CURRICULUM VITAE

DU PROFESSEUR ABEL GOUMBA

 

NOM : GOUMBA

PRENOMS : Abel

 

DATE ET LIEU DE NAISSANCE : le 18 Septembre 1926 à GRIMARI,

Préfecture de la OUAKA (République Centrafricaine).

NATIONALITE : Centrafricaine.

SITUATION DE FAMILLE : Marié père de quinze (15) enfants dont :

 

I – ETUDES

  1. ECOLES

    - Primaires : 1932 – 1938 à Grimari.

    - Secondaires : 1938 – 1945 à Bambari et William Ponty à Dakar (Sénégal).

    - Supérieures : a) 1945 – 1949 à Dakar (Médecin d’outre-Mer) ;

    b) 1964 – 1968 à Bordeaux (Doctorat en Médecine) ;

    c) 1969 – 1971 et 1973 (Rennes) ;

    d) 1970 – 1971 (Paris).

  2. DIPLOMES

 

 

  • II – EXPERIENCE PROFESSIONNELLE

    1. SERVICE MILITAIRE
    2. Service Militaire obligatoire : Médecin de Garnison 7ème Régiment des tirailleurs Sénégalais (RTS) – Ouakam à Dakar (1949-1950). Libéré des obligations militaires le 1er Septembre 1950 et affecté au Moyen – Congo (République du Congo).
    3. DANS L’ADMINISTRATION COLONIALE

      1950-1954 : Médecin – Chef d’équipe mobile de Santé dans la région Nord du Moyen – Congo (Secteur n° 7, Makoua).

      1954-1956 : Médecin – Chef d’équipe mobile de Santé dans la région Sud du Moyen – Congo (Secteur n° 2, Dolisie).

    4. EN France

      1971-1973 : Enseignant à l’Ecole Nationale de Santé Publique à Renne (Santé Publique-

      Microbiologie).

    5. FONCTIONNAIRE INTERNATIONAL ( OMS)

      1973-1977 : Professeur de Santé Publique à la Faculté de Médecine du Butaré (Rwanda)

      Chef d’Equipe Professeur Missionnaire à l’Université Nationale du zaïre

      (UNAZA, 1977).

      1977-1981 : Professeur de Santé Publique à la Faculté des Sciences de la Santé et au centre

      Régional de Développement Sanitaire à Cotonou (Bénin).

    6. FONCTIONNAIRE CENTRAFRICAIN

     

  • * ENSEIGNANT

    1981-1982 : Professeur de Santé Publique à la Faculté des Sciences de la Santé (Bangui).

  • Janvier – Août 1982 : Recteur de l’Université de Bangui.

    1988-1994 : - Professeur à la Faculté des Sciences de la Santé (Université) ;

    - Président de la Commission des Sciences Médicales et des Plantes

    Médicinales ;

    - Président de la Commission de Recrutement et d’avancement du personnel

    du Corps Académique de l’Université de Bangui.

    * CHERCHEUR

    Travaux de Recherche sur l’exploitation rationnelle des Plantes Médicinales Centrafricaines (Pharmacopée traditionnelle) en vue d’une utilisation pratique.

     

    III – VIE POLITIQUE

     

    Du 14 Mai 1957 au 30 Novembre 1958 :

    * Vice - Président du Conseil de Gouvernement de l’Oubangui – Chari;

    * Ministre des Finances et du Plan ;

    * Député à l’Assemblée Territoriale de l’Oubangui – Chari ;

    * Président du Conseil de Gouvernement (de Juillet à Novembre 1958).

     

    Du 1er Décembre 1958 au 29 Mars 1959 :

    Ministre des Finances et des affaires économiques dans le Gouvernement de Barthélemy BOGANDA à la Proclamation de la République Centrafricaine (RCA).

     

    Du 30 Mars au 05 Avril 1959 :

    Ministre d’Etat, Chargé du Plan dans le Gouvernement de David DACKO.

    Le 06 Octobre 1959 :

    - Démission du Gouvernement DACKO ;

    - Sénateur de la Communauté ;

    - Député à l’Assemblée Nationale Centrafricaine.

     

    Août 1960 :

    Création du Mouvement d’Evolution Démocratique d’Afrique Centrale (M.E.D.A.C) après la démission du Mouvement d’Evolution Sociale de l’Afrique Noire (M.E.S.A.N), accaparé et dirigé par DACKO depuis Juillet 1960.

     

    23 décembre 1960 – septembre 1964 :

    sûreté de l’Etat et provocation à attroupements ;

     

    Septembre 1964 – Février 1981 :

     

    17 Août 1982 – 1er Septembre 1983 :

     

    Décembre 1983 – Décembre 1984 :

    l’instigateur des grèves à l’université de Bangui) – Retrait de tout mes papiers d’identité

    (Passeport, Carte Nationale d’Identité, etc. avec défense de sortir du territoire centrafricain;

     

    De Janvier 1985 à Octobre 1988 :

     

    Chômage après mise à la retraite anticipée dans le but inavoué de me réduire au silence sur

    le plan matériel en vue d’une allégeance " hypothétique " au régime.

     

    D’Octobre 1988 à juillet 1994 :

    Depuis juillet 1994 à ce jour :

    Encadrement d’Etudiants de l’université dans leurs travaux de Mémoires et de thèses de Médecine. Participation aux Jurys des Thèses de Doctorat en Médecine.

     

    1990 – 1991 :

    Le qualificatif " Oubanguien " qui veut dire Centrafricain remplace le mot

    " Oubanguien " exploité honteusement par les démagogues, les tribalistes et les

    régionalistes par une référence inappropriée au fleuve Oubangui qui a donné

    la dénomination à l’ex Oubangui - Chari.

    MSPAT/SE/SG/DAPA/SAP).

    (C.P.P.P.O) et de la Concertation des Forces Démocratiques, respectivement en Juillet

    et Décembre 1991.

    1991 – 1993:

     

    * Front Patriotique pour le Progrès (F.P.P) du Professeur Abel GOUMBA ;

    * Forum Civique (FC) du Général Timothée MALENDOMA ;

    * Parti Social Démocrate (PSD) de Mr Enoch Dérant LAKOUE ;

    * Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Evolution de Centrafrique (MDREC)

    de Mr Joseph BENDOUNGA actuellement rallié au Régime et Maire de Bangui ;

    * Mouvement pour la Démocratie et le Développement (MDD) de Mr David DACKO ;

    * Union des Démocrates pour le Renouveau Panafricain (UDPR) de Mr Benoît LIKITI,

    actuellement de la mouvance présidentielle ;

    * Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP) de Mr François PEHOUA qui ayant rejoint

    la mouvance présidentielle après les élections, est revenu à l’opposition.

    La direction du CODEPO était tournante.

    Avec le départ du CODEPO de cinq (5) de ses membres (F.P.P, ADP, FC, PSD, MDD), le CODEPO n’était plus représenté que par le MDREC du Président BENDOUNGA, désigné maire de Bangui par le Président PATASSE, et l’UDPR du Président LIKITI actuellement membre d’une société para-étatique, la SOCATEL (Société Centrafricaine des Télécommunication).

    Il s’agit de :

    * Alliance pour la Démocratie et le Progrès (ADP) de Mr François PEHOUA ;

    * Mouvement de l’Evolution Sociale de l’Afrique Noire (MESAN – BOGANDA) de

    Mr Dieudonné MBANGOT ;

    * Mouvement National pour le Renouveau (MNR) de Mr Paul BELLET ;

    * Forum Civique (FC) du Général Timothée MALENDOMA ;

    * Mouvement pour la Démocratie et le Développement (MDD) du Président David DACKO

    secondé par Mr Auguste BOUKANGA ;

    * Front Patriotique pour le progrès (F.P.P) du Professeur Abel GOUMBA.

    * Mouvement Socialiste Centrafricain (MSCA) de Mr Charles PELOU ;

    * Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) du Président André KOLINGBA ;

    * GILA - Mouvement National  pour le Développement ( GILA-MND) de Mr Michel KOYT;

    * Union Nationale pour la Défense de la Démocratie (UNDD) de Mr SOW Djibrine.

    Deux (2) Partis, le MDD et GILA-MND ont quitté le G11 au cours de l’année 1996.

    1996 – 1997 :

    Le pays a connu des mutineries en 1996 et 1997 avec l’entrée en jeu des troupes africaines MISAB (Mission Inter Africaine de Suivi des Accords de Bangui – Sénégal, Mali, Burkina-Faso, Gabon, Tchad) puis MINURCA (Mission des Nations Unies en Centrafrique) avec l’adjonction des troupes de Côte- d’Ivoire, de France, du Canada ; Les Nations - Unies s’étant impliquées dans la crise centrafricaine, sous la supervision respectivement du président du

    Gabon El HADJ Omar BONGO et du Général Amadou TOUMANI TOURE ancien Chef d’Etat du Mali.

    1998 – 2001 : ACTIVITES PARLEMENTAIRES

     

    AU COURS DE L’ANNEE 2001 : LES EVENEMENTS MAJEURS

    SONT DOMINES PAR :

    Evidemment, cette vision des évènements est celle d’un opposant qu’il faut nécessairement confronter avec celle d’autres compatriotes au pouvoir pour tenter de dégager la vérité et la justesse des jugements.

    2002 – 2004 :

    Depuis cette date, les évènements se sont précipités à très vive allure.

    A la suite de la tentative du coup d’Etat avorté du 28 mai 2001 du Général André KOLINGBA, ce dernier a fui le pays au début du mois de Juin 2001, avec une partie des troupes des Forces Armées Centrafricaines (FACA).

    Le limogeage du Chef d’Etat Major, François BOZIZE le 26 Octobre 2001, devait accentuer la tension déjà très vive dans le pays. Il était accusé de complicité avec le Général André KOLINGBA.

    Le Président Ange Félix PATASSE, cloîtré dans sa résidence était protégé par des soldats Lybiens.

    Le 25 Octobre 2002, le Général BOZIZE lança une offensive lorsque le Président Ange Félix PATASSE a tenté de l’arrêter. Il a fait appel aux mercenaires du rebelle Jean Pierre BEMBA " les banyamunlengues " qui se sont comportés en véritables barbares : vols, viols, pillages, assassinats, exactions d’une cruauté inimaginable, et en troupe d’occupation, avec l’entrée en scène d’un autre acteur de la crise, Monsieur Martin KOUMTADJIM, alias Abdoulaye MISKINE, nommé Commandant en Chef de ce qui restait de l’Armée Centrafricaine. Un Capitaine Français Monsieur Paul BARRIL assurait la protection rapprochée de PATASSE et celle de sa famille.

    A la suite d’affrontements à la frontière Tchado Centrafricaine (Avril 2002) aux abords de la Capitale (Octobre 2002) les troupes du Général BOZIZE firent leur entrée dans la capitale, Bangui, le 15 mars 2003, accueillies par une population en liesse. Il avait déclaré que si le Président Ange Félix PATASSE refusait de discuter avec l’ensemble de l’opposition, il demanderait tout simplement son départ et mettrait en place une transition consensuelle.

    Dès la prise de la capitale le 15 mars 2003,la Constitution du 15 Janvier 1995 fut suspendue, l’Assemblée Nationale et le gouvernent de PATASSE dissous.

    Suivirent les Actes suivants :

     

    Principales étapes de la transition

    Dans le même temps création d’un poste de Vice – Président de la République (occupé par moi même) ;

    Le nombre des députés de la future assemblée Nationale s’élève à 105, soit 4 de moins par rapport à la précédente chambre.

    La CEMI locale ( Commission Electorale Mixte Indépendante) est chargée du fonctionnement du processus électoral.

     

    Fait a Bangui le 25 février 2005
    Professeur Abel GOUMBA