président du Présidium des Assises du Dialogue Politique
Inclusif,
Monsieur
Ange Félix Patassé, Ancien Président de
Mesdames
et Messieurs les Membres du Gouvernement,
Monsieur
le Président de
Monsieur
le Président du Conseil économique et social,
Monsieur
le Président du Haut conseil de la communication,
Monsieur
le Représentant de l’Organisation internationale de
Monsieur
le Représentant de l’union africaine,
Monsieur
le Secrétaire général adjoint de
Monsieur
le Représentant du Président de
Monsieur
le Représentant du Secrétaire général des Nations Unies en République
centrafricaine,
Messieurs
les Chefs de Missions Diplomatiques, Consulaires et Représentants des Organismes
internationaux,
Messieurs
les Présidents des Cours et Tribunaux de
Honorables
députés,
Monsieur
le Premier Vice-président de
Messieurs
les représentants des Groupes Politico-militaires,
Mesdames
et Messieurs les Représentants des Partis politiques
Messieurs
les représentants des centrales syndicales, les organisations Non
gouvernementales et Associations de défense des Droit de
l'Homme,
Distingués
invités,
Mesdames
et Messieurs,
Chers
compatriotes,
Monsieur le
Président El Hadj Omar BONGO ONDIMBA Très cher Doyen
Mon premier mot est
de louer la sollicitude jamais démentie qui est la vôtre ainsi que celle du
Peuple Gabonais à l’égard du Peuple Centrafricain. Ainsi Libreville a toujours
été pour
Votre présence à
nos côtés aujourd’hui, comme elle l’a été notamment en 1 996 où vous avez
conduit, dans des conditions difficiles, la délégation de quatre Chefs d’Etat
désignés par le 19ème Sommet de France et d’Afrique de Ouagadougou au chevet
d’une République centrafricaine, déjà bien malade, ou en 1 998 lors de
Très cher Doyen, le
Peuple centrafricain avec moi, réitère en conséquence en votre, endroit et en
celui du Peuple Gabonais Frère sa profonde gratitude.
Nous sommes
également redevables, en République centrafricaine, à l’égard de tous les Chefs
d’Etat des pays amis ainsi que des partenaires internationaux qui ont contribué
à la tenue de ces assises.
Je voudrais
mentionner notamment ici mes frères, Leurs Excellences Messieurs Paul BIYA,
Président de
Notre appréciation
fraternelle va aussi au Président Pierre BUYOYA qui a accepté de conduire les
assises de ce Dialogue.
Que
Je réitère mes
vives félicitations au Comité Préparatoire pour le remarquable travail qu’il a
accompli. L’abnégation qui a été celle de ses membres.
A mes compatriotes
qui viennent de l’étranger, je souhaite bon retour au pays, à la maison sur la
terre de leurs ancêtres. Bienvenue à toutes et à tous dans cet hémicycle de
l’Assemblée nationale.
Mesdames et
Messieurs les Représentants des Partis Politiques,
Mesdames et
Messieurs les Représentants des mouvements
politico-militaires,
Mesdames et
Messieurs les Représentants des Forces vives de la nation,
Nous voici donc
arrivés au Dialogue Politique Inclusif tant attendu!
Nous voici à
nouveau réunis pour la quête du silence des armes; la quête de la réunion de nos
volontés, nos forces et intelligences; la quête de la synthèse de nos
divergences pour que les diverses parties de notre peuple se retrouvent autour
de l’essentiel: la cause de
Nous voici encore
assemblés pour la réconciliation et la paix; et que cette paix que nous désirons
si ardemment règne sur tout le sol de notre Patrie!
Nous débattrons de
plusieurs thèmes qui se résument en une interrogation fondamentale: quel destin
les Centrafricains réservent-ils à leur pays,
Continuerons-nous
encore longtemps à nous diviser, mettant en péril l’avenir de notre pays et de
notre Jeunesse?
Car, combien de
fois devons-nous encore nous retrouver pour dialoguer sans que l’espérance
suscitée par le dialogue ne devienne acte résolu dans l’intérêt de
Combien de fois
avons-nous jeté les bases de la réconciliation nationale?
Nous l’avons fait à
travers le Séminaire National de réflexion de décembre 1980 qui inaugurait ce
genre spécifique de conférence nationale!
Nous l’avons fait à
travers le Grand Débat National d’août 1992!
Nous nous sommes
entendus sur le Protocole d’Accord Politique (PAP) de juin
1996!
Nous avons signé
les Accords de Bangui de 1997!
Nous avons, avec
grand apparat et devant plusieurs Chefs d’Etat conclu, sous la médiation du
Président El Hadj Omar BONGO ONDIMBA assisté par le Président Ahmadou TOUMANI
TOURE, signé le Pacte de Réconciliation Nationale de 1998!
Nous nous sommes
réunis Mesdames dans le Dialogue National de 2003!
Même en économie,
nous avons adopté un Programme Minimum Commun qui était la synthèse des projets
économiques des divers partis politiques et qui aurait permis la relance du
pays!
Nous ayons utilisé
des symboles forts comme nos mains réunies autour de la jarre percée pour en
boucher les trous!
Nous avons brûlé
des armes pour ne plus nous entretuer!
Nous avons été émus
par les chants des enfants notamment ceux de l’école Sainte Thérèse qui ont
interpellé les adultes comme l’ont aussi fait nos enfants députés du parlement
des enfants!
Pourtant 28 ans
après le Séminaire National de réflexion,
C’est pourquoi, ce
Dialogue, spécifique par la qualité et le statut de ceux qui y participent ne
peut et ne doit être un autre dialogue de plus, sans
lendemain!
Il ne peut et ne
doit pas être vain c’est-à-dire susciter l’espoir mille fois brisé dans le
passé!
Dans le respect de
C’est assurément
celui, enfin, de
Une responsabilité
particulière et historique incombe ainsi à ce Dialogue Politique Inclusif,
responsabilité pour la hauteur des débats, responsabilité dans les mesures qui
seront arrêtées.
Vous saurez
également mesurer l’attente profonde du Peuple centrafricain qui souhaite
ardemment que les travaux se déroulent dans les délais pour qu’il puisse
disposer de vos conclusions.
Mesdames et
Messieurs les Représentants des Partis Politiques,
Mesdames et
Messieurs les Représentant des politico – militaires
Mesdames et
Messieurs les Représentants des Forces vives de la nation.
La tenue de ce
Dialogue aujourd’hui a été rendu possible parce que aussi bien de la part de
I’Etat que de l’opposition démocratique et des mouvements politico-militaires,
il a fallu ensemble surmonter des obstacles, baliser la
voie.
Nous avons ainsi
passé plusieurs accords préalables. Les Accords de Syrte, de Birao, de
Libreville et Bangui en témoignent.
Les Institutions,
le Gouvernement, l’Assemblée nationale et moi-même en ma qualité de Chef d’Etat,
avons assumé, chacun notre part de responsabilité notamment par l’adoption et la
promulgation de ta Loi d’Amnistie appropriée.
L’intérêt supérieur
de
Si tel est le cas,
Car, il n’y a
aucune fatalité qui frappe notre pays, le condamne inexorablement à descendre
aux enfers!
Et si fatalité il y
a, il revient aux Centrafricains de mettre ensemble leurs intelligences et
forces pour faire front, avec volonté, détermination!
Alors,
La paix, rien que
la paix pour que nos compatriotes qui se trouvent réfugiés vivant dans des
conditions inadmissibles retrouvent leurs villages, leurs villes et mènent une
vie normale!
La paix, rien que
la paix pour que nos compatriotes qui sont à l’étranger retrouvent, s’ils le
veulent le sol natal!
La paix, rien que
la paix pour que nos jeunes qui ont pris les armes, puissent, s’ils le veulent,
retrouver une vie active dans le programme de Désarmement, Démobilisation et
Réinsertion (D DR).
Notre patrie,
Vive
Je vous
remercie.