La République Centrafricaine a accédé à l’indépendance il y a quarante six ans (46) aujourd’hui. Depuis, elle s’est toujours confrontée à d’énormes difficultés de tous ordres qui ont entamé la paix et son développement harmonieux malgré les potentialités reconnues des richesses naturelles dont elle dispose.

Le pays a été le théâtre de plusieurs soubresauts, et de crises récurrentes sur les plans militaire, politique et social.

Cette situation l’a maintenu parmi les pays les moins avancés, et les plus endettés où le niveau de la sécurité et de la Paix s’est fortement détérioré avant le " sursaut Patriotique du 15 Mars 2003 ".

L’extrême gravité de la situation de notre patrie ne peut laisser insensibles ses fils et ses filles.

Je suis de ceux d’entre vous qui très tôt, se sont levés pour dire :

• NON devant cette situation,
• NON au dépérissement de notre pays,
• NON à la paresse,
• NON au gaspillage,
• NON au pillage des richesses,
• NON à la politique de division et d’exclusion,
• NON à la mauvaise gouvernance,

La République Centrafricaine appartient à tous les Centrafricains !

Comme vous, j’ai souffert d’avoir soutenu que la République Centrafricaine devait vivre et que ses enfants, sans exclusive aucune, devaient aller, venir, parler, écrire, s’instruire, se soigner, se voir reconnaître leur compétence pour qu’unis autour de l’idéal de la Démocratie, ils bâtissent une Nation Forte.

J’ai donc décidé de poser ma candidature à l’élection présidentielle de 2005 pour le bien être de la population et la prospérité de notre pays.

J’ai toujours été entièrement convaincu qu’une gestion rationnelle et responsable des ressources humaines et qu’une exploitation saine et rigoureuse des ressources du sol et sous-sol ainsi qu’une répartition équitable des biens devraient permettre à chacun des enfants de ce pays de mener une vie décente.

Redonner la confiance à chaque Centrafricain, restaurer la dignité et la crédibilité de notre Patrie, assurer son développement, assurer la sécurité de la population, garantir une justice indépendante, encourager l’effort et le travail, telles seront mes préoccupations fondamentales.

Nous sommes, Chers Compatriotes à la croisée des chemins. Le monde évolue et notre pays ne doit pas être à la traîne. Il doit être au rendez-vous du concert des Nations.

Peuple Centrafricain, je m’engage à te servir avec dévouement et abnégation.

J’appelle donc à toi pour qu’ensemble, dans la paix retrouvée des cœurs et la paix que confortera une justice indépendante, nous puissions reconstruire notre chère Patrie, la République Centrafricaine.