Les premières
difficultés du DPI : de la demande du départ de Bozize (Henri Pouzère), à la position d’une transition politique au DPI (André
Kolingba) et la dénonciation d’un silence imposé
(UFVN)
« Le Président de
Le coordonnateur de
l’UFVN a conditionné la participation de son groupement au reste des travaux du
DPI à la réalisation de 4 préalables, à a savoir notamment la présentation par
le président Bozizé des « raisons de sa rébellion en 2002 et 2003, et les
engagements pris dans ce cadre au nom du peuple centrafricain auprès
d’individus, de groupes d’individus ou d’Etats tiers ».
L’UFVN exige
également que soit rendues « immédiatement exécutoires les clauses de l’accord
politique issu de ce Dialogue Politique Inclusif » et que soit mis en place «
ici et maintenant un gouvernement de transition politique avec un Premier
ministre issu de l’opposition démocratique ».
Dans un message lu
par le secrétaire général de son parti (Rassemblement démocratique
Centrafricain, opposition), M. Pascal Koyaméné, l’ancien président André
Kolingba propose également la mise en place d’une transition sur la base d’un
accord politique et « la création d’une commission internationale pour auditer
l’administration et faire la lumière sur le tribalisme dans l’administration et
l’armée ».
En dépit du tollé
suscité parmi les délégués par les propos de maître Pouzère, aucune réaction
officielle de la majorité n’a été rendue publique et les délégués ont entamé les
travaux par groupe thématique sans que les questions et les préalables soulevés
par l’UFVN aient été examinés.
Les 3 groupes
thématiques concernent les questions politiques et de gouvernance, la situation
sécuritaire et les groupes armés ainsi que le développement socio-économique.
Il convient de
rappeler qu’à l’ouverture de ces assises, le 8 décembre dernier, l’Envoyé
spécial de l’Organisation internationale de
http://www.acap-cf.info/
BANGUI (AFP),
mercredi 10 décembre 2008 — Des partis de l'opposition centrafricaine, regroupés
dans l'Union des forces vives de
"Le président de
M. Bozizé, qui a
renversé le président Ange-Félix Patassé en mars 2003 puis a été élu en mai
2005, "doit démissionner pour sauver l'unité du pays gravement menacé", a ajouté
Me Pouzère, provoquant des réactions courroucées de membres du gouvernement et
de la majorité présidentielle.
Un message de
l'ex-président centrafricain (1981-1993) André Kolingba, actuellement en France
pour raisons de santé, a aussi été lu au Dialogue par un responsable de son
parti (Rassemblement démocratique centrafricain, RDC), membre de
l'UFVN.
"Nous devons
arrêter l'hémorragie aux plans politique, économique et redonner espoir au
peuple centrafricain. Je propose donc clairement qu'on aille à une transition
politique dont les contours seront définis par vos travaux", a-t-il
déclaré.
Le Dialogue est
censé permettre à
« Je propose donc
clairement que l’on aille vers une transition politique dont les contours seront
définis par vos assises », indique le message.
Pour le général
d'armée André Kolingba, « nous devrions arrêter l’hémorragie au plan politique
et économique, et redonner espoir au peuple centrafricain ».
« J’ai demandé à mon
parti de proposer dans l’accord politique issu de ce dialogue, une clause allant
dans le sens de la création d’une commission internationale pour auditer
l’administration et faire la lumière sur le tribalisme dans l’administration et
l’armée », ajoute-t-il.
Selon l'ancien
président André Kolingba, ce dialogue devrait permettre de comprendre et de
trouver des réponses aux problèmes de rébellions armées, de salaire, pensions et
bourses qui, selon lui, ne sont pas payés.
Il a ajouté que le
Dialogue Politique Inclusif devrait s'appesantir sur la question des gestion des
recettes de l’Etat "particulièrement le problème d la douane, de l’organisation
des élections transparentes et crédibles et de la violation de la constitution,
dans un cadre politique revu".
Pour lui, la
question fondamentale est celle de savoir pourquoi les résolutions du dialogue
national de 2003 n’ont pas été appliquées, de sorte qu’aujourd’hui, "plusieurs
familles ne savent pas qui a tué les leurs et que sont devenus leurs restes,
alors que la commission vérité et réconciliation avait été prévue pour cela par
le dialogue national"
"C’est ici le lieu
de se demander qu’est devenu ce comité qui a pourtant été doté de tous les
moyens", relève-t-il.
Il convient de
préciser que le message de l'ex-président André Kolingba, qui se trouve
actuellement en France, a été délivré à la reprise des travaux, mercredi à
l'Assemblée Nationale au devant tous les participants.
Notons que les
assises du Dialogue Politique Inclusif se poursuivent avec les travaux en
commission. Signalons également que trois commissions ont été mises en place,
selon les trois thématiques.
Les rapports des
travaux en commission devraient être restitués en plénière d'ici trois jours,
avant leur adoption par le DPI.
http://www.acap-cf.info/
CENTRAFRIQUE :
L’ancien président centrafricain, André Kolingba, a proposé hier à Bangui, aux
participants du dialogue politique, l’instauration d’une transition politique
dans son pays. « Je propose que l’on aille vers une transition politique dont
les contours seront définis par vos assises », a déclaré le président
fondateur du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), lu par le
Secrétaire Général du Parti, Pascal Koyaméné, à la tribune du dialogue politique
inclusif.
http://www.sudonline.sn/spip.php?article15463
Des partis de
l'opposition centrafricaine, regroupés dans l'Union des forces vives de
Les participants à ce
forum rassemblant jusqu'au 20 décembre pouvoir, opposition, rébellions et
société civile, devront examiner cette protestation soumise par l'UFVN, a
expliqué à l'AFP Gabriel Koyambounou, délégué au Dialogue du Mouvement de
libération du peuple centrafricain (MLPC), fondé par l'ex-président Ange-Félix
Patassé.
Selon lui, l'UFVN,
dont le MLPC est membre, était censée s'exprimer mais a été privée de parole
lors de la cérémonie d'ouverture en présence de 500 personnes, dont le président
centrafricain François Bozizé et son homologue gabonais Omar Bongo Ondimba,
médiateur pour la paix en Centrafrique.
Le Rassemblement
démocratique centrafricain (RDC) de l'ex-président André Kolingba, également
membre de la coalition, a de son côté adressé une lettre officielle de
protestation dans le même sens à l'ex-chef de l'Etat burundais Pierre Buyoya,
qui préside le forum.
"Notre surprise fut
grande de réaliser qu'à l'ouverture de ce Dialogue, le président Bozizé a donné
la parole à tout le monde sauf à l'ancien chef d'Etat André Kolingba et à
l'opposition démocratique représentée par l'UFVN", écrit le secrétaire général
du RDC, Pascal Koya Méné, dans cette lettre dont l'AFP a obtenu
copie.
Selon M. Koya Méné,
également porte-parole de l'UFVN, le parti n'a pas réagi immédiatement "par
respect pour le doyen des chefs d'Etat, le président du Gabon", mais exprime sa
"vive protestation" au président du Dialogue, dénonçant "une politique
d'exclusion" du pouvoir.
Plusieurs
personnalités, dont l'ex-président Patassé, des dirigeants de rébellions et MM.
Bozizé et Bongo, se sont exprimées lors de la cérémonie d'ouverture du Dialogue,
mais aucun responsable de parti politique - opposition comme majorité - n'a pris
la parole, selon un journaliste de l'AFP.
Mardi après-midi,
Pierre Buyoya a indiqué avoir pris bonne note des protestations de ces partis
qui pourront selon lui "délivrer leurs messages" mercredi à la reprise des
travaux.
Le programme
initialement prévu n'a pu être respecté jusqu'ici, notamment à cause d'une
affluence inattendue de participants, selon les
organisateurs.
"Certaines entités ont
envoyé plus de participants que (les 200) prévus. Nous allons (leur) donner un
peu de temps" pour se conformer à leurs quotas, a expliqué à l'AFP le ministre
de
Ce forum est censé
permettre à
Outre des difficultés
financières et sociales, le pays est en proie, surtout dans le Nord, à des
exactions de rebelles, "coupeurs de routes" et militaires
gouvernementaux.
©AFP /
Bangui, 09 décembre 2008 18h11
http://www.romandie.com/infos/news2/081209171129.vwx6v5bz.asp
La première
vice-présidence revient au Pasteur Binguimalé pour le compte des personnalités
neutres et indépendantes, tandis que le conseiller spécial du Président de
Le comité de
rédaction est composé quant à lui de six membres représentant la majorité
présidentielle, les pouvoirs publics, l’opposition démocratique, la société
civile, les mouvements politico-militaires et les autres Partis.
Il convient de
préciser que les 128 sièges de participants au DPI sont répartis à raison de 15
pour la majorité présidentielle, à égalité avec l'opposition démocratique, les
pouvoirs publics et la société civile, contre 7 pour les autres Partis, 17 pour
les mouvements politico-militaires, 3 pour les confessions religieuses, 16 pour
les personnalités indépendantes et 25 pour le Comité d’organisation du DPI.
Rappelons que les
travaux du DPI, dont l'ouverture a eu lieu le lundi 8 décembre 2008 à Bangui,
sous le patronage du président gabonais El Hadj Omar Bongo, sont présidés par
l'ancien président du Burundi, le major Pierre Buyoya.
Actualité Centrafrique de
sangonet